Sénégal / USA : AFRICOM et USAID en atelier à Dakar sur la sécurité au Sahel

Mine de rien, les Etats-Unis  ne seraient-ils  pas  en train de se rapprocher un peu plus du Sénégal ? Le pays étant proche du Mali et de ses matières premières, et étant lui-même  doté de richesses telles que pétrole et uranium ? Qui sait … N’oublions  pas qu’il y a quelques mois à peine,  Washingtown  envisageait d’installer une base américaine  de l’AFRICOM au Sénégal.

Certes, depuis, Abdoulaye Wade a du céder le pouvoir au nouveau Président sénégalais Macky Sall. Lequel, géologue de formation et ancien ministre des Mines pourrait devenir un  nouveau roi du pétrole  … Chose qui n’a pu «échapper»  aux majors pétrolières US, telle que Hunt Oil, d’ores et déjà présente dans le pays.

Quoiqu’il en soit, a démarré lundi à Dakar  un atelier sur « le rôle de la sécurité et du développement dans la lutte contre l’extrémisme violent dans le Sahel« . Atelier à l’initiative de l’ambassade des Etats-Unis et du gouvernement du Sénégal nous dit-on, mené en partenariat avec le Centre d’études stratégiques de l’Afrique (ACSS).

La cérémonie d’ouverture sera présidée  par Lewis Lukens, ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, et le général Pathé Seck, ministre sénégalais de l’Intérieur, en présence d’ Ahmédou Ould-Abdallah, président du Centre des stratégies pour la sécurité au Sahel et au Sahara.

Prévu jusqu’au 10 mai, cet atelier regroupera environ 60 participants venant de 13 pays africains, dont des représentants du gouvernement américain et des experts d’organisations internationales telles que le Commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM), et l’Agence américaine pour le développement international (USAID).  Tout de même …

La rencontre ‘’permettra d’aborder le rôle des programmes axés sur le développement pour trouver des solutions aux problèmes de sécurité dans la région du Sahel’’, ajoute-t-on de source diplomatique. Précisant que ‘’les experts examineront les moyens de coordonner les efforts pour trouver des solutions à long terme pour préserver la sécurité, la paix et la stabilité des citoyens dans une région qui a longtemps souffert de groupes extrémistes violents’’.

– USA / Sénégal : partenariat renforcé, voire implantation d’une base de l’AFRICOM ?

Rappelons  que le 21 avril 2011, le Général américain Carter Ham, tout frais nommé commandant du Commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM) avait effectué pour sa part sa première visite au Sénégal. Au cours de son séjour, il avait été reçu tour à tour par le chef d’Etat major des Forces armées sénégalaises, le général Abdoulaye Fall, le ministre des Forces armées, Bécaye Diop, et le président de la République Abdoulaye Wade. Tout de même …

Petit rappel : basé à Stuttgart, en Allemagne, l’AFRICOM est l’un des six états-majors de commandement géographique du Département de Défense US. Officiellement il oeuvre pour un partenariat fructueux entre les Etats-Unis et 53 nations d’Afrique et pour l’instauration d’espaces de sécurité et de stabilité sur le continent. Des missions qui pourraient être loin d’être totalement désintéressées …

A l’occasion de sa visite, le général américain Carter Ham avait assuré pour sa part que le partenariat entre le Commandement régional américain pour l’Afrique (AFRICOM) et le Sénégal allait « s’accentuer » dans l’avenir.

Bécaye Diop  avait alors indiqué  que l’AFRICOM est « très proche » de l’armée sénégalaise et « échange beaucoup » avec celle-ci pour trouver des solutions aux conflits dans la sous-région. « Sur le plan de la formation, nous souhaitons que ça aille de l’avant. Nous voulons que les échanges soient plus permanents « , avait également précisé le ministère des Forces armées d’alors.

« Le Sénégal n’aura pas le privilège d’accueillir le siège de l’Etat-major d’Africom » affirmait néanmoins en juin 2010 la presse sénégalaise alors que les Etats-Unis avaient laissé entendre qu’ils souhaitaient déplacer les 1300 membres de leur personnel de Stuttgart vers l’Afrique.

– Les Etats-Unis  souhaitent jouer une rôle plus actif  au Mali voisin …

Rappelons également à toutes fins utiles qu’en février dernier, le sénateur américain Chris Coons, président de la sous-commission des Affaires étrangères du Sénat américain pour l’Afrique, avait déclaré à Bamako (capitale du Mali) que les Etats-Unis allaient jouer un rôle militaire plus actif dans le pays. Tout en ajoutant qu’une telle implication n’interviendrait qu’après la tenue d’élections au Mali … contrée voisine du Sénégal.

Reste, que selon Chris Coons, les Etats-Unis ne peuvent pas coopérer directement avec l’armée malienne tant qu’un gouvernement démocratiquement élu n’aura pas remplacé les dirigeants actuels, lesquels ont accédé au pouvoir à la suite d’un coup d’Etat. Une manière comme une autre de forcer la main, Washington pouvant être enclin à influencer le choix d’un candidat …

En janvier dernier, le New York Times indiquait  pour sa part que trois des quatre unités d’élite maliennes à commandement touareg formées par les États-Unis dans les années 2000 étaient passées dans le camp des rebelles lors du conflit de 2012. Nous apprenions ainsi que les Etats-Unis avaient « investi » dans la formation de militaires maliens, lesquels – ironie de l’histoire ou ultime étape d’un plan US proche d’une stratégie du chaos ? – ont retourné leur treillis pour désormais affronter les forces militaires du Mali.

Rappelons en effet que durant les années 2000, et au début des années 2010, des militaires maliens ont été entraînés par des instructeurs américains dans le cadre de l’opération Enduring Freedom – Trans Sahara (OEF-TS ). Opération militaire conduite par les États-Unis et d’autres pays partenaires dans la région du Sahara/Sahel en Afrique, ayant pour but officiel de mener des actions de contre-terrorisme et à réguler le trafic d’armes et le trafic de drogues en Afrique centrale. Autre élément du dispositif : la Joint Task Force Aztec Silence (JTF Aztec Silence), organisation inter-armées dont le but est d’effectuer les missions et de remplir les objectifs de l’OEF-TS, placée sous la responsabilité de l’AFRICOM.

En 2007, le Congrès des États-Unis décide d’allouer la somme de 500 millions de dollars à la Trans-Saharan Counterterrorism Initiative (TSCTI) pour les six années à venir, afin – officiellement – de soutenir financièrement les États africains impliqués dans la lutte antiterroriste contre Al-Qaïda que sont l’Algérie, le Tchad, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, le Nigéria, et le Maroc. Ce programme s’appuie notamment sur l’ancien Pan Sahel Initiative (PSI), plan achevé en décembre 2004 et qui s’était focalisé sur les trafics d’armes et de drogues, ainsi que le contre-terrorisme.

– Macky Sall, nouveau  président et nouveau  roi du pétrole du Sénégal? ?

Rappelons enfin qu’en mars 2012, alors que le presse nous annonçait l’élection de Macky Sall à la Présidence du Sénégal, …. un petit tour sur Wikipedia nous rappelait que le nouvel homme fort du pays, géologue de formation, est lié au secteur pétrolier. Un autre petit tour sur le Web nous apprenant qu’en novembre 2011, AFRICAN Petroleum avait signé avec l’Etat du Sénégal deux contrats de recherche et de partage de production. Le site de Petrosen (Société des Pétroles du Sénégal), nous précisant parallèlement que AFRICAN Petroleum a signé avec l’Etat du Sénégal deux contrats portant sur les blocs de Rufisque Offshore profond et Sénégal Offshore Sud profond.

Plus encore, nous apprenions, en analysant la carte du potentiel et opportunités pétrolières au Sénégal, que sont d’ores et déjà présents sur les lieux : les sociétés Fortesa (basée à Huston USA), Maurel et Prom, Energy Africa, Hunt Oil (USA), Edison, Al Tani et Kampac Oil, lesquelles détiennent d’ores et déjà des permis d’exploration.

En juin 2010, le DG de la société PETROSEN, Amadou Djibril Kanouté, avait déclaré en présentant le Plan stratégique 2008-2012, que les compagnies pétrolières présentes dans le bassin sédimentaire du Sénégal avaient globalement dépensé plus de 125 millions de dollars depuis 2000. Certaines compagnies comme Fortesa, Hunt Oil, Far, Edison ou Tullow Oïl ayant à cette date injecté chacun des montants variant entre 37 et 21 millions de dollars.

Quant à Macky Sall, nouveau président sénégalais, de décembre 2000 à juillet 2001, il a été directeur général … de la Société des pétroles du Sénégal (PETROSEN), dans laquelle il a occupé pendant plusieurs années le poste de chef de la division Banque de données. Il fut également d’avril 2000 à mai 2001 Conseiller spécial chargé de l’Énergie et des Mines de l’ancien Président de la République, Abdoulaye Wade.  De mai 2001 à août 2003, il est ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Hydraulique.

En résumé, un géologue, formé l’Institut français du pétrole, ancien ministre des Mines, ancien directeur général de Petrosen est désormais à la tête d’un pays doté de nouveaux potentiels pétroliers et gaziers, lesquels ont d’ores et déjà attiré moult compagnies …  Lequel pays,  voisin  du Mali,  accueille  depuis le début de la semaine  des hauts militaires et diplomates US.

Officiellement pour parler de «stratégies pour la sécurité au Sahel et au Sahara » …

Affaire à suivre, très certainement …

Elisabeth Studer – www.leblogfinance.com – 6 mai 2013

(23 commentaires)

  1. L’USAID loin d’être neutre ….

    USAID PCE Etude couts de transport sur le corridor Dakar-Bamako

    Submitted by Borderless on Tue, 01/15/2013 – 21:36

    Le but du pre?sent rapport est de faire une analyse des cou?ts de transport terrestre sur le corridor Dakar-Bamako, afin d’aider dans la de?finition de mesures politiques/re?glementaires, physiques et de gestion en matie?re de de?veloppement et de re?duction des cou?ts d’ope?ration sur ce corridor.

    A cet effet, trois chai?nes d’approvisionnement ont e?te? e?tudie?es : l’importation de riz au Se?ne?gal et au Mali, et l’exportation du coton du Mali pour a) e?valuer la circulation actuelle sur ce corridor; et b) e?valuer le cou?t de transport sur ce corridor. Le riz et le coton ont e?te? retenus car figurant parmi les principaux produits agricoles transporte?s sur ce corridor.

    http://www.borderlesswa.com/sites/default/files/resources/jan13/USAID%20PCE%20Etude%20couts%20de%20transport%20sur%20le%20corridor%20dakar-bamako.pdf

  2. De « mieux » en « mieux » … on en reparle au plus tot avec implantation de PEACE Corps US

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    Sénégal : Barack Obama à Dakar en fin juin

    vendredi 17 mai 2013 / par Abubakr Diallo

    Lors de son audience dite de « Solidarité démocratique » à la Maison blanche en compagnie des Présidents malawite Joyce Banda et sierra-léonais Ernest Bai Koroma et du Premier ministre cap-verdien José Maria Pereira Neves, le Président Macky Sall avait invité son homologue américain au Sénégal. Chose promise chose due : Barack Obama sera en visite à Dakar, en fin juin.

    (De notre correspondant à Dakar)

    Dans le cadre d’une tournée africaine, le Président des Etats-Unis, Barack Obama, sera en visite au Sénégal, du mercredi 26 au vendredi 28 juin prochain. L’annonce a été faite par la RFM (radio privée). Cette visite du numéro 1 des Américains influera sur la vie des Sénégalais.

    Déguerpissement des marchands ambulants

    L’on apprend que c’est le Président des Etats-Unis, Barack Obama, qui est la cause des soucis des marchands ambulants de Dakar. En effet, leur déguerpissement serait lié à la visite annoncée de Barack Obama dans la capitale sénégalaise. Selon des informations publiées dans La Tribune, la visite du président américain au Sénégal, serait la raison du soutien du chef de l’Etat, Macky Sall, au maire de Dakar, Khalifa Sall, dans sa volonté de débarrasser Dakar et ses artères de ses marchands ambulants. D’ailleurs, durant le week-end dernier, le centre-ville a été débarrassé de ses tables et autres étals qui jonchaient toutes les grandes artères de Dakar. Les marchands ambulants, orientés vers des sites de recasement, avaient prévu de battre le macadam, avant de renoncer à la dernière minute. Toutefois, la tension reste vive, avec notamment les forces de l’ordre déployées dans les artères de Dakar.

    Des agents de la sécurité sénégalaise au FBI

    La sécurité de Barak Obama et celle de sa famille sont les premières préoccupations de Macky Sall, selon le site derniereminute.sn. Il avait d’ailleurs pris cet engagement conditionnant l’acceptation de la visite du Président américain à Dakar.
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    Pour matérialiser cela, Macky Sall a envoyé,
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    sur la demande du FBI,
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    des agents de sécurité aux États-Unis pour une meilleure formation.
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    C’est un nombre important d’agents, notamment de la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP) et du Groupement d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) qui sont en formation aux Etats-Unis depuis bientôt deux semaines, apprend-on du site sunuker.com.
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    Il s’agit également à cette occasion d’échanger avec la sécurité rapprochée du Président américain Barack Obama. Le pensionnaire de la Maison blanche sera accompagné de son épouse Michelle Robinson Obama et de ses filles Malia (15 ans) et Natasha (plus connue sous le prénom de Sasha, 11 ans).

  3. DAKARACTU.COM – Que le régime en place se le tienne pour dit! Les libéraux entendent coûte que coute démontrer au chef de l’Etat Yankee, en l’occurrence Barack Hussein Obama « que le pays va mal », pour reprendre leurs termes.
    En effet, selon une source proche du Pds, l’Assemblée Générale de la fédération des libéraux de Pikine tenue hier, a proposé au Comité Directeur la tenue d’une marche de protestation, à l’occasion du séjour d’Obama au Sénégal. Ce, aux fins précisent-ils, « de protester contre la restriction des libertés au Sénégal, par le régime en place ». Auront-ils cette latitude? Wait and see…

  4. Afrique: Africom go Home ! Assaut canadien contre des frappes militaires américaines à partir d’une base africaine

    En marge du jubilé cinquantenaire de l’unité africaine, un groupe panafricaniste lance les hostilités contre le projet militaire africain défendu par l’administration Obama.Basé jusque-là à Stuttgart en Allemagne, le Commandement militaire des États-Unis pour l’Afrique, Africom, pourrait s’installer définitivement en Afrique d’ici fin 2013.Lancé par George W. Bush Jr., ce système prétend défendre les États africains contre les menaces transnationales .

    La base africaine accueillerait donc, dès cette année, le dispositif positionné depuis 2008 dans le Baden-Württemberg où il devenait quelque peu encombrant – l’Allemagne est le seul pays européen à s’être abstenu au vote la Résolution 1973 de l’ONU sur la Libye…

    La U.S Marine Forces Africa (MARFORAF) y pilotait, en effet, ses frappes militaires sur le sol africain – en Libye notamment.
    Ce projet impopulaire a fait l’objet du vibrant appel Africom Go Home ! rendu public dès le 23 mai à l’Université du Québec à Montréal (UQÀM) à l’orée du cinquantenaire de l’unité africaine.

    Ces hostilités sont lancées par le GRILA (Groupe de recherche et d’initiative pour la libération de l’Afrique), cercle panafricaniste sans doute la plus crédible en Amérique du Nord.

    Appétits de puissances

    En flèche contre Africom, le politologue Sénégalo-Égyptien Aziz Salmone Fall du GRILA n’y voit qu’une «base qui ne vise qu’à sécuriser nos matières premières et notre espace stratégique face à l’appétit des puissantes émergentes du BRIC (…) et notre propre perspective d’unité».

    L’appel, endossé par des groupes et personnalités de renom, procède d’une exégèse remarquable des enjeux géostratégiques du Continent. La liste de présence vaut la peine d’être visitée : l’économiste Samir Amin (Forum du Tiers Monde), Koulsy Lamko (Hankili So Afrika), Glen Ford (Black Agenda Report), Dipama Hamado (Arbeitskreis Panafrikanismus München), Gnaka Lagoke (Revival of Panafricanism Forum, RPF), Ahmad Manai (Institut Tunisien des Relations Internationales, ITRI) ; Yash Tandon (ancien directeur exécutif de South-Center), Ajamu Nangwaya (Université de Toronto), Emira Woods (IPS), Horace Campbell (Syracuse University), Diasporic Music on Uhuru Radio, Network for Pan-Afrikan Solidarity…

    Les auteurs stigmatisent «la mise sous tutelle (…) très avancée (des pays africains, Ndlr), en raison de leur déstructuration par trois décennies d’ajustements structurels, de désengagement de l’État, de gouvernance managériale, de diversion démocratique et de dépolitisation».

    «Au niveau militaire, souligne l’appel, les pays africains sont dispersés, fragilisés et désunis sur les enjeux fondamentaux d’occupation entre autres au Congo, en Côte d’Ivoire, en Libye et au Mali.» D’autant plus que «Le chantage d’instabilité menace autant le Soudan, l’Égypte, le Nigéria, la Tunisie, la Centrafrique que l’Algérie…»
    L’ONU n’y jouerait, évidemment, qu’un rôle théâtral.

    «Sur les théâtres d’opérations, explique le texte, l’ONU est instrumentalisée, laissant les coudées franches aux forces de l’OTAN.» Puisque «L’unité d’apparence des pays africains militarisés dans ces missions l’est surtout dans le sillage de l’impérialisme».

    C’est que, 36 pays africains ont rejoint Africom. Les réticents subissent des pressions à peine voilées. Un centre d’études spécialisées à Washington D.C., l’African center for strategic studies (ACSS) forme d’ores et déjà la «prochaine génération de leaders du secteur de la sécurité». Ces officiers intègreront le dispositif Africom’s Theater security cooperation programs (TSCP).

    Africa contengency operations

    Un autre système, l’Africa contingency operations training and assistance (ACOTA) forme aux opérations multilatérales de pacification, soi-disant pour le compte de l’ONU.

    Depuis une dizaine d’années, les armées africaines prennent part annuellement aux manœuvres dites Flintlock de lutte antiterroriste en Afrique du Nord et de l’Ouest. La communication d’intelligence n’y est pas en reste : Africa Endeavor complète ce tableau. Les manœuvres dites Cutlass Express surveillent les trafics maritimes en Afrique de l’Est et en océan Indien.

    «Certes, il y a une insécurité inhabituelle sur le continent pour prétexter tant d’élans belliqueux, admet l’appel. De plus en plus de noyaux de nature terroriste ou d’aventuriers politiques existent et disposent de leur propre agenda, nuisant autant à «l’ordre du monde» qu’aux pays africains. Mais, ce sont des épiphénomènes.»

    Le problème réside, en effet, dans la désintégration planifiée de l’Afrique.

    Ainsi, «La mise sous tutelle de nos armées nationales, ou ce qui en reste, et la perspective de voir déménager en Afrique la base de l’Africom ainsi que la recrudescence des interventions militaires françaises ou autres hypothèquent toute réelle intégration africaine. L’Afrique est progressivement insérée de force sous le parapluie de l’OTAN. L’AFRICOM aide l’OTAN et réciproquement sans que ne soient plus discernables leurs nuances».

    Les appelants savent de quoi ils parlent. Début mai, le secrétaire général de l’OTAN, Rasmussen a reçu à Washington le Distinguished Leadership Award du Conseil atlantique…

    Dès 2002, une initiative anti-terroriste états-unienne regroupant quatre pays sahéliens a muté, trois ans plus tard, en Trans-saharan counter-terrorist initiative (TSCTI) avec cinq autres pays. L’East-Africa counter-terrorist Initiative (EACTI) se charge de l’Afrique de l’Est avec six pays. L’OTAN qui a nommé un officier de haut rang (le SMLO) à l’Union africaine avait déjà apporté un appui «orienté» au Darfour en 2005.

    Deux ans plus tard, la même OTAN a initié ses propres FAA (Forces Africaines en Attentes). Elles seront opérationnelles dès 2015.

  5. Simple hasard ?

    samedi, 22 juin 2013 05:39

    (Agence Ecofin) – Le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique a lancé l’identification des abonnés au mobile le 20 juin 2013. L’opération qui sera dirigée par l’Autorité de régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) doit durer un mois environ. Elle devra prendre fin le 31 juillet 2013.

    Selon Abou Lô, le directeur général de l’ARTP, le pays a décidé de se mettre à la page des recommandations de l’Union internationale des télécommunications (UIT) adoptées en 2007 et faisant obligation aux opérateurs d’identifier leurs abonnés au service de téléphonie mobile. L’objectif de cette mesure est de: disposer de statistiques fiables sur le parc de la téléphonie mobile et permettre aux services de sécurité et à la justice de disposer d’informations exactes dans le cadre des réquisitions judiciaires. Depuis « six ans après l’entrée en vigueur du décret, les opérateurs n’ont toujours pas achevé l’identification de l’ensemble de leurs abonnés », a indiqué Abou Lô qui pense que ça suffit.

    Des centres d’appels, des points agences, des outils informatiques, des équipes mobiles, etc, ont ainsi été déployées à travers le pays pour permettre à Sonatel-Orange, Sentel Gsm-Tigo et Expresso de terminer le processus d’identification de leurs abonnés.

  6. Désagréments causés par la venue de Obama: La Princesse Sheika Mowza de Qatar et sa suite expulsées du Sénégal

    SETAL.NET – Après avoir quitté la Guinée Bissau pour passer ses vacances au Sénégal, la princesses qatarie Sheika Mowza, ses deux sœurs ainsi que sa cour royale ont été forcées de quitter le territoire sénégalais en raison de la venue du Président américain.

    Désagréments causés par la venue de Obama: La Princesse Sheika Mowza de Qatar et sa suite expulsées du Sénégal

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    La princesse qatarie n’oubliera pas de sitôt la visite de Barack Obama au Sénégal. Car c’est à cause de celle-ci qu’elle a été « expulsée » du pays de la Téranga. Selon l’Observateur qui révèle la nouvelle, c’est avant-hier que le jet privé de la princesse qatarie, en provenance de Guinée Bissau, a voulu atterrir à l’aéroport de Dakar mais son plan de vol a été changé. L’avion s’est finalement posé à Saint-Louis. Cependant, Sheika Mowza, ses deux sœurs, Sheika Osha et Sheika Moza, de même que leur cour royale composée de deux gardes du corps et de 6 femmes n’ont pu faire plus de 24 heures dans la vieille ville. À en croire l’Observateur lu par Setal.net, ces « hôtes indésirables » ont comme été contraints de quitter le territoire sénégalais vu la manière dont ils ont été surveillés par les gendarmes durant leur court séjour. La princesse et sa suite qui avaient l’intention de visiter l’ancienne capitale du Sénégal ont ainsi repris les airs pour le Maroc.

    SETAL.NET, setalnet1@gmail.com

    Mercredi 26 Juin 2013 – 09:48

  7. on en reparle, bien evidemment …

    Le Sénégal accueille l’exercice militaire international FLINTLOCK 2016

    DAKAR, Sénégal, 18 décembre 2015/APO (African Press Organization)/ — Du 13 au 18 décembre 2015, des dizaines de planificateurs militaires d’Afrique, d’Amérique du Nord et d’Europe se sont réunis pour préparer l’Exercice Flintlock 2016 à venir, le plus grand exercice de Forces d’opérations spéciales en Afrique. Début février 2016, des unités militaires sénégalaises vont accueillir des Forces d’opérations spéciales de plus de 19 pays européens et nord-américains pour une formation commune avec des soldats de 14 nations africaines. L’engagement militaire américain dans cet exercice est mené par AFRICOM, le commandement militaire américain pour l’Afrique.
    La formation sera axée sur l’accroissement de la coopération militaire dans la région et se déroulera dans plusieurs endroits, dont la base d’entraînement de Thiès. D’autres antennes de formation supplémentaires seront situées à Podor, Bakel, et Saint Louis ainsi que sur des sites de formation mauritaniens, la Mauritanie recevant avec le Sénégal, cet exercice. Plus de 1700 militaires sont attendus cette année, pour une formation axée sur le partage d’information, les communications, les premiers secours, la logistique et les affaires civiles. De plus des sessions sur les opérations maritimes et fluviales, et de quartier général seront dispensées.

    Les activités de formation de Flintlock visent à accroître la sureté et la sécurité en Afrique de l’Ouest, la promotion de l’échange multilatéral des informations et le développement de l’interopérabilité entre les nations participantes. Flintlock est un exercice de formation annuel et a été tenu l’année dernière au Tchad. Celui de cette année devrait être le plus grand exercice Flintlock jamais organisé pour la formation militaire coopérative. Le Sénégal accueillera pour la troisième fois cet exercice Flintlock, après 2005 et 2011.

  8. Tout le monde à bien compris qu’un ensemble de nouveaux fronts vient de s’ouvrir et cela sur des bases strictement religieuses.
    Les apprentis sorciers qui sont à l’origine du problème finiront devant un Tribunal International.
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