ONG Save the Children : fer de lance d’une invasion humanitaire US via la charité business ?

Alors  que lors du récent séisme en Birmanie  …  précédent le premier déplacement  international de  Barack Obama en tant  que nouvel  élu et suivant de peu l’accord permettant au pays de recourir aux services financiers US …  nous laissions entendre ici-même  que  l’ONG Save The Children (USA ) se trouvait  « idéalement » placé pour initier le mouvement d’une  invasion humanitaire, ou au  tout au moins d’une « occupation » internationale  du pays, sous couvert de raisons humanitaires et de maintien de l’ordre …

nous  vous  avions  « promis » de revenir  sur les  grands  groupes US  partenaires  de l’ONG , une  liste pour  le moins édifiante.

Chacun  d’eux  ayant tout à « gagner » ou presque d’une  stratégie du chaos  que pourraient mener les Etats-Unis  en vue  d’écarter  des concurrents bien dérangeants  dans des contrées  riches en matières premières …  mais également  victimes de cataclysmes  tels  que ouragans, séismes, tsunamis  et sécheresse,  auxquels des programmes  militaires  US basés sur des armes climatiques  comme  Haarp  pourraient largement « contribuer » dirons-nous  poliment.

Alors  commençons … tout d’abord par le géant US  de l’agro-alimentaire Kraft Foods qui  pourrait  se voir  ravi  de  financer une ONG  intervenant   dans  des pays où sécheresse  et inondations mettent en péril  – comme  à Haïti –  la sécurité  alimentaire des populations. L’occasion permettant notamment  au « laron » d’habituer les populations  locales  à consommer  ses produits, soit dit en passant.

Alors   reprenons  tout simplement en français  ce qu’indique  Save The Children  sur son  site  au sujet de  STC (Save The Children).

Le  site de l’ONG nous  indique   que la fondation Kraft Foods est  partenaire de Save the Children depuis trois ans, notamment en Italie.  Mais  surtout en Asie.

Ces dernières années,  Kraft   Foods et sa fondation ont  apporté  du soutien   aux programmes  d’urgence menés   à la suite des  désastres  naturels  survenus aux Philippines,  au Bangladesh   – suite au cyclone nous précise-t-on –  au Nicaragua et en Honduras –   suite  aux ouragans  est-il également précise, incendies de forêts  en Californie  et famine  en Ethiopie.

Tout une  kyriade de catastrophiques climatiques – notons-le au passage –  alors  que certains programmes  militaires  et non des moindres sont pointés du doigt – y compris  par l’Union européenne –  pour influer  grandement  sur le climat.

Elisabeth STUDER – www.leblogfinance.com – 21 novembre 2012 –

 

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  1. Bolivie: le président Morales expulse l’USAID

    Publié le 01.05.2013, 15h24

    Le président Evo Morales a annoncé mercredi l’expulsion de Bolivie de l’USAID, l’agence américaine pour le développement international, en l’accusant de conspiration et d’ingérence dans la politique intérieure bolivienne.
    « Nous avons décidé d’expulser l’USAID de Bolivie. L’USAID s’en va de Bolivie », a lancé M. Morales dans un discours enflammé prononcé devant des milliers de personnes.

    Il s’adressait à la foule pendant un rassemblement pour la Fête du Travail sur la place d’Armes de La Paz, devant les bâtiments des pouvoirs exécutif et législatif boliviens.
    Les Etats-Unis on regretté la décision bolivienne et contesté les allégations « sans fondement » du président Morales.
    « Le gouvernement américain regrette profondément la décision du gouvernement bolivien d’expulser l’agence américaine pour le développement international. Nous contestons les accusations. (…) L’objectif de l’USAID est d’aider le gouvernement bolivien et d’améliorer la vie quotidienne de la population », a déclaré le porte-parole adjoint du département d’Etat Patrick Ventrell.
    L’USAID, présente en Bolivie depuis 1964, se trouve dans ce pays « pour des objectifs politiques et non pour des objectifs sociaux », a affirmé M. Morales, une des figures de la gauche radicale latino-américaine.
    L’USAID et d’autres institutions liées à l’ambassade des Etats-Unis à La Paz « conspirent contre le peuple, et particulièrement contre le gouvernement national », a accusé M. Morales, qui dirige la Bolivie depuis 2006.
    En 2008, pour des motifs similaires, la Bolivie avait expulsé l’ambassadeur des Etats-Unis et l’agence anti-drogue américaine DEA.
    Washington avait répliqué en expulsant l’ambassadeur de Bolivie et en enlevant à La Paz des conditions douanières préférentielles.
    « Plus jamais l’USAID, qui manipule, qui utilise nos frères dirigeants, qui utilise des camarades de la base en leur donnant des aumônes ! », a déclaré le président bolivien.
    Dans son discours, M. Morales a critiqué avec virulence le secrétaire d’Etat américain John Kerry, qui avait déclaré en avril, devant la commission des Affaires étrangères de la Chambre des Représentants, que l’Amérique latine était « l’arrière-cour » des Etats-Unis.
    L’expulsion de l’USAID constitue notamment « une protestation contre ce message du chef de la diplomatie des Etats-Unis », a dit M. Morales.
    « Sûrement, (les Etats-Unis) croiront toujours qu’ici on peut manipuler politiquement, économiquement », a dit le président bolivien. « Mais cela, c’était dans les temps anciens ».
    M. Morales a publiquement chargé le ministre bolivien des Affaires étrangères, David Choquehuanca, de communiquer à l’ambassade des Etats-Unis l’expulsion de l’USAID, « cet instrument (de Washington) qui persiste à avoir une mentalité de domination, de soumission ».
    Après avoir été longtemps en froid, Washington et La Paz avaient signé en 2011 un accord prévoyant la normalisation des relations bilatérales et un échange d’ambassadeurs. Mais cette tentative de rapprochement a échoué.
    Le domaine où les désaccords sont les plus forts est la lutte contre la drogue. Après l’expulsion de la DEA, les Etats-Unis ont réduit leur contribution dans ce secteur à 5 millions de dollars, alors que le gouvernement bolivien a fait passer cette année le budget de la lutte contre la drogue de 26 millions à 34 millions de dollars, selon les chiffres officiels.

  2. Philippines: l’armée américaine envoie des moyens de secours supplémentaires

    WASHINGTON – L’armée américaine continuait mercredi de renforcer les moyens mis en oeuvre pour porter secours aux sinistrés du typhon Haiyan aux Philippines, avec l’envoi d’une douzaine d’avions et hélicoptères supplémentaires, a annoncé le corps des Marines.

    Quatre MV-22 Osprey supplémentaires ont quitté leur base d’Okinawa (Japon) en direction des zones affectées de l’archipel philippin, portant à huit le nombre de ces appareils impliqués dans les opérations de secours, selon un communiqué.

    Mi-avion, mi-hélicoptère, cet appareil est doté d’une capacité de transport importante et peut parcourir des distances quatre fois plus longues que des hélicoptères traditionnels, à des vitesses plus importantes.

    Huit avions cargo MC-130, une variante du fameux Hercules, ont par ailleurs été envoyés en renfort, portant à 12 le nombre de ces appareils destinés à convoyer matériels de secours, eau ou nourriture. Près de 60 tonnes d’aide ont déjà été livrées, selon le corps des Marines.

    L’opération militaire, pour laquelle le Pentagone a débloqué 10 millions de dollars à ce stade, a été baptisée Damayan (aide nécessaire en tagalog, une des langues philippines).

    L’armada navale devrait de son côté atteindre les zones sinistrées au cours des prochains jours.

    Le porte-avions George-Washington, avec son escorte de deux croiseurs et d’un destroyer, totalisant une quinzaine d’hélicoptères sans compter des dizaines d’avions et d’immenses capacités de production d’eau potable, doit arriver jeudi matin, heure de Washington, soit tard jeudi heure des Philippines, a indiqué une porte-parole de l’US Navy à Washington.

    Mardi, le porte-parole du Pentagone George Little avait annoncé que le porte-avions devait arriver sur zone mercredi.

    La porte-parole de la Navy n’a pas précisé au large de quelles zones sinistrés le navire se positionnerait.

    Un autre destroyer ainsi qu’un autre navire de ravitaillement font également route vers les zones sinistrées.

    Deux navires amphibies, l’USS Germantown et l’USS Ashland, équipés de chalands de débarquement, d’installations médicales et d’unités de production d’eau potable ont pour leur part quitté leur base de Sasebo (sud du Japon) et sont attendus aux Philippines dans environ six jours, selon les Marines.

    Un autre navire de transport amphibie, l’USS Denver, reste de son côté en alerte à Sasebo, selon cette responsable de l’US Navy.

    De son côté, le président Barack Obama, qui avait appelé mardi son homologue Benigno Aquino pour l’assurer du soutien des Etats-Unis, a demandé mercredi à ses compatriotes de faire preuve de générosité et de solidarité envers les sinistrés.

    L’amitié entre nos deux pays est profondément enracinée, et quand nos amis sont en difficulté, les Etats-Unis viennent à leur aide, a affirmé M. Obama dans un communiqué.

    Aujourd’hui, j’encourage les Américains désireux d’aider nos amis philippins à se rendre sur (le site internet de la Maison Blanche) où se trouvent des liens vers des organisations humanitaires oeuvrant aux Philippines, a ajouté le président.

    Avec tant de familles et de collectivités nécessitant une aide d’urgence de nourriture, d’eau, d’abris et de médicaments, même les plus petites contributions peuvent faire la différence et aider à sauver des vies, a assuré M. Obama.

    (©AFP / 14 novembre 2013 03h03)

  3. […] Une   nouvelle  qui nous interpellait   fortement alors que nous laissions  entendre ici-même que l’arme  climatique  dénommée Haarp  (High-Frequency Active Auroral Research Program) et développée  notamment  par Bae Systems et Carlyle  – et donc  avec l’appui du lobby militaire lui-même,  soutien de  Mitt Romney  –  avait pu   quelque  peu   œuvrer  à la formation  d’ouragans comme  Sandy, bouleversant la population américaine  en plein élection  présidentielle.   Sans  parler de  son  passage dévastateur  sur les  îles  de Haïti et de Cuba, lequel pouvant « favoriser »  une invasion humanitaire US via des ONG « idéalement » placées  telles  que « Save The Children » . […]

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