En cette période de vacances (enfin, çà dépend pour qui … serveurs et serveuses, restaurateurs et commerçants qui vous accompagnent sur la route de vos congés , travaillent, eux), je vous propose quelques idées de lecture pour ne pas bronzer idiot.
Encore qu’en ce moment, il semble être plus raisonnable de rester intelligent à l’ombre sous peine de transformer vite fait votre peau en grillade, bien au delà du bronzage dit haïwaïen.
En toute partialité – ce qui a le mérite d’être clair – commençons notre « itinéraire lecture » par un livre dont la seule qualité n’est pas de bâtir en grande partie sa « démonstration » en se basant sur un article rédigé par votre honorable « bienfaitrice », traitant des vicissitudes du groupe Auchan au Maroc.
« Le Roi prédateur », ouvrage sorti en mars dernier chez « Le Seuil » et écrit à quatre mains par Catherine Graciet (ex journaliste au Journal hebdomadaire et à Bakchich) et Eric Laurent, interviewer de Hassan II nous offre une enquête pointilleuse, les deux journaliste fonçant tête baissée dans le monde des « magouilles » économiques de Mohammed VI et de son entourage affairiste. Levant ainsi le voile sur le côté obscur et cupide de la monarchie alaouite.
Si l’on en croit les deux auteurs, le souverain marocain est désormais le premier banquier, le premier assureur, le premier entrepreneur de bâtiments de son pays. Il y joue un rôle dominant dans l’agro-alimentaire, l’immobilier, la grande distribution, l’énergie et les télécoms.
La fortune personnelle du roi du Maroc a quintuplé en dix ans, et le magazine Forbes le classe désormais parmi les personnalités les plus riches du monde.
Par le biais des holdings que contrôle la famille royale, avec l’aide du secrétaire particulier de Sa Majesté et la complaisance de nombre de dignitaires et de « valets » du pouvoir, Catherine Graciet et Eric Laurent s’insurgent du fait qu’on assiste à une véritable mise en coupe réglée de l’économie du royaume depuis plus de dix ans.
La structure de gouvernement mise en place par Mohammed VI semble ériger en ligne de conduite l’accaparement privé.
« Voici comment le souverain d’un des régimes les plus menacés par la vague démocratique dans les pays arabes a transformé ses sujets en clients, l’Etat en machine à subventionner les intérêts de la famille royale, et la France en complice d’un désastre politique et moral auquel contribue, à son corps défendant, le contribuable français » précise enfin la quatrièeme de couverture.
[…] connaître à son tour un printemps arabe – enfin, si l’on en croit certains – son voisin le Maroc, n’est pas en reste. Des milliers de personnes ont en effet manifesté mercredi à Rabat et Casablanca. Réunis à […]
[…] Il est vrai que le simple fait de parler de la santé du « Commandeur des croyants » équivaut à un blasphème au royaume chérifien. Selon les autorités marocaines, le roi serait au contraire en pleine forme. Ces dernières se […]
[…] près de dix ans d’absence, Yoplait vient de faire son retour au Maroc. Avec deux ans de retard sur le calendrier initial, le numéro 2 mondial des produits laitiers fait […]
Chantage contre le roi du Maroc: deux journalistes inculpés
Deux journalistes français soupçonnés d’avoir réclamé de l’argent pour ne pas publier un livre à charge contre le roi du Maroc ont été inculpés pour chantage et extorsion de fonds dans la nuit de vendredi à samedi. Ils affirment toutefois avoir été piégés.
Eric Laurent et Catherine Graciet, des journalistes indépendants auteurs de nombreux ouvrages, ont été laissés libres sous contrôle judiciaire, a-t-on appris samedi de source judiciaire. Cette mesure leur interdit notamment d’entrer en contact entre eux ou avec tout autre protagoniste du dossier. Ils avaient été interpellés jeudi et placés en garde à vue.
Via son avocat, Eric Laurent a contesté samedi toute infraction. Certes, il a bien cherché un « accord financier » avec le Maroc autour de son livre, mais sans chantage. Il a au contraire dénoncé un « traquenard » et une « manipulation » de Rabat, assurant qu’il réclamerait un non-lieu.
« Comptes à régler »
L’avocat de Catherine Graciet a également admis qu’il y avait bien eu un « deal financier ». Mais, pour lui, celui-ci a eu lieu dans un « contexte très troublant ». « Le royaume marocain a des comptes évidents à solder avec Catherine Graciet », a-t-il déclaré, en évoquant « un piège » dans lequel serait tombé sa cliente.
Cette spécialiste du Maghreb, âgée d’une quarantaine d’années, a collaboré pendant deux ans au journal marocain « Le journal hebdomadaire », réputé pour son indépendance et contraint à la fermeture en 2010. Début 2012, elle avait publié avec Eric Laurent un livre accusateur contre Mohammed VI, intitulé « Le roi prédateur ».
Trois millions d’euros réclamés
Selon Eric Dupont-Moretti, l’un des avocats du Maroc, Eric Laurent a contacté le Palais royal le 23 juillet pour annoncer la rédaction d’un livre et demander « des choses importantes ». Lors d’une rencontre avec un représentant du roi, il aurait réclamé trois millions d’euros pour ne pas publier son ouvrage et le roi a déposé plainte auprès du procureur de la République de Paris.
Dans ce cadre, des réunions ont été organisées, « des rencontres filmées, enregistrées, entre le représentant du roi » et les journalistes, selon Me Dupond-Moretti.
« C’est précisément l’avocat mandaté par le roi qui piège les journalistes par des enregistrements sauvages », a affirmé de son côté l’avocat de Catherine Graciet.
Contrat signé
Selon l’avocat du Maroc, au cours de ces réunions, les journalistes auraient accepté de transiger à deux millions d’euros et sont sortis du dernier rendez-vous, jeudi, avec « un acompte substantiel de 40’000 euros chacun ».
Au cours de la rencontre, ils auraient signé un « contrat », dévoilé par les chaînes BFM TV et France 2. « Le contrat, c’est en réalité la signature de leur culpabilité et la signature de ce chantage », a-t-il dit.
(ats / 29.08.2015 21h09)
[…] Quitte à générer des conflits, la situation doit au minimum générer des revenus à la hauteur de son potentiel, semble être désormais la stratégie suivie par le souverain. […]
Maroc: le cabinet royal déplore les propos dangereux d’un ministre
Rabat – Le cabinet du roi du Maroc a dénoncé mardi les propos dangereux et irresponsables d’un ministre du gouvernement de coalition qui avait vivement critiqué un proche conseiller du souverain Mohammed VI.
Selon un communiqué du cabinet royal publié mardi soir, le ministre de l’Habitat, Nabil Benabdellah, s’en est pris récemment dans les colonnes d’un hebdomadaire local au fondateur du Parti authenticité et modernité (PAM, opposition), Fouad Ali El Himma, qui incarne l’autoritarisme.
M. El Himma, ami intime du souverain, est membre depuis 2011 du cabinet royal, et souvent décrit localement comme très influent au sein de ce cabinet et au Maroc en général. Il avait fondé le PAM en 2008, parti libéral aujourd’hui principal rival politique des islamistes du PJD, à la tête du gouvernement de coalition depuis 2011.
La déclaration de M. Benabdellah, qui intervient après d’autres déclarations tout aussi irresponsables, n’est qu’un outil de diversion politique en période électorale, à trois semaines des législatives du 7 octobre, a réagi le cabinet royal.
Cette période électorale requiert pourtant de s’abstenir d’utiliser des concepts qui portent atteinte à la réputation de la patrie et à l’intégrité et la crédibilité des institutions (…), déplore le communiqué.
Ces déclarations sont en contradiction avec les dispositions de la Constitution et les lois qui encadrent la relation entre l’Institution monarchique et toutes les institutions(…), souligne le texte.
Le cabinet royal dénonce en particulier le caractère dangereux de ces propos, d’autant plus qu’ils émanent d’un membre du gouvernement et que la personne visée occupe actuellement la fonction de conseiller du souverain et n’a plus aucune relation avec l’action partisane, selon le communiqué.
Alors que les législatives s’annoncent comme un duel serré entre le PJD et le PAM, l’avant-campagne a été marquée par un climat de tensions et d’accusations réciproques.
S’exprimant anonymement dans la presse, ou à demi-mot et de façon allusive, des responsables de la majorité, membres du PJD ou de petits formations alliées, dénoncent de plus en plus ouvertement à l’approche du scrutin l’influence de l’Etat profond qui voudrait évincer du pouvoir les islamistes, selon eux.
Selon ces critiques, le ministre de l’Intérieur Mohammed Hassad, à la tête d’un ministère régalien ne rendant des comptes qu’au Palais royal, serait l’incarnation de cet Etat profond (le tahakoum, selon l’expression locale), qui userait de méthodes autoritaires pour contrôler la vie politique, et soutiendrait le PAM pour lui assurer la victoire aux législatives.
Secrétaire général du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS, un petit parti du gauche membre de la coalition gouvernementale), le ministre Benabdellah a multiplié ces derniers jours les accusations de ce genre.
Le 6 septembre, devant des étudiants à Casablanca, il s’était inquiété de l’ambiance malsaine avant les élections, dénonçant, sans les nommer, ceux qui souhaitent asservir le champ politique et économique, selon ses propos rapportés par la presse locale.
Et de s’interroger, à propos du PAM: d’où ce parti tire-t-il sa force?, tout en comparant la politique, à l’ère du PAM aux années de plomb du règne d’Hassan II (père et prédécesseur de l’actuel souverain).
(©AFP / 13 septembre 2016 22h52)
Deux journalistes français marquent un point dans l’affaire de chantage contre le roi du Maroc
Paris – Deux journalistes français poursuivis pour tentative de chantage contre le roi du Maroc ont marqué un point mardi devant la plus haute juridiction française, celle-ci ayant jugé illégale la réalisation de deux enregistrements clé dans cette affaire.
Catherine Graciet, 41 ans, et Eric Laurent, 68 ans, sont soupçonnés d’avoir voulu extorquer de l’argent au Maroc en échange de l’abandon d’un livre censé contenir des révélations gênantes pour Rabat.
Les deux journalistes ont été enregistrés à leur insu lors d’entrevues avec un émissaire de Rabat. Ils ont été interpellés au sortir d’un entretien, le 27 août 2015, porteurs de 80.000 euros en liquide mais tous deux contestent avoir été à l’initiative d’un chantage, évoquant une transaction qui s’est nouée librement.
Saisie par les journalistes, la Cour de Cassation a estimé que deux enregistrements clandestins des journalistes, réalisés par l’émissaire de Rabat, avaient en réalité été menés avec la participation indirecte des enquêteurs français sans le consentement des intéressés.
Selon la plus haute juridiction française, cela porte atteinte aux principes du procès équitable et de la loyauté. La juridiction a par conséquent renvoyé l’affaire à la chambre de l’instruction.
Me Eric Moutet, avocat de Catherine Graciet, a salué une grande victoire et estimé que suite à cette décision il serait compliqué pour les juges d’instruction de continuer. La Cour de cassation sanctionne la manipulation et le piège mis en oeuvre par les plaignants, c’est-à-dire Rabat, s’est réjoui Me Jérémie Assous, avocat d’Eric Laurent.
L’avocat du roi du Maroc, Me Ralph Boussier, a pour sa part assuré que le dossier était loin d’être fini. Il s’agit tout de même d’un flagrant délit, a-t-il dit, rappelant que les journalistes avaient été pris avec en poche de l’argent et un document organisant la transaction.
Les journalistes ont été enregistrés lors de trois entretiens. Mme Graciet et M. Laurent ne contestent pas le premier enregistrement, en grande partie inaudible, mais les deux suivants, réalisés alors que l’émissaire de Rabat, un avocat marocain, avait déjà saisi la justice française
Si la loi permet à des particuliers de rassembler des preuves comme bon leur semble, par exemple par des enregistrements clandestins, elle encadre au contraire strictement les enquêteurs.
(©AFP / 20 septembre 2016 19h33)
quelque part , ca m’arrange , etant nommement citée comme sources par deux fois dans le livre 😉
http://www.ledevoir.com/societe/medias/480401/medias-le-washington-post-lache-edward-snowden
Ceci posé pour la presse US, je me suis trouvé devant deux marocains très gentils au rayon des figues de barbarie !! Toute cette troupe de Moulay ne doit pas oublier le séjour en Corse de ses ancêtres !!
« un comité éditorial qui reprend sans sourciller les arguments des autorités américaines » …. : tout est dit
Quand on dit « autorités » on pense que cela va durer !! Mais en cas de panne de cette « machinerie autoritaire » à bout de souffle, si ce n’est rien pour l’observateur c’est vraiment grave pour ceux qui sont collés au « machin »
« citée comme sources par deux fois » !!!!
Ouille !!
oui, je n’en suis toujours pas revenue ! car aucunement prévue par les auteurs, et je ne faisais que reprendre des depeches et articles …. et certes les synthetiser en mettant en cause Mohammed VI … ce qui ne se fait absolument pas au Maroc.
De sources diplomatiques on me predisait des pbs à l’entrée au Maroc. Pas de souci, du moment qu’on ne fouine pas 😉 et puis la surveillance, quelque fois, ca a du bon !! 😉
l’article repris par les deux auteurs et sur lequel il s’appuie pour parler de l’ONA
http://www.leblogfinance.com/2007/01/auchan-dconfitu.html
totalement incorrect politiquement, certes .
petit rappel :
La Société Nationale d’Investissement (SNI) est une holding d’investissement marocaine privée, dont le principal actionnaire est SIGER, la holding de la famille royale du Maroc. Elle est présente dans tous les secteurs de l’économie marocaine dont notamment l’immobilier, la construction, la banque, les télécom, l’énergie, l’industrie, la grande distribution, l’extraction minière, les journaux, la radio et le tourisme.
1966-1994 : Création, privatisation, et introduction en Bourse[modifier | modifier le code]
En 1966 la SNI est crée par décret royal comme entreprise publique
En 1980, le groupe ONA, crée lors de la colonisation et détenu alors par la banque française BNP Paribas est revendu a la famille royale du Maroc. Les négociations sont menées par le banquier André Azoulay.
En 1994, la SNI est introduite à la bourse de Casablanca.
2002-2010 : Restructuration de l’ONA et montée en puissance du business royal[modifier | modifier le code]
Au début des années 2000, Mohammed VI engage la refonte du groupe ONA créé sous Hassan II.
Hassan II n’a jamais manqué d’argent mais il vivait confortablement avec son important salaire et ses avantages de monarque assurés par le budget de l’Etat marocain. Lorsque cela ne suffisait pas, il ordonnait l’augmentation du budget du Palais. Il n’a cependant jamais accordé une grande importance à la taille de sa fortune personnelle ou à sa gestion.
Sous Mohammed VI, tout change. Mohammed VI souhaite faire de son enrichissement une de ses priorités.
Dès le mois de mars 2000, le roi nomme Driss Jettou à la tête de l’ONA.
Lorsque Jettou prend ses fonctions, il trouve les établissements royaux dans un piètre état, traversés de conflits sociaux.
Il estime qu’il faut dissoudre les participations majoritaires ou trop voyantes de l’ONA et que la monarchie ne doit pas être un acteur trop important. Driss Jettou n’aura jamais le temps de mettre en œuvre sa stratégie. Moins d’un an après sa nomination, il est brusquement nommé ministre de l’Intérieur.
Les deux nouveaux architectes en chef du business royal sont Mounir Majidi et Hassan Bouhemou qui correspondent mieux aux préférences de Mohammed VI.
Les années 2002-2005 sont dédiées à la restructuration, à la diversification des activités et à la reconstitution des marges de manœuvre3.
En 2002, la Siger (holding de Mohammed VI) détient 13,5% des actions de l’ONA.
En septembre 2003, Mounir Majidi et Hassan Bouhemou lancent une rotation de participations. L’ONA passé désormais sous le contrôle de la SNI, qui elle même est contrôlée à 60% par la SIGER.
Entre 2005 et 2010, le groupe ONA-SNI entreprend le déploiement d’une politique de champions nationaux.
2010 : Fusion ONA-SNI et retrait de la bourse[modifier | modifier le code]
L’année 2010 est un véritable big bang dans le monde politique, économique et financier marocain.
L’ONA et la SNI fusionnent et sortent de la bourse de Casablanca, formant ainsi un véritable mastodonte royal dont la comptabilité est désormais totalement opaque.
Cette opération de fusion et de sortie de la bourse est favorisée par plusieurs dispositions prises par l’Etat la même année dont l’inscription de l’exonération d’impôt sur les plus-values sur les fusions inscrites dans la loi de finance 2010.
La période 2010-2014 est marquée par la cession des participations historiques dans le secteur agro-alimentaire, au profit de participations minoritaires dans de nouveaux métiers stratégiques et à fort potentiel de développement, une cession d’actifs historiques qui scelle une rupture définitive dans l’histoire de la holding royale.
La réorientation de la SNI s’inscrit dans la stratégie de développement africaine du Maroc, dont la plupart des grands groupes sont désormais implantés sur le continent.
La dernière tournée africaine de Mohammed VI a scellé de nombreux accords avec plusieurs pays africains.
Des câbles secrets de l’ambassade américaine au Maroc révélés par Wikileaks accusent l’ONA et le Palais d’avoir eu recours massivement à la corruption
Lors du mouvement du 20 février, de nombreux citoyens marocains exigent le retrait du Palais de la vie économique .
Après sa sortie du secteur agroalimentaire, la SNI est désormais active dans sept secteurs d’activité en tant qu’actionnaire de référence ou bien en tant que co-actionnaire.
Services financiers: Attijariwafa Bank
Matériaux de construction: Lafarge Maroc, Nouvelles Sidérurgies Industrielles
Distribution: Marjane Holding, OPTORG, SOPRIAM
Mines: Groupe Managem
Immobilier
Hôtellerie: ONAPAR, Atlas Hospitality
Energie: Nareva
Télécommunications: Wana
La SNI détient aussi dans son portefeuille des participations minoritaires dans diverses sociétés, héritées de sa fusion avec ONA : Somed, Longométal Afrique, Longométal Armatures24.
Entre 2005 et 2010, le groupe ONA-SNI entreprend le déploiement d’une politique de champions nationaux.
Il investit dans les télécoms avec l’acquisition en 2005 de Maroc Connect (futur Wana Corporate, devenu Inwi), l’énergie avec la création en 2005 de Nareva Holding, le tourisme avec l’entrée au capital d’Atlas Hospitality en 2009, les matériaux de construction avec Sonasid et une participation dans Lafarge Maroc à hauteur de 50%, et la grande distribution avec le développement de Marjane, la chaîne de super et hypermarchés. Leur réussite permet au Maroc de développer son influence sur le continent africain et notamment dans l’Afrique subsaharienne où ils sont implantés. Par exemple, le rayonnement continental d’Attijariwafa Bank qui a signé une vingtaine d’accords stratégiques lors de la dernière tournée du Roi Mohammed VI en Afrique subsaharienne.
Le copier-coller de Wikipédia en guise de commentaire… Avec toutes les qualités de cette source « impartiale » comme « Mohammed VI souhaite faire de son enrichissement une de ses priorités. » Sur quoi repose cette affirmation ? La politique de champions nationaux de la SNI a permis au Maroc de retrouver sa place légitime de hub financier de l’Afrique francophone. Le Monarque a utilisé la meilleure ressource dont notre pays disposait : sa fortune personnelle. Et s’il avait échoué, s’il avait perdu cette fortune ? Lui reprocherait-on ? Cette part de risque, assumée par notre Monarque, ne l’oublions pas…
L’aura politique et la puissance économique de Mohammed VI bénéficient au Royaume comme à tous les Marocains. Ce qui renforce l’un, renforce l’autre. Bien sûr, après, on peut rester focalisé sur les bénéfices financiers que le Souverain en tire. Quand le doigt montre l’étoile, l’imbécile regardera toujours le doigt.
toujorus aussi pu politiquement correct de parler de la fortune PERSONNELLE de Mohammed VI donc ….
petit rappel :
En août 2015, les deux journalistes sont mis en examen en France pour tentative de chantage à l’encontre du roi du Maroc : on les soupçonne d’avoir demandé 3 millions d’euros en échange de la non publication d’un livre enquête sur le royaume.
Saisie d’une requête en nullité par les deux reporters, la Cour de cassation vient cependant de remettre en cause la légalité de deux enregistrements clandestins réalisés à leur insu en août 2015 par Me Hicham Naciri, un émissaire de Rabat, à l’aide de son téléphone portable.
Or, ces deux enregistrements, effectués lors de rendez-vous entre les journalistes et l’avocat dans des hôtels parisiens, le tout sous la surveillance discrète de policiers, sont des éléments sur lesquels repose une bonne partie du dossier. En janvier 2016, la cour d’appel avait validé ces bandes.
« Piège »
Une décision annulée par la Cour de cassation aujourd’hui : considérant qu’ils portaient « atteinte aux principes du procès équitable et de la loyauté des preuves la participation de l’autorité publique à l’administration d’une preuve obtenue de façon illicite ou déloyale par une partie privée », celle-ci a renvoyé les parties devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Reims.
Me Eric Moutet, l’avocat de Catherine Graciet, a salué une « grande victoire », estimant que, après cette décision de la cour de cassation, il serait « compliqué pour les juges d’instruction de continuer ».
« La cour de cassation sanctionne la manipulation et le piège mis en œuvre par les plaignants, le ministère public et les services de police dont a été victime Eric Laurent », nous répond pour sa part Me Jérémie Assous, l’avocat du journaliste.
Contacté par l’Obs, Me Eric Dupond-Moretti, qui défend le royaume marocain dans ce dossier, évoque quant à lui une décision « invraisemblable et ahurissante » :
« Ce que dit la cour de cassation, c’est qu’il vaut mieux faire faire vos enregistrements par un majordome [NDLR : une référence à l’affaire Bettencourt] ou une équipe de barbouze que par la police et le procureur ».
Un rendez-vous avec un proche du roi
Petit rappel des faits. En juillet 2015, Eric Laurent, déjà auteur d’une livre-enquête sur le Maroc, « Le roi prédateur », publié en 2012, entre en contact avec le secrétariat particulier du roi dans le cadre d’un nouveau livre en préparation sur les coulisses du royaume à paraître au Seuil. Un ouvrage qu’il co-écrit en compagnie de la journaliste Catherine Graciet.
Le 11 août, un rendez-vous se tient à l’hôtel Royal Monceau à Paris entre le journaliste et un proche du roi, l’avocat Hicham Naciri. Ce dernier enregistre la conversation à l’aide de son iPhone. Quelques jours plus tard, le 20 août 2015, Ralph Boussier, l’avocat du Maroc en France, dénonce auprès du procureur de la République des faits de chantage et d’extorsion de fonds en joignant à sa plainte l’enregistrement de la conversation entre Naciri et Laurent : ce dernier aurait demandé le versement d’une forte somme contre le renoncement à la publication du livre qu’il aurait présenté comme un brûlot embarrassant contre la monarchie.
A la suite de la plainte, une information judiciaire est ouverte et deux autres entrevues sont alors organisées avec les journalistes. A chaque fois, l’avocat marocain les enregistre à l’aide de son téléphone portable.
40.000 euros en liquide
Le 27 août 2015, lors du troisième entretien – le premier auquel Catherine Graciet assiste -, deux enveloppes sont remises aux deux journalistes : à l’intérieur, 40.000 euros en liquide, un acompte sur les 3 millions qu’auraient demandés les deux reporters. A l’issue de ce troisième rendez-vous à l’hôtel Raphaël, Graciet et Laurent étaient interpellés par les policiers.
Un an plus tard, l’enquête se retrouve-t-elle mise à mal par la décision de la cour de cassation ? « Pas du tout, rétorque Me Dupond Moretti. Il reste le premier enregistrement, les déclarations des deux mis en examen lors de leur garde à vue mais également l’argent avec lequel les deux journalistes repartent du dernier rendez-vous ». Cependant, ce premier enregistrement en partie inaudible fait lui-aussi l’objet de débats entre les deux parties. « Comme par hasard, l’avocat marocain a remis à la police une version tronquée de cet enregistrement, souligne Me Jérémie Assous. Et aujourd’hui, il affirme ne plus disposer de l’original et avoir égaré l’appareil sur lequel celui-ci a été effectué ».
Vincent Monnier
Le magazine américain Forbes vient de publier son top 50 des plus grosses fortunes du continent africain. Indéboulonnable, c’est sans surprise que le Nigérian Aliko Dangote reste l’homme le plus riche d’Afrique avec une fortune de 16,7 milliards de dollars. Il est suivi loin derrière par les milliardaires sud-africains Nicky Oppenheimer qui occupe la 2ème place (avec une fortune de 6,6 milliards de dollars), Chritoffel Wiese (6,5 milliards de dollars) et Johann Rupert (6,3 milliards).
Précédemment logé à la 16ème place en 2014 pour sa première entrée dans le classement africain du magazine américain, le roi Mohammed VI occupe désormais la 5ème place. Un rang qu’il doit à une réévaluation de sa fortune passée de 2,1 milliards de dollars dans le classement de l’année dernière à 5,7 milliards de dollars en 2015. Le magazine américain explique cette progression de la fortune du roi par les nouvelles informations obtenues sur la Holding SNI qui détient des participations dans Attijariwafa Bank, Managem, Nareva, Marjane, Centrale Danone, Cosumar ou encore Wana propriétaire d’Inwi. Le roi ferme ainsi le top 5 des milliardaires du continent et devient de facto le Marocain le plus fortuné du Royaume selon Forbes.
Le roi devient l’homme le plus riche du Maroc
Le roi Mohammed VI ravit la première place au président de la BMCE Bank Of Africa qui occupait cette position dans le classement de 2014. Le président de l’une des plus grandes banques marocaines passe de la 13ème place en 2014 à la 12ème place en 2015. L’actionnaire majoritaire à travers sa filiale Finance Com de l’assureur RMA Watanya voit sa fortune reculer de 2,4 millions de dollars en 2014 à 2,1 millions de dollars dans le nouveau classement. Il n’en demeure pas moins le 2ème homme le plus riche du Maroc.
…Suite : http://www.yabiladi.com/articles/details/40315/forbes-mohammed-dans-plus-riches.html
Selon un hebdomadaire français Mohamed VI est plus riche que l’émir du Qatar
par Badr Soundouss
mercredi 18 janvier 2012
L’hebdomadaire français Point de vue, une revue de grande diffusion de la presse du cœur francophone, spécialisée dans la vie des têtes couronnées, a publié cette semaine un dossier sur la fortune des « royals ». « Fortune des rois : secrets, fantasmes et réalités », tel est l’intitulé du dossier que cette publication a consacré aux nobles fortunés.
[..]
Pour ne pas faire dans l’amateurisme, Point de vue est donc allée recueillir les lumières de Pascal Dayez-Burgeon, un agrégé d’histoire spécialiste en sang bleu et qui vient de publier un livre sur « La fortune des rois ».
Comme on s’y attendait, ce qui ressort de cette interview et de l’enquête menée par le magazine, la monarchie marocaine n’est pas très raisonnable en ces temps de vaches maigres et de crise économique endémique.
Sur une liste de 15 monarques, Mohamed VI est classé 7e, avec une fortune personnelle estimée à 2,5 milliards de dollars. Or, de toutes les monarchies présentes sur la liste, seul le Swaziland peut-être considéré comme moins favorisé économiquement que le Maroc. Le reste de la liste est constitué de pétromonarchies ou de riches Etats occidentaux.
Si le souverain le plus riche de la planète est celui de la Thaïlande, Bhumibol Adulyadej, le roi du Maroc, Mohamed VI, est plus riche que l’émir du Qatar, ce qui est tout de même paradoxal. L’émir du Qatar est assis sur des barils de pétrole alors que son homologue marocain est installé sur des mares de pauvreté et de chômage.
L’expert français explique que beaucoup de monarchies arabes, dont la marocaine, « perçoivent des allocations publiques pour mener leur mission de souveraineté à bien : liste civile, dotations annexes, palais de fonction. Mais pour vivre lorsqu’ils ne sont pas en représentation, les princes détiennent également des biens privés. Ces deux sources de revenus sont en principe distinctes, mais s’avèrent souvent poreuses, c’est-à-dire que les fonds publics servent à financer la vie privée, voire permettent aux princes d’accroître leur fortune personnelle ». « C’est cet amalgame qui passe de moins en moins bien auprès de l’opinion, au Maroc notamment », précise Dayez-Burgeon.
Point de vue rappelle qu’avec l’astronomique somme de 254 520 000 euros touchée chaque année, la monarchie marocaine est celle qui reçoit le plus d’argent public. C’est trop de « générosité », signale sarcastiquement l’hebdomadaire.
Par exemple, la monarchie hollandaise touche de l’Etat la somme de 39 millions d’euros par an, la belge 31 millions, la norvégienne 22,6 millions, la suédoise 13 665 000 euros et la pauvre luxembourgeoise 8,8 millions. Une vraie misère comparée à ce que touche Mohamed VI.
Avec ces chiffres, on a la fâcheuse impression que la monarchie marocaine se sert plus qu’elle ne sert.
Car 254 millions d’euros par an, ce n’est plus une rente, c’est un hold-up permanent si on prend en compte le fait que tous les collègues européens de Mohamed VI dirigent des Etats riches et développés.
Mohamed VI possède un yacht, El Boughaz I, de 70 mètres. Au Maroc, il a la jouissance d’une trentaine de palais et de résidences dont les lourds frais de fonctionnement sont assumés par l’Etat en ces temps de misère. Et en France, outre le célèbre château de Betz, dans l’Oise, le souverain possède l’hôtel de Broglie, rue de Varennes, l’une des plus belles et des plus grandes résidences de Paris.
Et la famille n’est pas loin. « Lalla Latifa, la mère de Mohammed VI se repose dans un hôtel particulier à Neuilly, boulevard Maurice Barrès », commente Point de vue qui affirme que les sœurs du roi habitent, avenue Foch, à Paris, mais pas très loin de leur mère.
Un vrai contre de fée, certes, sauf que le Maroc n’a plus vocation à continuer d’entretenir autant de besoins colossaux et gargantuesques.
Et puis enfin, si effectivement le souverain a cédé une partie de ses prérogatives à son chef de gouvernement, la logique ne voudrait pas qu’il lui cède également une partie de l’argent perçu ?
Quand on dit « roi du Maroc », ce n’est pas vrai !! Pourquoi pas Empereur pendant qu’on y est comme son cousin Bokassa le un !! Momo le six ‘est un émir il commande les croyants, donc pas moi !!
Quand a être plus riche qu’un autre émir, c’est pas parce que papi Momo le Cinq se déplaçait le vendredi dans un carrosse copié sur celui de la reine des Rosbeef que c’est vrai !!