Alors que les excès de liquidités continuent à se réduire sur le marché du crédit, la Banque centrale européenne (BCE) pourrait réagir à la situation en ayant recours à des nouveaux prêts à échéance longue. C’est en effet ce que vient de déclarer Erkki Liikanen, membre du conseil des gouverneurs de la BCE, dans des propos repris dimanche par le Corriere della Sera.
Rappelons qu’ en décembre 2011 et février 2012, les établissements financiers ont emprunté plus de 1.000 milliards d’euros dans le cadre de deux opérations de refinancement à long terme, appelées LTRO. Lesquelles arrivent en partie à échéance en janvier 2015.
Répondant à une question sur la possibilité d’une nouvelle opération de type LTRO, Erkki Liikanen a ainsi indiqué être » prêt à agir, si nécessaire ».
Début septembre, certains économistes avaient d’ores et déjà évoqué un tel scénario dans le cas où les excès de liquidités continueraient à se réduire, poussant le cas échéant les taux Eonia à la hausse (le taux Eonia étant le taux d’intérêt interbancaire pour la zone euro à échéance de 1 jour).
Comme les Etats-Unis, la zone euro a connu une hausse sensible des taux longs, lesquels sont directement impactés par les propos de Ben Bernanke laissant entendre que la Réserve fédérale américaine pourrait réduire ses rachats d’actifs, un léger frémissement de l’économie ne permettant pas d’inverser la tendance.
Ainsi, le taux allemand à 10 ans a progressé de plus de 50 points de base en 3 mois, franchissant même le seuil symbolique des 2%.
Début septembre, à la suite de la réunion mensuelle de la BCE, son président Mario Draghi avait déclaré que l’autorité monétaire se tenait prête à agir si les taux courts n’étaient plus cohérents avec la «forward guidance».
Le Crédit Agricole avait alors indiqué que «le fait que la BCE ait évoqué plus explicitement les conditions de liquidité sur le marché monétaire » le « conforte(r) dans l’idée qu’elle ne resterait pas passive face à une forte remontée des taux».
La Banque Centrale européenne pourrait ainsi envisager une nouvelle opération de refinancement à très long terme (VLTRO) «qui ciblerait plus spécifiquement les prêts aux PME comme collatéral», avait alors ajouté le Crédit Agricole.
Sources : Reuters, Agefi
Elisabeth Studer – 22 septembre 2013 – www.leblogfinance.com
D’après les Echos, Mario Draghi (BCE) n’exclurais pas un troisième LTRO pour empêcher les taux du marché monétaire de remonter à un niveau néfaste pour l’inflation.
Mais où va t’on ? Quelle décision de trading prendre si on négocie sur l’EUR/USD ?
Mario Draghi = BCE …. mais également Goldman Sachs …
ou pourquoi faire chuter l’Europe …
et surtout l’euro !
pour rappel els USA sont une nouvelle fois confrontés à leur deficit colossal !!!
Etats-Unis: la paralysie budgétaire de plus en plus probable
Les deux chambres du Congrès américain doivent impérativement adopter un texte commun sur le budget d’ici lundi soir, fin de l’exercice 2013, faute de quoi des centaines de milliers de fonctionnaires se retrouveront en congés sans solde dès mardi.
Les républicains de la Chambre des représentants ont prolongé l’épreuve de force jusque dans la nuit de samedi à dimanche, défiant le président Barack Obama et rendant de plus en plus probable la paralysie de l’Etat fédéral.
La Chambre, à majorité républicaine, a ainsi adopté peu après minuit un projet de loi de finance provisoire qui financerait les opérations de l’Etat fédéral jusqu’au 15 décembre, reporterait d’un an l’entrée en vigueur de la réforme du système de santé de M. Obama – qui doit s’appliquer pleinement à partir de 2014 – et supprimerait une taxe sur les appareils médicaux créée par cette loi.
« La Chambre a de nouveau adopté un plan qui reflète le désir des Américains de maintenir les opérations gouvernementales et d’arrêter la loi du président sur la santé », s’est félicité le chef républicain de la Chambre, John Boehner. « Il revient au Sénat d’adopter ce texte sans tarder pour empêcher une fermeture de l’Etat fédéral ».
Mais le texte, en s’attaquant à la réforme la plus emblématique du premier mandat de Barack Obama, sera vraisemblablement rejeté par le Sénat, contrôlé par les alliés démocrates du président, à leur retour en session lundi après-midi.
Aucun vote n’était prévu dimanche et les deux chambres ne devaient pas se réunir, rendant la journée de lundi d’autant plus décisive.
La Maison Blanche a d’ores et déjà annoncé que le président opposerait son veto dans le cas improbable où le texte proposé par les républicains était adopté par le Congrès.
« Totalement irresponsable »
La paralysie de l’Etat fédéral serait la première depuis janvier 1996. Le démocrate Bill Clinton était alors aux commandes du pays.
Interviewé dimanche sur ABC, l’ancien président démocrate a appelé Barack Obama à « ne pas négocier sur les coupes dans les dépenses » que ses adversaires républicains veulent le voir appliquer. A ses yeux, « cela enlèverait le pain de la bouche aux travailleurs à bas revenus tout en maintenant largement les subventions aux agriculteurs à forts revenus ».
« A un moment donné il faut juste savoir dire +non+ et espérer qu’il existe une base pour un accord », a souligné M. Clinton.
« Signe d’intransigeance »
De son côté, le sénateur Rand Paul, l’une des figures de la mouvance ultra-conservatrice du Tea Party, a lancé sur CBS dimanche que « le président (Obama) est celui qui est prêt à laisser la fermeture du gouvernement avoir lieu si on ne lui donne pas tout sur +Obamacare ». « C’est un signe d?intransigeance et de manque de volonté de compromis », a-t-il martelé.
Votée en 2010 et validée par la Cour suprême en 2012, la loi sur la santé surnommée « Obamacare » – contraction d’Obama et « health care », qui signifie « santé » – vise à fournir une couverture maladie à des dizaines de millions d’Américains non assurés. Les républicains contestent l’obligation légale qui sera celle de tout Américain d’être assuré à partir du 1er janvier.
« Je pense vraiment qu’+Obamacare+ sera la première étape de la transformation quasi-irréversible de l’Amérique en une économie socialiste », avait estimé plus tôt ce week-end l’élu du Tea Party Trent Franks.
Si les deux chambres ne trouvent pas un compromis sur un texte commun d’ici lundi soir, des centaines de milliers de fonctionnaires pourraient être mis en congés sans solde dès mardi matin, et ce jusqu’à ce que le Congrès vote de nouveaux crédits pour financer les opérations gouvernementales.
La justice, la sécurité nationale, les opérations militaires et d’autres services jugés essentiels seront exemptés, mais tous les parcs et musées nationaux fermeraient et les effectifs des administrations seraient réduits au minimum vital. La moitié des 800.000 civils du Pentagone seraient concernés et les militaires pourraient ne pas être payés à temps.
Pour éviter tout retard dans le versement des soldes des militaires, les républicains ont fait adopter un second texte samedi pour garantir le paiement normal des soldats quoi qu’il arrive, une résolution que les sénateurs devront aussi approuver pour qu’elle devienne réalité.
L’expérience des multiples confrontations budgétaires au Congrès depuis que les républicains ont reconquis la Chambre en novembre 2010 laisse augurer de négociations jusqu’à la dernière minute lundi soir.
http://www.boursorama.com/actualites/etats-unis-la-paralysie-budgetaire-de-plus-en-plus-probable-81301237801ff2dfb1f608029e9a2af4
Ces 665 milliards de dettes qui inquiétent les banques européennes
L’autorité bancaire européenne s’interroge sur les capacités des banques à rembourser les 665 milliards prêtes par la BCE dans le cadre du programme LTRO d’ici à 2015.
Voici une nouvelle difficulté pour le secteur bancaire européen. L’autorité bancaire européenne (EBA), le régulateur central du secteur, envisagerait, selon le Financial Times, de mesurer la dépendance au mécanisme de refinancement à long terme (LTRO) de la BCE. Et de rendre publique cette dépendance.
666 milliards d’euros dans le bilan des banques
Ce mouvement reviendrait très clairement à stigmatiser les banques qui ont conservé les fonds levés dans le cadre du LTRO organisé à la fin de 2011 et au début de 2012 par la BCE. D’après les chiffres de la banque centrale, 1.100 milliards d’euros ont ainsi été versés dans le cadre de ces opérations. Sur cette somme, 352,9 milliards d’euros ont déjà été remboursés à la BCE. Il reste donc pas moins de 665,7 milliards d’euros de crédits à long terme de la BCE dans les bilans des banques de la zone euro.
Conséquences de la mesure de l’EBA
Les fonds du LTRO devront être remboursés avant 2015. L’EBA entend donc mettre en relief le risque lié à ce remboursement. Mais cette volonté de transparence est à double tranchant, car, sur le marché interbancaire, ces banques encore très dépendantes risquent d’avoir beaucoup de difficulté à se financer.
Les banques pourraient en effet refuser de prêter des fonds à ces établissements « peu sûrs. » Dans ce cas, ces établissements seront réduits à venir se financer auprès de la BCE selon les procédés normaux, voire dans le pire des cas, selon la procédure d’urgence, l’ELA. Les banques italiennes et surtout slovènes seraient en première ligne, selon Barclays.
Un piège pour Mario Draghi
C’est donc une pierre dans le jardin de Mario Draghi que pose l’EBA. Ce dernier a indiqué la semaine dernière dans sa conférence de presse à Paris que « personne ne voulait que se produise un accident de liquidité » et que la « BCE se tient prête à agir. » Il avait donc laissé ouverte la porte d’un nouveau LTRO afin de stopper la remontée des taux interbancaires causés, dit-on (mais les avis sont sur ce point partagés) par les remboursements du précédent LTRO.
Apparemment, l’EBA ne goûte guère cette perspective de rembourser le LTRO par un nouveau LTRO. Son annonce pourrait donc signer l’arrêt de mort de ce LTRO nouvelle version qu’envisageait la BCE.
Que faire ?
Mais alors comment empêcher un éventuel « accident de liquidité » ? Et comment préparer la « revue de la qualité des actifs » (Asset Quality Review) prévue au début de l’an prochain pour préparer l’union bancaire dont la BCE aura la charge ? L’EBA, qui a vu en partie sa fonction préempté par la BCE lors de la conception de l’union bancaire, laisse l’institution de Francfort face à un nouveau défi bien délicat à relever.
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/20131008trib000789460/ces-665-milliards-de-dettes-qui-inquietent-les-banques-europeennes.html
Le secteur bancaire s’atrophie en Europe
La Fédération bancaire européenne dresse un tableau très sombre du secteur, pris en tenaille entre exigences réglementaires et conjoncture morose
La fermeture de 5.500 agences bancaires en Europe l’année dernière ne serait qu’anecdotique si elle n’était corroborée par de multiples indicateurs négatifs. A commencer par le volume des actifs bancaires qui s’est contracté en 2012 de 1,9% soit 863 milliards d’euros dans l’Union européenne et de 2,5% dans la zone euro. C’est en France que le phénomène est le plus marqué (-3,6% soit l’équivalent de 316 milliards) ainsi qu’en Allemagne (-2%) et au Royaume-Uni (-1,5%), selon les données de la BCE retraitées par la Fédération bancaire européenne (FBE).
Sous l’effet de la faible demande, la production de prêts s’est considérablement tassée et les encours ont chuté de 518 milliards d’euros pendant l’année dernière. Si ce recul s’explique aux deux tiers par la baisse du crédit interbancaire, elle touche également les prêts au secteur non financier. Devant le manque de profitabilité du crédit à l’économie, certaines banques sont incitées à gonfler leur bilan en obligations d’Etat, reconnaît la FBE. En conséquence, le ratio prêts/dépôts qui avait chuté entre 2007 et 2010 (de 125 à 116%) se stabilise autour de 113%, «une excellente nouvelle pour les régulateurs» mais pas forcément pour les opérateurs économiques, commente la fédération. Parallèlement la concurrence des financements non bancaires se fait sentir avec une augmentation des émissions du secteur non financier de 250 milliards en 2012.
La dégradation générale de la solvabilité se traduit par une hausse constante, depuis 2008, des prêts douteux qui sont passés de 2% à 5,1% des encours en 2012. Dans certains pays, la situation est critique. Les incidents de paiement (retard de plus de 90 jours) affectent 6% des crédits en Espagne, 9% au Portugal et 11% en Italie. Ils excèdent 10% dans certains pays d’Europe centrale et orientale.
Ajoutés à la faiblesse conjoncturelle, l’augmentation des exigences prudentielles et la montée des risques pèsent sur les profits. Le ratio coûts/revenus a retrouvé son niveau de 2007 à 66%, après une période de «vache grasse» en 2009 et 2010 explicable par les plans de sauvetage. Mais la rentabilité est en berne à -1,6% en 2012, selon la FBE, moins que les 0,8% de 2011 et très loin des 10% affichés en 2007. «Ces chiffres traduisent directement le coût de la régulation», explique-t-on à la FBE. Ils résultent aussi des augmentations de capital qui pèsent mécaniquement sur le RoE.
http://www.agefi.fr/articles/le-secteur-bancaire-s-atrophie-en-europe-1291317.html
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