Un malheur n’arrive jamais seul pour la France …
Alors que le pays est endeuillé par la catastrophe ferroviaire de Brétigny, accident secouant la population toute entière, l’agence de notation financière Fitch Ratings vient de rétrograder vendredi la France de AAA+ à AA+. Le tout assorti d’une perspective « stable », pendant « les deux années à venir ».
Arguments invoqués par Fitch pour justifier sa position : les incertitudes qui planent sur les perspectives de croissance de l’Hexagone, rendant les objectifs du gouvernement Ayrault de plus en plus difficilement atteignables.
L’agence de notation pointe également les interrogations persistantes à court et moyen termes sur l’évolution de la production, du chômage et du déficit de l’Etat. Tout en affichant ses divergences avec le gouvernement quant aux prévisions de croissance.
Si le gouvernement français s’attend à une croissance de 0,1 % en 2013, 1,2 % en 2014, et 2 % en 2015 et 2016, Fitch table pour sa part sur une contraction de l’économie française de 0,3 % en 2013, puis sur une croissance de 0,7 % en 2014 et de 1,2 % en 2015.
L’agence de notation est également en désaccord avec Paris sur les prévisions de déficit budgétaire. Fitch prévoit ainsi un déficit au-dessus de 3 % du PIB jusqu’en 2014, pour passer à 1 % du PIB en 2017. Le gouvernement tablant quant à lui sur un déficit de 2,9 % du PIB puis à 0,7 % pour ces mêmes périodes.
A l’annonce de la nouvelle, le ministre de l’économie Pierre Moscovici a pris acte de cette dégradation tout en réaffirmant « la détermination du gouvernement à poursuivre la réduction des déficits publics, le rétablissement de la compétitivité et le redressement de l’économie française pour soutenir la croissance et l’emploi ».
Pierre Moscovici estime par ailleurs que « la dette française est parmi les plus sûres et les plus liquides au sein de la zone euro, bénéficiant de taux historiquement bas, preuve de la confiance réaffirmée des investisseurs ». L’attitude de ces derniers renforçant « la conviction du gouvernement que sa stratégie est la bonne ».
Le ministère de l’économie tient par ailleurs à souligner que « la notation élevée et la perspective ‘stable' » attribuées par Fitch, « témoignent des atouts bien connus de la France ».
Reste tout de même que l’Hexagone a d’ores et déjà perdu son triple A auprès des deux autres agences de notation. Moody’s lui a en effet octroyé la note Aa1 assortie d’une perspective négative, tandis que Standard and Poor’s lui a attribué un AA+, assorti également d’une perspective négative.
Sources : AFP, AWP
Elisabeth Studer – www.leblogfinance.com – 13 juillet 2013
Après Dexia, l’Etat français devra-t’il recapitaliser (ou nationaliser) le Crédit Agricole et Natixis (sans oublier la Banque Postale et même la Société Générale) en cas de krach obligataire (ou de remonter des taux d’intérêts)?
http://www.zerohedge.com/news/2013-06-26/lhorreur-goldman-finds-europes-two-worst-capitalized-banks-france
Une bombe à plus de 100 milliards d’euros. Selon Natixis, c’est ce que pourrait coûter une hausse des taux de 100 points de base (1?%) aux banques européennes, qui détiennent pas moins de 1.700 milliards de titres publics dans leurs bilans.
Les banques sont aussi face a un problème structurel qui risque d’empirer les choses: avec les nouvelles réglementations, elles ne disposent plus que d’un quart de leurs capitaux pour faciliter les transactions sur les obligations. On se trouve face à un montant record d’émissions obligataires et un montant record investi dans les fonds obligataires alors que la liquidité du marché obligataire est à un plus bas historique. Cela signifie que les spreads vont continuer à s’élargir et aggraver les pertes sur les portefeuilles obligataires.
Il fallait s’y attendre : Après Moody’s et Standard and Poors, Fitch allait devoir à son tour rétrograder la France. Et après tout, c’est normal au vu des perspectives de la France et de toute l’Europe. D’autres grandes nations ont déjà été rétrogradées, au tour de la France donc.
Il faut se remettre les choses dans leur contexte : les agences de notation (qui ont failli en 2007-2008, au paroxysme de la crise des subprimes) émettent un avis, qui ne constitue qu’une orientation que les marchés sont susceptibles de prendre en compte pour calculer le coupon qu’ils souhaiteront appliquer aux bons du Trésor.
Même avec une dette record et un déficit important, l’Etat français reste un débiteur attractif aux yeux des investisseurs. Les placements y sont réputés sûrs. La dégradation par Fitch ne constitue donc pas, à mon sens, un problème. Les marchés avaient déjà pris en compte la situation de notre pays.
En revanche, s’agissant de placements sûrs sur le long terme, les opérations d’investissement immobilier, comme le Duflot ou le LMNP, semblent appropriées (http://www.defisc-et-moi.fr/lp-loi-duflot-2013-register.php).
Livret A?: les banques pourraient obtenir un total de 50 milliards d’euros
Les dirigeants des grands réseaux bancaires ont apprécié d’être enfin reçus à l’Elysée. Ils ont souligné que les nouvelles contraintes qui pèsent sur les banques limitent leur capacité à financer l’économie.
Il aura fallu plus d’un an pour que François Hollande rencontre enfin, vendredi après-midi, les patrons du secteur bancaire français. Sans doute parce que le président de la République voulait d’abord encadrer cette «?finance sans nom et sans visage?» dont il avait fait son principal ennemi durant sa campagne électorale. La loi de séparation et de régulation des activités bancaires définitivement adoptée par le Parlement depuis jeudi dernier, la rencontre le lendemain même entre François Hollande et les membres du comité exécutif de la Fédération bancaire française (FBF) marque une nouvelle étape plus coopérative. Cet entretien d’une heure à l’Elysée «?s’est très bien passé, nos échanges ont été constructifs?», a confirmé l’un d’eux aux «?Echos?». Et d’ajouter sur le ton de la plaisanterie?: «?François Hollande va bientôt devenir un professionnel de la chose bancaire?!?»
D’ailleurs, alors que Bercy a annoncé, dans les heures qui ont suivi la rencontre, la décision de rendre aux banques 30 milliards d’euros de la collecte d’épargne réglementée centralisée à la Caisse des Dépôts , l’exécutif pourrait aller plus loin. Selon nos informations, un bilan de cette mesure est prévu à l’automne. Si la production de crédits aux PME a repris d’ici là un rythme dynamique, les établissements bancaires pourraient obtenir 20 milliards d’euros supplémentaires d’épargne réglementée.
Le ton est donné. Après avoir manié le bâton, le président de la République a désormais hâte de mettre des noms et des visages sur un secteur dont il a absolument besoin pour conforter la reprise économique. Ces noms sont ceux des dirigeants des 6 grands réseaux bancaires français?: Jean-Paul Chifflet, directeur général du Crédit Agricole et président de la FBF, Jean-Laurent Bonnafé, directeur général de BNP Paribas, Michel Lucas, président de Crédit Mutuel-CIC, François Pérol, président du directoire de BPCE, Séverin Cabannes, directeur général délégué de la Société Générale, qui remplaçait son PDG, Frédéric Oudéa, et Philippe Wahl, président du directoire de La Banque Postale. François Hollande les a tous conviés pour s’assurer que leurs établissements sont bien prêts à financer l’économie à hauteur de ses besoins.
Des marges de manoeuvres limitées
Le sont-ils?? Officiellement oui. Ils ont d’ailleurs souligné que leurs encours de crédit n’avaient cessé de progresser. Mais cette rencontre était pour les banquiers l’occasion de reprendre la main sur leur destin. Ils estiment en effet que les réformes prudentielles, réglementaires et fiscales variées, dont ils ont fait les frais ces derniers mois, limitent considérablement leurs marges de manœuvre. Selon eux, il faut mettre un terme à ce «?bank bashing?» afin que «?les banques puissent faire ce qu’elles ont envie de faire et qui est leur métier?: l’économie. Cela est vital pour notre pays, pour l’emploi et pour la croissance?», a insisté Jean-Paul Chifflet à sa sortie de l’entretien.
Jusqu’ici cette mise en garde ne portait pas parce que les besoins de financement des entreprises étaient moindres du fait de l’environnement récessif. Le mois dernier, les encours de crédits aux PME stagnaient voire diminuaient pour les entreprises de taille intermédiaire (– 1,9%). Mais si leur appétit d’investissements retrouve des couleurs avec la reprise, les banques assurent que leurs contraintes seront trop fortes pour qu’elles puissent honorer toutes les demandes de crédit. Or François Hollande veut non seulement croire à ce scénario mais il veut aussi le faire vivre. Pour cela, il est prêt à tendre la main aux banques.
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0202908736400-francois-hollande-ouvre-une-nouvelle-ere-de-partenariat-avec-les-banques-588086.php
« Mais si leur appétit d’investissements retrouve des couleurs avec la reprise » Oui en fait c’est la version « hollandaise » on attend la reprise, mais en aucun cas on ne doit se anticiper le choc qui se prépare.
Je pense exactement le contraire pour une raison très simple, c’est exactement ce type de propagande pseudo financière qui a conduit mes ancêtres a utiliser partiellement le crédit pour effectuer l’achat d’entreprises concurrentes dans un contexte presque identique.
Le résultat dans un début de crise, comme nous le connaissons actuellement, sera le même que celui d’hier. Visiblement « conseilleur n’est pas payeur »!!
Une seule chose est à surveiller pour mettre ses liquidités 10 mn dans ce circuit truqué c’est « d’analyser » la tête des dirigeants de la FED, pour essayer de savoir ce qu’ils publient comme monnaie sous la table.
Les banques européennes ont un levier comparable à celui des américaines
Une étude de la FDIC aux Etats-Unis relativise l’avance supposée des poids lourds de Wall Street par rapport à leurs concurrentes
Le sujet a fait jaser les régulateurs bancaires lors du G20 Finances du week-end dernier. Quelques jours après l’annonce par la Fed de l’adoption des règles de solvabilité Bâle 3 aux Etats-Unis et d’un projet de ratio de levier plus contraignant pour les établissements systémiques, les Américains arrivaient en position de force.
Les huit plus grandes banques du pays devront respecter un ratio minimum de 5% de fonds propres par rapport au bilan, et de 6% pour les filiales bénéficiant de la garantie des dépôts. De quoi relancer une thèse bien connue depuis le début de la crise: les banques américaines ont pris à bras-le-corps la question de la solvabilité et du nettoyage des bilans, là où les européennes repoussent le problème à plus tard.
La réalité des chiffres est pourtant plus nuancée. La FDIC (Federal Deposit Insurance Corp), l’un des superviseurs bancaires américains, donc peu suspect de sympathie pro-européenne, a calculé les ratios de levier des banques systémiques mondiales. Et pour les comparer, elle s’est efforcée de recalculer les actifs des géants de Wall Street en normes comptables internationales (IFRS). Les normes américaines US GAAP minorent en effet la taille des bilans bancaires car elles autorisent la compensation de tous les dérivés et du collatéral qui sont traités avec la même contrepartie.
Résultat, l’écart de levier entre les banques américaines et les autres n’est pas si flagrant. Le ratio moyen est de 3,88% pour les premières à fin 2012, contre 3,61% pour les secondes. Le passage des US GAAP aux IFRS fait gonfler de 50% à 80% les actifs des Bank of America et autres Goldman Sachs.
Les calculs de la FDIC font apparaître quelques cas particuliers. Outre-Atlantique, avec un leverage ratio de 2,55%, Morgan Stanley ne respectait pas à fin 2012 la barre des 3% prévues dans les règles de Bâle 3, dont l’approche tend à gommer l’avantage comptable américain. Côté européen, Deutsche Bank apparaît clairement en position de faiblesse avec un ratio de 1,63%. Depuis, la banque allemande a réalisé fin avril une augmentation de capital de 3 milliards d’euros, et pourrait annoncer un nouveau plan de réduction de son bilan, selon le FT du 22 juillet. Le groupe Crédit Agricole, la Société Générale et UBS sont aussi sous les 3%, tandis qu’à l’autre bout du spectre, HSBC dépasse les 5%.
Vivarte ne respecte pas certaines conditions de prêts
Le français Vivarte, détenu par le groupe de capital-investissement Charterhouse, ne respecte pas certaines des conditions qui entourent 3,43 milliards d’euros de prêts, a-t-on appris mardi de sources bancaires.
Vivarte est la maison-mère d’un certain nombre de marques telles que Chevignon, Naf Naf ou encore Kookaï, mais également des chausseurs André, Minelli ou San-Marina.
La holding a été rachetée en 2007 par Charterhouse avec la garantie d’un emprunt de 3,43 milliards d’euros. Le groupe britannique a renégocié en mai 2012 les conditions de ce prêt, obtenant notamment un allongement de deux ans des maturités.
Le climat économique défavorable a toutefois plongé Vivarte dans des difficultés telles qu’il s’interroge sur ses capacités à honorer ses dettes, ont indiqué les sources bancaires.
Le groupe a averti ses créanciers qu’il ne respectait plus les ratios de leverage prévus et certaines clauses d’intérêt. Il précisera en temps voulu ce qu’il entend faire pour remédier à ces problèmes, ont dit les sources bancaires.
Chartehouse a refusé de commenter ces informations et Vivarte n’était pas disponible dans l’immédiat.
Selon les sources bancaires, Chartehouse n’a pas l’intention d’injecter les liquidités qui pourraient soutenir Vivarte et pourrait le laisser déposer le bilan.
http://www.challenges.fr/economie/20130716.REU8480/vivarte-ne-respecte-pas-certaines-conditions-de-prets.html
Il ne manque que le nom des sources bancaires qui vont devoir s’asseoir sur un prêt de 3.43 milliards d’euros.
Que dire des « trous noirs » placés sous le tapis dans des structures nationalisées?
Il n’y a plus un établissement français privé dans le Top 50 mondial des banques les plus solides
Il n’y a plus une seule banque française privée dans le classement du magazine Global Finance des banques les plus solides au monde. Seule la Caisse des dépôts, une banque publique, est parvenue à se maintenir en septième position.
Les banques françaises privées ne font plus parties des 50 banques les plus solides au monde, selon le classement biannuel du très sérieux magazine Global Finance.
Il n’en restait plus qu’une lors du dernier classement : le Crédit Mutuel, qui depuis a vu sa note dégradée d’un cran à de A+ à A par l’agence de notation Standard & Poor’s. Cet évènement a clairement joué dans la disparition de la banque française du classement puisque pour effectuer son palmarès, le magazine a classé les banques en fonction de la qualité de leurs actifs et des notations -attribuées par les agences Moody’s, Standard & Poor’s et Fitch- de leurs lignes de crédit à long terme. Le Crédit Mutuel était 38ème lors du précédent classement.
La Banque Postale disparaît aussi
La Banque Postale, à capitaux 100% publics, a également été éjectée par le magazine alors qu’elle était 44ème lors du classement publié en mars dernier. Il faut dire que le 3 juillet, Standard & Poor’s a abaissé d’un cran la note de sa dette subordonnée -qui correspond aux créances dont le remboursement, en cas de liquidation, n’intervient qu’après celui des autres dettes- à BBB. Ce, tout en confirmant la note A+ de la banque mais assortie d’une perspective négative. « Nous pensons qu’une récession économique prolongée en France conjuguée à l’environnement opérationnel difficile du secteur pourraient faire obstacle au renforcement de la rentabilité de la Banque Postale et à sa diversification », indiquait ainsi S&P début juillet.
La Caisse des Dépôts reste en revanche fidèle au poste à la 7ème position, grâce notamment à ses liens étroits avec l’État français.
BNP Paribas dégradée en octobre dernier
La disparition des banques privées tricolores était en fait à prévoir. L’année passée déjà, trois banques hexagonales étaient sorties du classement : la Société Générale, 35ème en 2011, le Crédit Agricole, 21ème, et LCL, 27ème. BNP Paribas était encore présent mais perdait 32 places et se retrouvait 47ème… pour ensuite disparaître après la dégradation de sa note de solvabilité financière en octobre 2012 par S&P. Seuls le Crédit Mutuel et la Banque Postale avait fait mieux en 2012 qu’en 2011, passant de la 39ème à la 36ème place pour le premier et entrant à la 43ème place pour la seconde.
Deux nouvelles banques américaines apparaissent
Pour le reste, les vingts premiers du classement les mêmes qu’il y a 6 mois. Il est donc toujours dominé par des banques européennes. Le « Top 10 » comprenant, outre la CDC, quatre Allemandes, trois Néerlandaises, une Suisse et une Luxembourgeoise. Les banques publiques trustent comme toujours les premières places du classement. L’Allemande KfW bankengruppe se positionne en tête, suivie par la banque néerlandaise BNG et la suisse Zürcher Kantonalbank.
Du côté des petits nouveaux, deux banques américaines font leur entrée dans le classement – AgriBank et AgFirst, qui s’adjugent la 34ème et la 39ème place -, ainsi que la japonaise Bank of Torkyo-Mitsubishi UFJ (50ème), précédée de LGT Bank du Lichtenstein. La banque de Hong-Kong Hang Seng bank fait une entrée fracassante à la 22ème place alors que la Korea Developpement Bank ( 43ème) émerge 6 mois après deux de ses compatriotes.
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/20130829trib000782242/il-n-y-a-plus-un-etablissement-francais-prive-dans-le-top-50-mondial-des-banques-les-plus-solides.html
Les banque US sont des structures identiques aux blockhaus du mur de l’Atlantique, construites sur du sable, elles finiront leur carrière dans la pente. Que ceux qui veulent jeter leurs billes dans la mer ne se gênent surtout pas!
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