Alors qu’en janvier 2013 nous redoutions que la malédiction du pétrole ne frappe la Maroc, pays jusqu’à présent épargné par printemps arabe et changement politique, la situation tendue qui règne actuellement au royaume chérifien est à surveiller de près.
D’autant plus que les questions de politique intérieure peuvent parfois être exploitées par des parties externes au pays (telles que les Etats-Unis ? ) histoire d’obtenir la main-mise sur richesses du sol ou du sous-sol. Un des objectifs pouvant être alors d’effrayer des investisseurs concurrents afin qu’ils ne prennent pas part au gâteau.
La Russie pouvant quant à elle rentrer dans la bataille en vue d’éviter à tout prix que ne surgissent de nouveaux pays exportateurs d’hydrocarbures, situation qui réduirait de facto le volume de ses propres exportations.
En tout état de cause, une vague d’agitation touche désormais le Maroc, le bureau politique de l’Istiqlal, le principal allié des islamistes au pouvoir, vient d’annoncer officiellement mardi qu’il quittait le gouvernement. Ouvrant la porte à un remaniement ministériel, voire même à des élections législatives anticipées. Pour le parti, ce retrait est «une décision historique qui confirme l’indépendance et la volonté de mettre en place des institutions marocaines démocratiques».
Certes, les tensions entre le Parti justice et développement (PJD) de Benkirane et Istiqlal ne sont pas nouvelles, ce dernier affichant son désaccord avec la politique du Premier ministre islamiste, qu’il juge «autoritaire». L’arrivée à la tête du parti Istiqlal du député-maire de Fès, Hamid Chabat, n’a fait semble-t-il qu’envenimer les choses. Ce dernier reprochant au pouvoir en place de mal appréhender l’ampleur de la crise sociale et politique qui agite selon lui le Maroc. Tout en pointant du doigt les coupes budgétaires récemment décidées et qui devraient être mises en œuvre à la fin du ramadan.
Si en mai dernier, le roi Mohamed VI était intervenu pour demander personnellement à Istiqlal de rester au gouvernement, tentant ainsi d’éviter une crise politique susceptible d’aggraver sa situation économique, certains analystes estiment désormais que le souverain a pu modifier sa position.
Reste que pour demeurer au pouvoir, le PJD est contraint de former de nouvelles alliances autour de son Premier ministre, ne disposant pas de la majorité absolue. S’il échoue, des élections législatives anticipées devront être organisées. Ce que Mohammed VI tenterait d’éviter à tout prix.
Mais selon l’ancien ministre de la Communication, Khalid Naciri, interrogé par Le Parisien, « le contexte actuel exige de la sagesse, un compromis, pour éviter l’instabilité« . Il estime que « le problème, aujourd’hui au Maroc, n’est pas idéologique mais bien politique et économique » et que « c’est une erreur de provoquer cette crise« . Tout en recentrant le débat : « nous vivons une crise mondiale à laquelle il faut faire face » a-t-il ajouté.
Selon Naciri, Istiqlal « joue avec le feu« . S’il estime que jusqu’à présent le Maroc a eu « la chance d’avoir su gérer la transition du printemps arabe » et a pu éviter « le scénario à la Tunisienne ou égyptienne » grâce « à la responsabilité des partis et de la société civile« , il qualifie de « dangereuse » la « manœuvre » du parti de Hamid Chabat.
Car certains … et non des moindres, tels que les Etats-Unis pourraient être tentés de profiter des tensions politiques marocaines pour mettre en place une nouvelle fois leur stratégie du chaos. Sous forte odeur de gaz et de pétrole … La Russie quant à elle pouvant redouter de voir émerger un nouveau « concurrent » susceptible de lui prendre des parts de marché.
En janvier dernier, nous redoutions en effet que la malédiction du pétrole ne frappe le Maroc. Des craintes suscitées par l’annonce du géant pétrolier américain Chevron précisant qu’il venait de conclure un accord avec les autorités marocaines en vue de mener des travaux d’exploration sur trois sites au large des côtes du royaume chérifien. Objectif : rechercher la présence d’hydrocarbures.
En vertu de ces accords, signés à Rabat (Maroc) par le directeur général de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) et le président de la société Chevron Morocco Exploration « la compagnie Chevron s’est engagée à réaliser des programmes d’acquisition sismique, ainsi que divers travaux et études géologiques et géophysiques », indiquait l’Office dans un communiqué.
Le groupe pétrolier Chevron indiquant pour sa part qu’il allait acquérir les données sismiques et allait conduire des études dans plusieurs zones en eaux profondes, Cap Rhir Deep, Cap Cantin Deep et Cap Walidia Deep, lesquelles sont situées entre 100 et 200 kilomètres à l’ouest et au nord-ouest d’Agadir. Ces zones couvrent 29.200 kilomètres carrés avec des profondeurs de 100 à 4.500 mètres. Précisons que Chevron Morocco Exploration, filiale locale de la major pétrolière US, deuxième société pétrolière aux Etats-Unis, détient une part de 75% dans les trois zones, l’Office national des hydrocarbures et des mines marocain détenant quant à lui les 25% restants.
En octobre 2012, la société britannique Chariot Oil & Gas, via sa filiale locale, avait elle aussi signé un accord d’exploration pétrolière avec l’ONHYM, ce dernier incluait six permis de recherche au large du Maroc. A cette date, l’Office avait rappelé que le Maroc demeure un pays importateur de pétrole. Estimant par ailleurs que le royaume demeurait encore sous-exploré tout en considérant que la plupart de ses bassins sédimentaires disposaient d’un énorme potentiel pour l’exploration.
Depuis, en vue d’encourager les investisseurs, l’Etat marocain a mis en place des mesures fiscales en vue d’inciter l’exploration tout en amendant la loi sur les hydrocarbures. Ainsi, le gouvernement offre aux nouveaux entrants une exonération de l’impôt sur les sociétés sur une période de dix années consécutives et des taux de redevance sur le pétrole et le gaz ne dépassant pas respectivement les 10 et 5%. Un dispositif qui aura permis l’arrivée pour la seule année 2012 d’environ 30 compagnies étrangères, dont l’américaine Anadarko Petroleum et l’espagnole Repsol.
Mais le dossier pourrait être une véritable bombe à retardement …
Le gouvernement marocain a récemment annoncé la mise en place d’une commission provisoire pour la délimitation du plateau continental sur la rive atlantique. Laquelle devra étudier tous les détails permettant de fixer de nouvelles frontières maritimes en vue de présenter les dossiers d’ici 5 ans devant la commission internationale chargée de cette question. «Cette délimitation est nécessaire pour sauvegarder les intérêts du Maroc» a déclaré à la presse le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saad Dine El Othmani.
Un communiqué de la présidence du gouvernement avait indiqué que la réunion qui s’est tenue fin décembre en vue de mettre en place cette commission provisoire s’inscrit dans le cadre de la mise en application de la Convention sur le droit de la mer, à laquelle le Maroc a adhéré, et qui donne aux Etats côtières de fixer la largeur de leurs mers territoriales au-delà de 200 milles, sans toutefois dépasser la distance maximale autorisée (350 milles), et en respectant certaines conditions géomorphologiques.
Le gouvernement se penche sur l’élaboration d’un dossier remplissant les conditions juridiques et techniques, qui sera déposé auprès de la Commission des limites du plateau continental relevant des Nations unies, avait alors poursuivi le communiqué. Le chef de gouvernement avait alors appelé tous les secteurs concernés à contribuer activement à l’élaboration d’ »un dossier digne de la position stratégique du Royaume » et « permettant de défendre ses intérêts devant la commission onusienne ».
Les résultats des études de terrain devraient permettre d’établir un nouveau tracé en concertation avec les pays concernés, à savoir l’Espagne (Îles Canaries) et le Portugal (Îles Madère). Des discussions qui pourraient être à l’origine de nouvelles tensions … avais-je alors indiqué …
Or, simple hasard de calendrier ? La Commission européenne vient de se déclarer incompétente pour trancher un éventuel litige entre le Maroc et l’Espagne concernant la prospection pétrolière dans la zone maritime qui sépare les Iles Canaries du Maroc …
Günther Oettinger, commissaire européen à l’Energie encourageant toutefois les deux parties à résoudre tout différend à ce propos et conclure un accord par «des moyens pacifiques en suivant les principes de la charte des Nations unies, les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU et la Convention onusienne relative au droit de la mer».
Précisons encore que suite à la découverte d’importantes réserves de pétrole dans une zone maritime non-définie entre le Maroc et l’Espagne, l’Espagne a renforcé sa présence militaire dans les Iles Canaries. Le 16 avril 2013, le Bulletin officiel espagnol a publié un décret du ministre de la Défense, Pedro Morenés Eulate, autorisant la mise en place dans la municipalité de Puerto del Rosario (Fuerteventura), d’une zone militaire. Rappelons qu’en mars 2012, la commune avait donné l’autorisation à la compagnie pétrolière espagnole Repsol, d’explorer dans cette zone maritime.
Début 2012, le lieutenant général César Muro Benayas, chef du Commandement militaire des Iles Canaries, avait quant à lui soulevé un tollé, affirmant que l’armée espagnole devait se préparer à gérer un regain de tension avec le Maroc suite à la découverte de gisements de pétrole et de gaz au large du Sahara marocain.
«La question du pétrole, qui va prochainement se poser, sera une source d’instabilité et accentuera la tension», avait-il alors souligné.
Sources : RFI, Le Parisien, AFP, ONHYM, Les Echos (Maroc), Libération (Maroc)
Elisabeth Studer – 12 juillet 2013 – www.leblogfinance.com
Juan Carlos 1er fait l’éloge du Maroc comme «modèle d’ouverture et de stabilité» et appelle à la création d’un espace de prospérité partagée
Les médias espagnols ont accordé, mercredi, un intérêt particulier à la visite de travail officielle qu’effectue depuis lundi le Roi Juan Carlos 1er d’Espagne au Maroc, à la tête d’une importante délégation, relevant tout particulièrement les propos élogieux du Souverain espagnol à l’égard du Maroc qu’il a considéré comme «un modèle d’ouverture et de stabilité» et son appel à la création d’un «espace de prospérité partagée».
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«Le Roi salue le Maroc comme modèle d’ouverture et de stabilité», titre le journal à grand tirage «El Pais», en revenant sur l’allocution du Souverain espagnol lors du Forum économique Maroc-Espagne, organisé à Rabat à l’initiative de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) sur le thème «Maroc-Espagne : un espace de prospérité partagée».
Le Forum a réuni plusieurs ministres des deux pays et pas moins de 130 patrons et dirigeants des plus importantes entreprises publiques et privées espagnoles et marocaines ainsi que de nombreuses PME.
Le Souverain espagnol a appelé, à cette occasion, au renforcement du partenariat et de la coopération économique entre les entreprises des deux pays, ajoute le journal dans un article accompagné d’une photo de la visite effectuée par le Roi Juan Carlos au Mausolée Mohammed V en compagnie des membres de la délégation espagnole.
«Le Roi d’Espagne fait l’éloge du nouveau Maroc comme un modèle d’ouverture», intitule, pour sa part, l’envoyée spéciale à Rabat du journal «El Mundo», Ana Romero, notant que Juan Carlos 1er a salué les réformes initiées au Maroc sous la conduite de S.M. le Roi Mohammed VI, «après le “Printemps arabe”». «Le Royaume du Maroc s’est érigé, aujourd’hui, après les réformes entreprises conformément aux Hautes orientations de S.M. le Roi et l’adoption de la nouvelle Constitution en 2011, en modèle pionnier d’ouverture et de stabilité», a dit le Roi Juan Carlos lors de ce Forum économique, écrit la journaliste, qui illustre son article d’une photo de l’Iftar officiel offert par S.M. le Roi en l’honneur du Souverain espagnol et de la délégation l’accompagnant au Palais royal de Rabat.
Même son de cloche chez le quotidien «ABC», qui titre «Le Roi salue le Maroc comme modèle d’ouverture et de stabilité dans la région», indique que le Roi Juan Carlos a appelé, mardi, les entrepreneurs espagnols et marocains à «créer conjointement un espace de prospérité partagée».
Le journal relève, en outre, que presque la moitié du gouvernement espagnol, outre d’anciens ministres des Affaires étrangères d’Espagne, se sont déplacés à Rabat, à l’occasion de cette visite, revenant sur l’entretien mardi de S.M. le Roi avec le Souverain espagnol, après lequel les deux Souverains ont présidé la cérémonie de signature d’une convention de coopération entre la Confédération espagnole des organisations entrepreneuriales (CEOE) et la CGEM.
Sous le titre «Le Roi Juan Carlos appuie l’association stratégique avec le Maroc», le journal «La Razon» souligne, pour sa part, que le Souverain espagnol a salué les réformes entreprises par S.M. le Roi
Mohammed VI, appelant les entrepreneurs des deux pays à saisir l’opportunité offerte en vue de «créer conjointement un espace de prospérité partagée» et générer l’emploi.
De son côté, l’agence Europa Press rapporte que les Souverains d’Espagne et du Maroc ont appelé leurs gouvernements à «se mobiliser pour l’identification et la concrétisation d’actions communes de création de richesses et d’exploitation optimale des opportunités qui se présentent dans tous les domaines».
Reprenant le communiqué du Cabinet royal, l’agence espagnole indique que S.M. le Roi Mohammed VI et le Roi Juan Carlos se «sont félicités de la qualité de leurs relations personnelles fortes et amicales, au service de l’entente et de l’approfondissement des relations entre les deux Royaumes».
Les deux Souverains ont relevé également l’opportunité de cette visite, sa symbolique particulière et sa grande portée, en ce moment particulier de l’évolution de leurs pays respectifs et du contexte régional en mutation, de part et d’autre de la Méditerranée, poursuit l’agence.
De son côté, la télévision publique espagnole TVE, qui a envoyé sur place un journaliste, se fait, dans tous ses télé-journaux, l’écho des activités du Roi Juan Carlos à Rabat, soulignant que le Souverain espagnol a salué lors du Forum économique les réformes entreprises par le Royaume du Maroc qui constitue «un modèle d’ouverture et de stabilité», tout en invitant les entrepreneurs des deux pays à «créer un espace de prospérité partagée».
Les autres supports médiatiques espagnols relèvent dans leur couverture l’importante délégation composée de cinq ministres et de neuf anciens ministres des Affaires étrangères et de nombreuses personnalités du monde des affaires et de la culture, qui accompagnent le Roi Juan Carlos lors de cette visite.
Publié le : 17 Juillet 2013 – MAP
merci beaucoup pour ces commentaires, très lucides, j’adore 🙂
http://www.panoramaroc.ma/fr/maroc-vers-la-malediction-du-petrole/
A surveiller de pres, compte tenu des eventuelles tensions possibles aux Canaries
———–
RIA NOVOSTI 29 juillet 2013
La Russie a approuvé un projet de l’accord sur la coopération militaire avec l’Espagne, selon le document ad hoc publié lundi sur le site gouvernemental.
« La signature de cet accord permettra de créer la base juridique nécessaire pour organiser des visites des navires de guerre et de l’aviation militaire, une formation et des stages dans les établissements des ministères de la Défense russe et espagnol. Il ‘s’agira aussi de la participation de militaires des deux pays aux événements culturels et tournois sportifs », indique le document.
Maroc : manifestation contre la libération d’un pédophile espagnol
Publié le 03.08.2013, 15h35 | Mise à jour : 16h21
Rabat (Maroc). Des milliers de personnes ont tenté de se rassembler dans la nuit vendredi à samedi devant le parlement, pour dénoncer la grâce accordée par le roi Mohamed VI à un pédophile espagnol.
Rabat (Maroc). Des milliers de personnes ont tenté de se rassembler dans la nuit vendredi à samedi devant le parlement, pour dénoncer la grâce accordée par le roi Mohamed VI à un pédophile espagnol.
| AFP/Fadel Senna
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La nuit de vendredi à samedi a été agitée devant le parlement de Rabat, au Maroc. Plusieurs milliers de personnes ont tenté de se rassembler pour dénoncer la grâce accordée à Daniel Galvan, un pédophile espagnol, mais la police marocaine est intervenue par la force pour les en empêcher.
Des dizaines de personnes, parmi lesquelles des journalistes et des photographes, ont été blessées par la police qui s’est déployée massivement peu avant le début de la manifestation.
«C’est une répression tout à fait disproportionnée. Il n’y a qu’une seule explication, c’est que l’Etat n’a aucune explication», a estimé Fouad Abdelmoumni, un économiste présent lors de la manifestation. «On ne veut pas que les gens se rendent compte que le roi commet des bêtises», a-t-il ajouté.
Reconnu coupable du viol de 11 enfants de 4 à 15 ans
Mardi, le roi Mohammed VI avait ordonné la libération de 48 prisonniers espagnols en réponse à une demande formulée par le roi Juan Carlos, qui a effectué à la mi-juillet une visite officielle au Maroc. Selon les médias, l’homme dont les manifestants contestent la libération est âgé de 60 ans et a été reconnu coupable en 2011 du viol de 11 enfants âgés de 4 à 15 ans. Il avait été incarcéré à la prison de Kenitra, au nord de Rabat.
«Une honte internationale, il n’y a ni droits ni libertés», «vive le peuple, où est la justice ?, non à la pédophilie», scandaient les manifestants. Des rassemblements ont également été dispersées par la force en début d’après-midi à Tanger et à Tétouan, au nord du Maroc.
Gracié pour son appartenance aux services secrets espagnols ?
Selon le média indépendant marocain Lakome, Daniel Galvan, le pédophile, serait un espion espagnol d’origine irakienne, ce qui expliquerait sa rapide libération en dépit de la gravité des faits qui lui ont valu d’être condamné. «C’est sur l’insistance des services de renseignements espagnols que le cabinet royal l’a mis sur la liste des graciés», explique une source proche du dossier citée par le site d’informationsLakome. De son côté, Mustapha Ramid, ministre de la Justice a affirmé dans un communiqué que Daniel Galvan a été libéré pour des «raisons d’intérêt national».
Officiellement, Daniel Galvan prétend avoir quitté l’Irak en 1984 pour s’installer en Espagne, avant de devenir professeur au département des «sciences océaniques» dans la région de Murcia. Mais selon un journaliste d’«El Pais» qui a tenté de retracer le parcours espagnol du pédophile, il n’y a tout simplement pas trace d’un Daniel Galvan ayant enseigné dans une université de la région de Murcia. Une situation qui rend crédible son appartenance aux services secrets espagnols.
Le ministre de la Justice Mustapha Ramid a confirmé la grâce royale, mais a estimé qu’il n’était «pas habilité à la commenter». «Cet individu fera l’objet d’une extradition, et il sera interdit d’entrée au Maroc», a-t-il précisé.
Le Maroc a été confronté à plusieurs affaires de pédophilie au cours des derniers mois. En juin, un Britannique soupçonné de pédophilie avait été interpellé à Tétouan (nord). En mai, un Français de 60 ans avait été condamné à 12 ans de prison ferme par un tribunal de Casablanca pour des actes pédophiles.
Maroc : 16 membres de la garde royale meurent en tombant dans un ravin
le Samedi 10 Août 2013 à 16:50
Par Clara Beaudoux
Au nord du Maroc, seize membres de la garde royale ont été tués samedi avant l’aube dans un accident de la route près d’Al-Hoceima. 42 autres ont été blessés. Ils devaient préparer une visite du roi Mohammed VI prévue dans cette région dans les prochaines 24 heures.
Leur véhicule est tombé dans un ravin profond de 200 mètres. Les membres de la garde royale marocaine se rendaient de Tétouan à Al-Hoceima, dans le nord du pays, pour préparer une visite sur place du roi Mohammed VI. Bilan de l’accident : seize morts et 42 blessés.
Dans un communiqué le souverain a présenté « ses condoléances aux victimes innocentes ainsi qu’aux blessés » et indiqué qu’il prenait « en charge personnellement les frais des obsèques des personnes décédées et l’hospitalisation des blessés ». Mohammed VI présidera samedi à Rabat la cérémonie d’allégeance annuelle correspondant au 14e anniversaire de son accession au trône.
Vidéo d’Aqmi sur le Maroc: un journaliste arrêté, Rabat va poursuivre El Pais
RABAT – Les autorités marocaines ont interpellé mardi un responsable d’un site local d’informations et annoncé des poursuites en Espagne contre le quotidien El Pais, à la suite de la diffusion d’une vidéo d’Al-Qaïda appelant à commettre des attentats dans le royaume.
Mardi matin, Ali Anouzla, directeur de la publication de la version arabophone de Lakome –un site qui compte aussi une version française–, a été interpellé à Rabat. Les unités centrales d’ordinateurs ont par ailleurs été saisies lors d’une perquisition dans les locaux de Lakome, selon des journalistes sur place.
Le procureur général du roi a indiqué dans un communiqué que M. Anouzla avait été arrêté après la diffusion par le journal électronique d’une vidéo attribuée à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), comprenant un appel clair et une incitation directe à commettre des actes terroristes au Maroc.
Les procédures judiciaires adéquates seront appliquées à la lumière des résultats de l’investigation, a-t-il ajouté.
En début de soirée, le journaliste se trouvait toujours en garde-à-vue à Casablanca, selon des proches. Il pourrait être poursuivi dans le cadre d’une loi antiterroriste.
Dans un communiqué distinct, le ministère de la Justice a de son côté annoncé que le gouvernement marocain allait porter plainte, en Espagne, contre le quotidien El Pais, pour avoir diffusé cette même vidéo d’Aqmi sur son site internet.
D’après le texte, le ministre de la Justice, Mustapha Ramid, a contacté son homologue espagnol, Alberto Ruiz-Gallardon, pour lui faire part de la préoccupation de Rabat.
Intitulée Maroc: le royaume de la corruption et du despotisme, la vidéo, diffusée la semaine dernière par Aqmi, était accessible à partir du site arabophone de Lakome via un lien renvoyant sur celui d’El Pais. Il était en revanche directement accessible sur la version française.
D’une quarantaine de minutes, cette vidéo d’Aqmi fustige la monarchie marocaine et appelle au jihad.
Elle a depuis été supprimée par Youtube pour non-respect des règles en matière de violence.
Sur son site internet, Lakome a exprimé son incompréhension à la suite de l’arrestation d’Ali Anouzla, notant avoir précisé dès le départ qu’il s’agissait d’une vidéo de propagande. Il a également avancé que la diffusion de vidéos d’Al-Qaïda était une pratique constatée dans les médias internationaux.
Connu pour ses prises de position critiques à l’encontre des institutions marocaines, dont la monarchie, M. Anouzla a déjà fait l’objet de poursuites judiciaires par le passé.
Il a reçu le soutien du mouvement pro-réformes du 20-Février, né durant le Printemps arabe, qui a appelé mardi dans un communiqué à sa libération sans condition.
Un sit-in de protestation est prévu mercredi (17H00 GMT) à Casablanca.
Dans un communiqué, le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM), tout en évoquant le respect de la liberté d’expression, a pour sa part estimé que celle-ci devait être exercée dans le cadre du respect de l’éthique.
Le Maroc a été la cible de plusieurs attentats ces dix dernières années, dont ceux de Casablanca en mai 2003. Perpétrés par 12 kamikazes, ils avaient fait 33 morts.
Les autorités annoncent régulièrement le démantèlement de cellules terroristes, la plupart liées à Al-Qaïda.
(©AFP / 17 septembre 2013 20h10)
Maroc: les islamistes partagent le pouvoir dans le nouveau gouvernement
Publié le 10.10.2013, 18h19 | Mise à jour : 23h24
Il aura mis plus de deux mois pour présenter son nouveau cabinet, après le départ de six ministres de son principal allié, le vieux parti Istiqlal, en juillet 2013. Le chef du gouvernement marocain, l’islamiste Abdelilah Benkirane, l’a finalisé mercredi soir.
Mohamed VI a donc nommé, jeudi, un nouveau gouvernement conduit par le même Benkirane. La cérémonie officielle a eu lieu au palais royal de Rabat.
Lâché par les ministre de l’Istiqlal, dont le parti lui reproche son «autoritarisme», Benkirane a fini par s’appuyer sur le Rassemblement national des indépendants (RNI), ennemi connu du PJD de Benkirane, en lui offrant plusieurs ministères, dont celui des Affaires étrangères, détenu jusqu’à présent par l’islamiste Saâdeddine El Othmani. Il est remplacé par Salaheddine Mezouar, le chef du RNI. Le poste de l’Economie et des Finances revient à Mohamed Boussaid, indépendant. L’ancien ministre de l’Education, Mohamed El Ouafa, a lui été remplacé par Rachid Belmokhtar.
Six femmes au lieu d’une dans le précédent gouvernement
Ce nouveau gouvernement dont l’annonce a été reportée plusieurs fois comprend six femmes, contre une seule dans l’ancienne équipe. Ce remaniement intervient trois mois après le retrait en juillet dernier de l’Istiqlal, le principal allié des islamistes du Parti justice et développement (PJD) dans l’ancienne coalition gouvernementale.
Le PJD, cantonné durant des décennies dans l’opposition avant de remporter un succès historique lors des législatives de novembre 2011 dans le contexte du Printemps arabe, s’est retrouvé fragilisé par le départ de l’Istiqlal. Le parti a dû faire de sérieuses concessions pour convaincre le Rassemblement national des indépendants (RNI) de faire partie de la nouvelle coalition gouvernementale en obtenant des ministères régaliens.
Le roi Mohammed VI doit s’exprimer, vendredi, devant les députés à l’ouverture de la session d’octobre du Parlement. En minorité dans l’actuel gouvernement remanié, les islamistes doivent surtout mener d’importantes réformes économiques, dans un pays qui a connu en 2012 une aggravation de son déficit (plus de 7% du PIB), et où l’emploi des jeunes reste un enjeu économique majeur.
Le chômage, l’éducation et les jeunes…
Les jeunes «demeurent confrontés à certaines contraintes dans leur vécu ou dans leurs perspectives d’avenir», avait déclaré le roi en août à propos de la réforme de l’enseignement, réclamant des «des stratégies propres à préparer nos jeunes pour des lendemains meilleurs».
Le problème du chômage des jeunes est également évoqué par M. Mezouar, avec lequel le chef du gouvernement islamiste Abdelilah Benkirane avait mené l’essentiel des tractations. «Le nouvel exécutif devrait répondre aux attentes des citoyens, oeuvrer particulièrement en faveur des jeunes et lutter contre les disparités sociales», a indiqué le nouveau ministre des Affaires étrangères après la nomination du nouveau gouvernement. Ce gouvernement est plus étoffé que le précédent, avec 39 ministres contre 31.
Le roi du Maroc demande au MNLA de « rester ouvert au dialogue » avec Bamako .
Samedi, 01 Février 2014 12:39 AEM – AFP
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BAMAKO, Mali – Le roi du Maroc Mohamed VI demande au Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touarègue malienne) de « rester ouvert au dialogue politique » avec Bamako, indique un communiqué de ce mouvement transmis samedi à l’AFP.
Le MNLA « informe l’opinion nationale de l’Azawad (nord du Mali) et l’opinion internationale qu’une délégation » de ce mouvement, « présidée par son secrétaire général, Monsieur Bilal Ag Chérif, a été reçue en audience ce vendredi 31 janvier par sa Majesté le Roi Mohamed VI du Maroc », indique ce communiqué.
Le dirigeant marocain « a demandé à la délégation du MNLA de continuer à rester ouvert au dialogue politique. La délégation du MNLA a réaffirmé (au roi du Maroc) toute sa disponibilité et son attachement à une solution politique durable au conflit » entre ce mouvement et le gouvernement malien.
Le MNLA a récemment, à Alger, claqué la porte d’une rencontre « exploratoire » entre différents groupes armés du nord du Mali, organisée par le gouvernement algérien.
Le gouvernement malien a signé en juin 2013 avec les groupes armés du nord du nord du Mali les accords de Ouagadougou, qui ont permis l’organisation de l’élection présidentielle sur tout le territoire, mais ils tardent à être appliqués.
Les rebelles touareg ont été des alliés des islamistes armés qui ont occupé le nord du Mali pendant plusieurs mois en 2012, avant qu’une intervention internationale, dirigée par la France et toujours en cours, ne chasse les jihadistes des grandes villes de cette partie du pays.
Interrogé samedi par l’AFP au sujet de la rencontre entre Mohamed VI et des responsables rebelles touareg, un ministre malien, qui s’est exprimé sous le sceau de l’anonymat, a déclaré que « le Maroc est un important allié du Mali dans la région. Ce n’est donc pas du tout étonnant que le roi (Mohamed VI) aide aussi de son côté à apaiser la situation dans le nord du Mali ».
Le dirigeant marocain a été en septembre 2013 invité d’honneur d’une cérémonie marquant le début du quinquennat du président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, élu à l’issue de l’élection présidentielle de juillet-août.
« La malédiction pétrolière » Par : Y.Mérabet
Un peuple castré et ses richesses volées
L’Algérie un beau pays, fée du bassin méditerranéen, de son vaste désert jailli cet or noir au pouvoir magique. Un pays veillant, et fière et enthousiasmé de sa jeunesse. L’enthousiasme de notre jeunesse, son énergie et l’élan formidable insufflés par la fin de cent trente-deux années cauchemaresques, offre aux algériens autant d’atouts pour vivre dans la joie et le bonheur. Les revenus de la manne pétrolière, judicieusement utilisés, devaient lui permettre d’affronter les affres de la misère et du sous-développement et de prendre à bras-le-corps les problèmes de la reconstruction du pays. Le destin des Algériens est lié à l’histoire de son pétrole, cette richesse divine, devait servir à son bonheur et non à son péril. Et on ne fait que constater, plus d’un demi-siècle plus tard, que le bonheur de ce peuple lui a été volé par ses dirigeants et que le pays est devenu un enfer, tandis que le sort de millions d’Algériens n’est que mal vie et souffrances, voire sang et larmes. Pourquoi ce don du ciel qui casse joie et bonheur est-il devenu source de malheurs? Rien à faire devant cette « malédiction pétrolière » venue du ciel, sinon d’essuyer ses larmes de panser ses blessures et d’attendre le tarissement de tous les gisements pétroliers pour que cette malédiction disparaisse. L’Algérie est malade de ses dirigeants, pas de son pétrole, ni encore de l’usurpation des terres à ses authentiques propriétaires devenu un tribut de guerre (ghanima). Ces dirigeants despotiques se sont emparés du pouvoir par la force des armes devant très tôt au lendemain de l’indépendance, Un pouvoir familial illégitime de successeurs corrompus qu’ils ne veulent pas encore pas remettre le pouvoir à son propriétaire légitime, le peuple ? Un pouvoir en péril qui sombre dans le cycle infernal et perpétuel et qui fait de nos des hydrocarbures et de nos terres son bien personnel. C’est pourquoi l’Algérie n’est aujourd’hui ni une république démocratique ni populaire, ni même une république à ce que proclame son nom officiel. La malédiction n’est pas dans son pétrole, mais dans le système de gouvernance, qui attribue tout le pouvoir à un homme éventail dirigé par à un clan d’hommes invisible. Cette malédiction s’incarne dans le mode de transmission de ce pouvoir scindé en deux clans , celui de l’entourage du président élu plus ou moins démocratiquement par le peuple et de l’autre partie qui se proclame être l’authentique « famille révolutionnaire », c’est elle qui gouverne le pays de long en large .Cette phalange de hors la loi , est une mafia politico-économique des affaires natif d’une région du pays bien déterminée, qui détient le pouvoir, depuis la nuit des temps. Elle gomme et dégomme, place et déplace les walis, les ministres et les Chefs d’Etat, peut créer ou éteindre les feux des conflits et se sert se sert de l’argent du peuple, ils règnent en maitre. Les affaires de corruption dénoncées à la justice aboutissent se terminent souvent par un non-lieu ou se font trainer sur des interminables ‘moudayala’ qui s’étalent sur des décennies, (le temps qu’ils soient archivées après 10 ans), pour deux mandats maximum d’un pouvoir présidentiel. Cette remarquable conspiration a pour but de protéger le pillage de nos richesses nationales par ses dirigeants. L’évolution des choses a fait qu’en Algérie, les différents dirigeants qui se sont succédés, se sont de plus en plus accaparé des ressources en hydrocarbures du pays en les utilisant comme leur bien personnel que pour le bien être de la population. Ces dirigeants amassent de fantastiques fortunes qu’ils placent dans des investissements un peu partout dans le monde.
Pour ce qui est de la corruption à Sonatrach cela apparaissait beaucoup plus clair après la disparition du Président Boumediene et de la continuité du régime dictorial du Président Chadli Bendjedid, alors le pouvoir pétrolier commença à se transmettre entre de main en main entre des gens malhonnêtes. En 1979, Chadli Bendjedid ouvrit les portes de la corruption généralisé à la portée de tout le monde, une façon de faire baigner toutes les affaires de corruption dans le chaos qui permettra de brouiller les pistes à l’investigation judiciaire..
Ancrées dans la mémoire des algériens, les lourdes affaires de corruption de Sonatrach , reviennent à chaque fois nous rappeler que la courroie de confiance collective est rompue. L’incertitude est un manque de confiance, mais aussi un frein à son épanouissement de la société civile, puisqu’elle affecte use inexorablement la capacité de récupérer, une nation en péril. lation entre a ; ce comme un éclat de soleil raviver mirage au galop, après que nous soyons rassuré d’un quatrième mandat et la réconciliation des deux clans ! Les Etats-Unis, l’Italie et la Suisse sont très actifs dans l’affaire de corruption entre Sonatrach et le groupe italien ENI-Saipem, scandale qui n’a pas encore tout révélé. Ces pays, les Etats-Unis plus particulièrement, ont entre les mains un redoutable moyen de pression sur le pouvoir algérien, pouvoir concerné, impliqué au premier chef et mis à nu !
Rente pétrolière et corruption
Plus de cinquante ans après l’indépendance, rien n’a était fait pour prévoir l’après-pétrole, le peuple algérien dépend toujours pour sa survie à 98 % de la rente pétrolière. Au point que, depuis les années 1980, la vie politique du pays est largement déterminée par les fluctuations de leurs prix sur le marché international, sans tenir compte du suivi du ‘Peack-oil’, c’est-à-dire le renouvellement de nos réserves pétro-gazières. Quand ces prix augmentèrent en 1980, le régime stoppa net tout investissement sur l’exploration des hydrocarbures et la diversification de notre économie. Les dirigeants algériens de l’époque se mirent à importer tout et n’importe quoi, y compris le superflu, aux seules fins d’asseoir sa popularité, le peu d’industries hors-hydrocarbures ont été la plus part fermés, les plus lucratives c’est la mafia qui s’en est accaparé. En 1988, la chute des prix a débouché sur des émeutes et des révoltes populaires, brisées au prix de la mort et de grands dégâts matériel. Plus tard, durant les années 2006-2007 les prix du pétrole atteignirent des sommets à 140 dollars, le régime se mit à rêver de mettre en chantier les projets sociaux-culturels, 1 million de logements, une autoroute Est-Ouest et gigantesque mosquée pour s’attirer des grâces. Le pétrole algérien a permis aux dirigeants algériens de peser longtemps sur la scène politique internationale. L’image que devons retenir de pays révolutionnaire et de leader du tiers monde des années 60, s’est ternie en se transformant en un paravent hypocrite de puissants renégats pétroliers. Ils ont utilisé en sous-main les milliards de dollars des hydrocarbures afin d’acheter le silence des grandes puissances mondiales sous la dérive de la justice et de la démocratie. Derrière tous ces discours grandiloquents de lutte contre la corruption, des pots-de-vin exorbitants puisés dans la manne pétrolière, de transfert de fonds blanchis par le biais d’El-Khalifa, sont allés progressivement garnir les comptes bancaires des hommes du régime à l’étranger. Selon les premières investigations ces transferts de fonds et ces pots-de-vin ont été versés sur des comptes détenus à la Habib Bank, domiciliée à Zurich, en Suisse, à la filiale d’Habib Bank basée à Dubaï, aux Emirats arabes unis ainsi que sur des comptes domiciliés à la Barclays Bank, toujours à Dubaï
Si on revient un peut en arrière, que c’est Houari Boumédiene qui a présidé la destiné du pays et sa descente à l’enfer, il a inoculé, juste après son coup d’état du 19 juin 1965, le virus du despotisme et de la tyrannie ainsi la personnalisation du pouvoir. La terreur qu’exercer Boumédiene et son clan sur une population fatiguée par suite d’une longue et périlleuse lutte de libération, au prix de 1 500 000 morts.
Au-delà des clans du pouvoir, plusieurs couches de la société ont été contaminées, afin que ce métastase de propage pour entrainer un changement su comportement humains et que la corruption devienne monnaie courante dans la vie quotidienne de l’Algérien. Il est aujourd’hui ancré dans les esprits de nos enfants en particulier, que seuls les pots-de-vin permettent de régler les questions de la vie quotidienne, qu’il s’agisse de la recherche u d’un emploi, de la réussite à un concours, de l’obtention d’un diplôme, de la délivrance d’un simple document administratif ou une fosse tombale au cimetière de Sidi M’hamed. Le régime instauré a également franchi un pas dans la destruction des valeurs morales du peuple algérien, que d’autres avant eux avaient un tant soit peu préservées. Aux fins d’assouvir leur soif de pouvoir, ils ont foulé les pieds aux fonds baptismaux de l’histoire pour nous ‘berbériser’ de force.
Journaliste indépendant
Association Algérienne des Relations Internationales (119,Bd Didouche Mourad, Alger centre)
http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/ComprendreContextePop?codePays=DZA&annee=1962
Le bon sens vient tranquillement de l’étude démographique ! Comment peut-on progresser avec une telle démographie visiblement liée à une interprétation mal digérée de textes religieux.
( Que l’on se rassure l’Algérie n’est pas seule en cause dans cette affaire délirente de « babyboom » postcolonial
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