Le Portugal pourrait-il à nouveau se trouver sur la sellette ? Il n’est pas interdit d’y penser alors que la banque publique portugaise Caixa geral de depositos (CGD) vient d’annoncer vendredi une perte de 394,7 millions d’euros en 2012.
Une situation en partie imputable à des créances douteuses et à une dépréciation d’actifs conduisant l’établissement financier à procéder à de nouvelles provisions.
Certes tout n’est pas noir pour autant pour Lisbonne, mais la situation économique et financière du pays demeure bien fragile.
La CGD a ainsi dû enregistrer des provisions sur créances douteuses d’un milliard d’euros, auxquelles doivent être ajoutées 537,7 millions de provisions pour couverture d’actifs.
Une petite lueur tout de même au tableau : la contribution des filiales en Afrique, en Asie et au Brésil pour le résultat consolidé de 2012 a atteint 82,5 millions d’euros, en hausse de 42,7% par rapport à 2011.
Rappelons que la Caixa a bénéficié en juin dernier d’un apport de capitaux publics d’un montant de 1,65 milliard d’euros. Fin 2012, elle affichait un ratio de fonds propres dits durs (Core Tier One) de 9,5%, selon les calculs établis à partir des critères de l’Autorité bancaire européenne (EBA).
En mai 2011, le Portugal a reçu de l’UE et du Fonds monétaire international (FMI) un prêt de 28 milliards d’euros, s’engageant parallèlement à mettre en oeuvre un plan de réformes prévoyant d’importantes mesures d’austérité. Lesquelles ont eu notamment pour effet de plonger le pays dans la récession tout en provoquant une hausse sensible du taux de chômage.
Ce qui laissait penser à nombre d’analystes il y a encore quelques mois, que le Portugal se verrait bientôt contraint à devoir recourir à un deuxième plan d’aide
Certes, depuis novembre la CGD bénéficie d’un regain de confiance des investisseurs, ce qui lui a permis d’emprunter à nouveau auprès des marchés de capitaux. Ses emprunts auprès de la Banque centrale européenne (BCE) ont pu ainsi être ramenés à 6,95 milliards d’euros à la fin 2012, contre 9 milliards en 2011.
A noter par ailleurs que fin janvier, les banques portugaises Banco Espirito Santo et Banco Comercial Portugues ont annoncé qu’elles allaient rembourser, chacune, par anticipation, pour un milliard d’euros de prêts obtenus auprès la Banque centrale européenne (BCE) dans le cadre des opérations de refinancement à long terme (LTRO).
Rappelons qu’en septembre 2012, les emprunts de BCP auprès de la BCE s’élevaient, au total, à 13,1 milliards d’euros, et ceux de BES, à 9,8 milliards d’euros.
Sources : AFP, Reuters, WSJ
Elisabeth STUDER – www.leblogfinance.com – 09 février 2013 –
L’Esma met en garde contre les survaleurs
Selon l’autorité européenne des marchés financiers, les survaleurs s’élevaient à 795 milliards fin 2011
En pleine période de consolidation des comptes annuels, l’autorité européenne de régulation des marchés financiers (Esma) demande plus d’efforts en matière d’information sur les dépréciations de survaleurs. Sur un échantillon de 235 entreprises européennes (23 pays), l’autorité a comptabilisé 795 milliards d’euros de survaleurs à fin 2011, dont seulement 5% ont été dépréciés. Ces «impairments» sont imputables pour près de la moitié aux seuls services financiers et pour près d’un quart aux télécoms.
Mais, ce niveau de perte de valeur reflète-t-il «de manière appropriée» le difficile environnement économique s’interroge l’Esma, constatant que les tests utilisés sont généralement standards et non spécifiques à l’entreprise. «Dans de nombreux cas, l’utilisateur des états financiers n’est pas en mesure d’évaluer la fiabilité des hypothèses utilisées, ce qui est l’objectif principal de ces informations», poursuit l’Esma.
Aussi, le régulateur européen sera très attentif à la prise en compte de ces éléments par les émetteurs et par leurs commissaires aux comptes dans les comptes 2012. Il regardera l’amélioration de la rigueur dans les tests de dépréciations, et contrôlera la bonne application d’IAS 36, notamment sur le caractère raisonnable des prévisions de flux de trésorerie, sur les hypothèses clés utilisées dans le test de dépréciation et sur les analyses de sensibilité fournies. Sur les comptes 2011 étudiés, l’Esma estime qu’environ 70% des émetteurs n’ont pas suffisamment détaillé les hypothèses prises, de manière utile pour les investisseurs.
Dans sa recommandation du 16 novembre dernier sur l’arrêté des comptes, l’AMF avait déjà mis l’accent sur les tests de dépréciation sur les actifs non financiers. Le régulateur français constatait que près de la moitié des sociétés du CAC 40 affichaient une capitalisation boursière inférieure aux capitaux propres fin 2011, contre seulement un tiers fin 2010, indiquant «qu’une dépréciation peut être nécessaire et doit donc conduire à la mise en oeuvre d’un test de dépréciation». Aussi, l’AMF encourage les émetteurs à davantage communiquer –au-delà du taux d’actualisation et du taux de croissance à l’infini– ne serait-ce que sur des éléments qualitatifs «qui permettent de comprendre comment évoluent les hypothèses opérationnelles sur la durée du plan d’affaires».
http://www.agefi.fr/articles/l-esma-met-en-garde-contre-les-survaleurs-1253744.html
Les survaleurs pourraient dominer les résultats 2012 des banques européennes
CASA, Deutsche Bank et BBVA ont annoncé d’importantes dépréciations la semaine dernière. Les actifs surpayés pendant la bulle devraient peser
Le 21 janvier, l’ESMA a menacé de représailles les entreprises cotées qui n’auraient pas inscrit correctement dans leurs comptes annuels les dépréciations de survaleurs auxquelles elles sont contraintes par les règles comptables. L’autorité européenne des marchés financiers visait notamment les sociétés des secteurs financiers, à qui près de la moitié des goodwills sont imputables.
Il faut croire que les banques européennes commencent à jouer le jeu. Certaines se sont lancées dans une opération-vérité ces derniers jours, aux conséquences radicales à court terme. Ainsi, Crédit Agricole SA (CASA), Deutsche Bank et BBVA ont annoncé (ou pré-annoncé, dans le cas de la première) des pertes abyssales au quatrième trimestre en raison de dépréciations: celles-ci représentent 2,7 milliards d’euros pour CASA, 1,9 milliard pour l’établissement allemand et un milliard pour l’espagnol. La Société Générale devrait pour sa part annoncer une dépréciation sur Newedge, sa joint-venture avec CASA.
Assistera-t-on à un mouvement généralisé en Europe dans les comptes 2012 ? Le montant total des survaleurs inscrites au bilan des 38 banques suivies par les analystes d’Alphavalue atteignait 171 milliards d’euros au 31 décembre 2011, soit une moyenne de 16% par rapport à leurs capitaux propres (hors intérêts minoritaires).
Les banques présentant le ratio le plus élevé étaient CASA (44%, à 17 milliards d’euros) et l’espagnole Santander (33%). Le reste des banques françaises se situe dans la moyenne: BNP Paribas à 17%, Natixis à 16% et la Société Générale à 15%. La banque italienne MPS, qui avait déjà déprécié ses survaleurs de 4,25 milliards d’euros en 2011 et dont les difficultés font l’actualité depuis mi-janvier, se situait à 25% et Deutsche Bank à 21% avant ses annonces.
«Le risque qui pèse sur les survaleurs est relatif au moment du cycle économique auquel les acquisitions ont été faites. Les dépréciations de CASA ne représentent que 15% de son stock et trois actifs pourraient nécessiter de nouveaux ajustements: l’Italie (Cariparma et Agos Ducato), le crédit à la consommation, voire la banque d’investissement CA CIB», explique Christophe Nijdam, analyste chez Alphavalue.
A l’opposé, pour BNP Paribas, la nécessité de déprécier les survaleurs sur l’italien BNL devraient être inférieures, compte tenu de sa date d’acquisition (2006). Celle du belge Fortis en 2008 a même occasionné un badwill.
http://www.agefi.fr/articles/les-survaleurs-pourraient-dominer-les-resultats-2012-des-banques-europeennes-1255389.html
Cela expliquerai peut-être pourquoi suite à la vente de mon commerce, à une cliente de la cgd, agence de Vitry sur seine, en août 2013, je n’ai toujours pas eu le virement des fonds à mon séquestre me plongeant dans une situation déplorable ! De plus j’ai vu qu’ils lui ont pratiqué un taux à 5,5%, du jamais vu dans les banques françaises en ce moment où les taux connaissent les taux les plus bas ! Une catastrophe cette banque, ils devraient la dissoudre au lieu de la laisser exploiter les pauvres portugais immigrés en France si crédules !
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