En général, on laisse le meilleur pour la fin … mais histoire de changer un peu … j’ai eu envie d’inverser les habitudes.
Et donc, si on avait à présenter la famille Sarkozy, les frères et demi-frères, comme je viens de le proposer, en une sorte de devoir de mémoire, pourquoi ne pas débuter par Oliver Jean Sarkozy ? Car ce dernier (dernier, vraiment …?) pourrait bien être celui qui tire les ficelles de cet empire politico-financier … que même l’ex président tunisien Ben Ali et le clan Trabelsi n’auraient pas osé imaginer en Tunisie …
Alors, allons-y …
Qu’il y a-t-il de commun entre Numéricable, la famille Sarkozy, le groupe Carlyle, et le Conseil général des Hauts de Seine ? Rien, seriez vous tentés de dire, et pourtant …
Un projet nommé THD92 – qui prévoit le raccordement des Hauts de Seine en fibre optique – pourrait assurer quelques « avantages » à des membres de la famille Sarkozy, écrivais-je en mai 2008, sur ce blog. Ajoutant : « j’ai nommé en tout premier lieu Olivier Sarkozy, mais quand il s’agit du monde des affaires, Nicolas n’est jamais bien loin ».
– Le projet THD92 Très Haut débit en Hauts-de-Seine
Le 21 décembre 2007, le conseil général des Hauts de Seine a choisi un consortium réunissant le câblo-opérateur Numéricable, le groupe de BTP Eiffage et LD Collectivités (Neuf Cégétel) pour raccorder, d’ici à 2013, l’ensemble des foyers et des entreprises des Hauts-de-Seine à la fibre optique. Un projet unique en Europe, capital pour l’attractivité du département affirme le site du CG92.
A partir de l’été 2008 et en deux vagues de trente-six mois, la totalité des foyers, des entreprises, des institutions et des écoles devaient être desservis par ce réseau départemental de service public qui aura nécessité la pose de quelque 827 900 prises.
« L’internet à très haut débit permet de profiter de services très gourmands en bande passante comme la vidéo à la demande ou la télévision haute définition. Il devrait aussi « booster » le télétravail, le télé-enseignement et l’e-administration » nous dit-on. De là à ce qu’il booste les revenus de la famille Sarkozy, grâce à l’aide des subsides du Conseil Général … il pourrait n’y avoir qu’un simple câble.
Le groupement mené par Numéricable a obtenu une concession de 25 ans : à son terme le réseau sera restitué au Département, nous précise-t-on …
Numericable qui table sur un bénéfice d’exploitation dès la cinquième année devra appliquer « un prix identique en tout point du territoire ». Selon les prévisions des services techniques du conseil général, l’offre de base devrait être comparable à celle exigée actuellement pour l’offre triple play de l’ADSL soit environ 29,90 euros. France Telecom qui déploie actuellement en Ile de France sa solution de Trés Haut Débit FTTH appréciera …. soyez-en sûr … même si le monde est parfois petit, nous y reviendrons.
En tout état de cause, vous serez – peut-être – rassurés en apprenant que le projet du conseil général n’est pas de créer un monopole mais bien d’organiser les conditions d’une véritable concurrence« , – ce qui n’a pas manqué de susciter l’ire de certains opérateurs – relève le site du CG92. Le cahier des charges interdit en effet à l’exploitant du réseau de proposer directement des services aux consommateurs. La société ad hoc créée par le consortium Numericable devra donc « vendre des capacités à dautres opérateurs tels que Free, Alice ou France telecom – Orange« .
« Contrairement à l’ADSL qui se greffe sur un réseau existant – » en l’occurrence le réseau cuivre de France Télécom dégroupé par la loi – » la fibre optique implique de construire », explique le président actuel du conseil général, Patrick Devedjian.
« Les opérateurs sont donc logiquement tentés de privilégier les zones immédiatement rentables avec le risque de créer des zones blanches durables », selon lui. « L’objectif de notre dispositif est de permettre que tout le monde soit fibré dans les délais les plus brefs y compris l’habitat pavillonnaire », assure-t-il, soulignant même que c’est ce qui « justifie dans la délégation de service publique accordée à Numéricable, l’octroi d’une subvention de 59 millions d’euros .
« Mais celle-ci ne porte que sur les zones déficitaires », précisait alors Patrick Devedjian. « Il n’est pas question des autres où s’exerce la concurrence » nous assure-t-on. Le coût total du projet est lui, estimé à 422 millions d’euros, soit un financement porté à 86 % par le secteur privé. Certes, mais il est toujours intéressant de connaître « la composition » de ce secteur privé.
Petit rappel également : Nicolas Sarkozy a annoncé le 15 mai 2007 sa démission de la présidence du conseil général des Hauts-de-Seine. Le fils cadet du président de la République Jean Sarkozy (UMP) est devenu quant à lui en mars 2008, à 21 ans, conseiller général des Hauts-de-Seine, en se faisant élire à Neuilly.
– Carlyle renforce sa participation dans Numericable
Le 21 décembre 2007, également, Carlyle Group, les fonds Cinven et Altice – les deux principaux actionnaires du câblo-opérateur – ont annoncé l’entrée de Carlyle au capital de Numericable et de Completel … Hasard de calendrier, très certainement …
En mars 2008, le fonds d’investissement américain bouclait le rachat de 37,8% de Numericable pour un montant de 1,1 milliard d’euro. Selon Carlyle cette transaction valorise Numericable à 6,5 milliards d’euros. Elle est qualifiée d’investissement privé le plus important jamais réalisé en France.
L’arrivée d’un nouvel actionnaire devrait apporter une bouffée d’oxygène à Numericable, qui a engagé d’importants investissements pour rénover ses infrastructures, affirmait en décembre 2007 la presse économique et financière. « Cette opération arrive également à un tournant où le secteur des télécoms s’apprête à s’engager dans le trés haut débit, la prochaine génération de l’internet, qui passera par la fibre optique » soulignait ainsi le journal « Challenges ».
Selon Carlyle, en 2008, « Numericable opèr(ait) le principal réseau alternatif haut et très haut débit en France, couvrant près de 10 millions de foyers, offrant des services de télévision haute définition, de vidéo à la demande, d’internet très haut débit et de téléphonie. » Et d’ajouter à cette date que « Numericable est le premier opérateur à avoir déployé massivement son propre réseau de fibre optique en France ». « Celui-ci raccorde d’ores et déjà deux millions de foyers et sera étendu à 8 millions de foyers d’ici 2010 » était-il ajouté.
– Olivier Sarkozy embauché par Carlyle
Quand le monde est parfois petit …
Olivier Sarkozy – jusque-là co-dirigeant de la branche institutions financières de la banque d’investissement UBS – copilote quant à lui, depuis avril 2008, l’activité mondiale de services financiers de la société d’investissement The Carlyle Group.
Le demi-frère de Nicolas Sarkozy est en effet à près de 40 ans, l’un des plus talentueux membres du monde bancaire new-yorkais. « J’ai hâte de faire de Carlyle un acteur de référence dans ce secteur d’investissement de plus en plus important », se réjouissait-il en avril 2008. A son palmarès, d’importantes transactions bancaires comme la vente de MBNA ou d’US Trust à Bank America ou encore la fusion de Mellon avec Bank of New York.
Selon la presse belge, sa nomination a pu être « incitée » par Paul Desmarais, membre influent du board de Carlyle, fonds ultra-influent : le 16 février 2008, Sarkozy (Nicolas) portait Paul Desmarais au rang prestigieux de Grand Croix de la Légion d’Honneur.
Olivier Sarkozy a été engagé pour « ses incroyables réseau et expérience professionnelle, qui aideront Carlyle à capitaliser sur la dislocation du secteur des services financiers », indiquait la firme dans un communiqué daté du 3 mars 2008.
– Carlyle détient 5 % de France telecom
En juin 2007, des syndicats de France Telecom avaient dénoncé la « poursuite de la vente des bijoux de famille » après l’annonce surprise faite par Bercy de la cession de 5 à 7% du capital par l’Etat. Certains s’inquiétant alors de risque d’ »OPA non maitrisée » voire d’une « montée des fonds de pension ».
Pour la CFDT, troisième organisation, Daniel Guillot, délégué syndical central, faisait part de son « inquiétude au fond »: « Si on perd 5 à 7% aujourd’hui on se demande jusqu’où cela va aller » s’inquiétait-il alors, en citant ses craintes d’assister à une « montée des fonds de pension au capital » comme chez l’opérateur historique des télécommunications allemand. « A Deutsche Telekom, la dilution progressive de la part de l’Etat s’est accompagnée d’une montée de Blackstone qui a aujourd’hui des exigences énormes« , avait-t-il précisé.
« Aujourd’hui, la part des fonds de pension est très faible et relativement diluée, mais nous craignons que d’ici quelques temps les seuls actionnaires de référence soient les fonds de pension et que l’Etat laisse faire », avait-t-il ajouté.
La CGC évoquait pour sa part un risque « d’OPA non maîtrisée ». « Qui achètera ? des actionnaires minoritaires comme le fonds Carlyle, vont-ils monter en puissance? on ne le sait pas. L’entreprise flirte-t-elle dorénavant avec le risque d’une OPA non maîtrisée ? peut-être », indiquait ainsi un communiqué.
Le Fonds américain Carlyle possède 5% du capital de France Telecom, ce qui en fait le deuxième actionnaire derrière l’Etat, soulignait alors la CGC.
Etat et Carlyle .. tous deux intimement liés à la famille Sarkozy. De bonnes raisons pour ne pas faire « tousser » dirigeants et actionnaires de France Telecom face à une « éventuelle concurrence » de Numericable sur le Très Haut débit … au détriment du déploiement du projet FTTH.
Sources : CG92, Le Figaro, Challenges, Les Echos, Trends.be
Des investissements dans le 92 contrôlés
Par Le Figaro.fr avec AFP
Mis à jour le 15/11/2013 à 12:09
La chambre régionale des comptes d’Ile-de-France (CRC) effectue actuellement un contrôle sur des investissements réalisés dans les Hauts-de-Seine entre 2004 et 2007, période durant laquelle Nicolas Sarkozy présidait le conseil général du département, selon des sources concordantes.
« Des fonctionnaires de la chambre régionale des comptes s’étaient déjà déplacés l’année dernière. Ils sont revenus avant l’été et un nouveau contrôle est actuellement en cours », a déclaré une porte-parole du conseil général, confirmant une information de France Info.
Du côté de la chambre régionale des comptes, on indique qu' »un contrôle est effectivement en cours pour la période à partir de 2010″. « Toutefois nos rapporteurs ont toute lattitude pour demander des documents antérieurs pour les besoins de leur mission », précise-t-on.
Le dossier qui intéresse notamment les fonctionnaires de la CRC porte sur la fibre optique très haut débit. Cet important marché, voté en 2005, avait été remporté par Numericable. Une subvention de 59 millions d’euros avait été accordée à l’opérateur par le conseil général. Certains élus avaient contesté l’utilisation de fonds publics dans ce projet. Mais ce marché a depuis été validé par le tribunal administratif de Versailles en 2010, puis par la Cour de justice de l’Union européenne en septembre 2013.
Sollicité, l’entourage de Nicolas Sarkozy n’était pas disponible dans l’immédiat pour commenter ces informations.
Numéricable : Altice rachète 10% du capital à Carlyle et Cinven
Le 18/11/2013 à 06h40
(Boursier.com) — Le groupe Altice, premier actionnaire de Numéricable, va acquérir 10% additionnels du câblopérateur des mains des fonds Cinven et Carlyle, qui se séparent chacun de 5% du tour de table. Le prix de la transaction a été fixé à 25,58 euros par action payable en numéraire. Il pourrait être complété en fonction de l’évolution du cours de l’action d’ici le 8 mai prochain. A l’issue de cette opération, Altice détiendra 40% du capital et des droits de vote de Numéricable.
Le fondateur d’Altice, Patrick Drahi, estime que la transaction est un signe de sa confiance dans l’avenir de la société et son management. « Comme prévu au pacte d’actionnaires avec Cinven et Carlyle, la composition du conseil d’administration de Numéricable sera modifiée à l’issue de cette acquisition pour permettre aux représentants d’Altice d’y disposer de la majorité des voix », a-t-il ajouté.
La réalisation de cette acquisition est soumise aux conditions usuelles que sont l’obtention d’une dérogation de l’Autorité des Marchés Financiers à l’obligation de déposer une offre publique, et l’autorisation de l’Autorité de la concurrence au titre du contrôle des concentrations.
Altice devra payer quelque 317 millions d’euros pour 10% du capital sur la base du cours de 25,58 euros, selon nos calculs. Les titres seraient valorisés sur les cours actuels 346 millions d’euros, puisque l’action cote 27,90 euros.
Par Les Echos | 07/04 | 08:39 | mis à jour à 12:12
Altice, la maison mère du cablô-opérateur Numericable sur le point de racheter l’opérateur mobile français SFR, va également racheter les 34,6 % du capital que détiennent les fonds Carlyle et Cinven dans Numericable.
Altice, la maison mère du cablô-opérateur Numericable sur le point de racheter l’opérateur mobile français SFR , va également racheter la totalité des parts détenues par les fonds Carlyle et Cinven dans Numericable, a-t-elle annoncé lundi dans un communiqué ( lire le communiqué le ici ). Ces parts sont de 21,32% pour Carlyle et de 13,27% pour Cinven. L’accord permettra à Altice de détenir 74,6% de Numericable contre 40% actuellement.
Patrick Drahi, le propriétaire de Numericable via son holding Altice, déboursera 30,5 euros par action Numericable, payés en actions Altice et en liquide. Dans le détail, environ 14% du capital de Numericable sera payé en liquide _ 6,50% au profit de Cinven et 7,50% pour Carlyle _ au prix de 30,50 euros par action, tandis que le reste sera payé en actions Altice, au taux de 0,97 action Altice pour une action Numericable.
bonnet / blanc et blanc/bonnet
puisque Carlyle devient actionnaire de Altice, lui-me^me actionnaire de Numericable
Carlyle et Cinven soldent l’aventure Numericable pour miser sur Altice
Le fonds Cinven revendique un TRI de 160% sur son investissement réalisé en 2005. Entré en mars 2008, Carlyle ne peut en dire autant
Par Alexandre Garabedian le 08/04/2014 pour L’AGEFI Quotidien –
Carlyle et Cinven soldent l’aventure Numericable pour miser sur Altice
Le choix de Vivendi pour SFR n’a pas seulement fait le bonheur d’Altice et de Numericable, mais aussi celui de Cinven et Carlyle. Les deux fonds vont ainsi solder un investissement mouvementé dans Numericable qui remontait à mars 2005, pour le premier, et à 2008 pour le second, tout en restant dans l’aventure. Ils se retrouveront désormais actionnaires d’Altice, et seront à ce titre exposés à la fois au potentiel du nouvel ensemble Numericable SFR, et au reste des activités télécoms de la holding de Patrick Drahi, comme en Israël, en République dominicaine ou dans les départements d’outre-mer français.
Altice va en effet racheter les 21,32% de Carlyle et les 13,27% de Cinven dans Numericable. L’équivalent de 14% du capital sera réglé en cash, à raison de 30,5 euros par titre détenu. Le solde (environ 20,6% du capital) sera échangé en actions Altice à raison de 0,97 titre par action Numericable détenue. Aux cours de clôture d’hier soir, l’ensemble de la transaction pouvait être valorisée à 1,36 milliard d’euros, dont environ 530 millions en cash pour les deux fonds.
Cinven et Carlyle s’étaient déjà allégés à l’occasion de l’introduction en Bourse de Numericable en novembre 2013. Ils ne soldent cependant pas le dossier aux mêmes conditions en raison de points d’entrée différents. Cinven, qui se retrouvera à la tête de 3,6% du capital d’Altice, soit autour de 250 millions d’euros de titres, revendiquait hier une plus-value totale de 1,5 milliard d’euros sur son investissement en prenant en compte la valeur de cette participation. Le fonds 3 de la firme britannique aurait ainsi dégagé un taux de rendement interne (TRI) de 160% sur sa mise de départ dans Numericable.
Carlyle, de son côté, ne souhaite pas communiquer d’éléments sur son TRI ou ses plus-values. En mars 2008, le fonds américain avait mis 1,1 milliard d’euros sur la table pour racheter à Cinven la moitié de sa participation dans Numericable et sa société soeur Completel – depuis fusionnée – et prendre ainsi 37,8% du capital. Un an et demi plus tard, les deux actionnaires avaient dû injecter des fonds supplémentaires au capital pour permettre au câblo-opérateur de renégocier sa dette avec ses créanciers.
Oliver Sarkozy, banquier d’affaires vedette d’UBS, recruté par Carlyle
Par Carole Bellemare avec Caroline BeyerMis à jour le 04/03/2008
Il est le demi-frère de Nicolas Sarkozy; mais surtout, à 37 ans, une vedette du monde bancaire new-yorkais. L’un des plus talentueux. En 2002, Credit Suisse avait tenté de le retenir avec un gros bonus. Peine perdue : UBS avait fait mieux. Et aujourd’hui c’est Carlyle, une des plus grosses sociétés mondiales d’investissement, qui s’attache son expertise, sa fibre internationale et son carnet d’adresses.
Oliver Sarkozy, jusque-là codirigeant de la branche institutions financières de la banque d’investissement UBS, copilotera dès avril l’activité mondiale de services financiers de la firme de LBO cofondée (en 1987) et dirigée par David M. Rubenstein. Et cet ancien de l’administration Carter de s’en féliciter : «L’arrivée d’Oliver à la tête de notre équipe récemment constituée va permettre à Carlyle de se positionner avec succès sur le secteur mondial et actuellement chahuté des services financiers.» Carlyle, dont Abu Dhabi est devenu à l’automne le premier actionnaire indépendant (7,5% du capital), veut donc passer à l’offensive… «J’ai hâte de participer à cette aventure, aux côtés de Dave Zwiener (l’autre dirigeant, NDLR) et de faire de Carlyle un acteur de référence dans ce secteur d’investissement de plus en plus important», se réjouit Oliver Sarkozy.
Comme Forbes le soulignait, si l’on a beaucoup fait état des liens du président avec les financiers français, on a peu parlé de sa proximité avec ce demi-frère new-yorkais, brillant et influent. Pierre-Olivier (son vrai prénom) était présent à Paris le 6 mai pour fêter sa victoire et, lors de son voyage présidentiel à New York, ce dernier avait organisé une grande soirée en son honneur.
Grand, élégant et avenant, ce père de deux enfants, marié à une Française (une nièce du Pr Jean Bernard), est le fils de Paul Sarkozy et de Christine de Ganay, remariée ensuite à un diplomate américain. Enfance voyageuse et diplôme en histoire médiévale de la prestigieuse St Andrews University en poche, ses premiers pas dans la finance chez Dillon, Read & Co l’ont mené loin.
À son palmarès, d’importantes transactions bancaires comme la vente de MBNA ou d’US Trust à Bank America ou encore la fusion de Mellon avec Bank of New York.
[…] on connaît par ailleurs les accointances – ou plutôt même les liens familiaux – qui lient Nicolas Sarkozy et le monde de la finance US et des fonds de pension américains aussi […]
[…] Cela avait au moins le mérite d’être clair : quand Sarkozy – Nicolas – faisait « frissonner » à sa manière les Français en laissant craindre qu’ils devront travailler plus – longtemps – pour avoir une retraite décente, Sarkozy – Guillaume – tentait de récupérer l’argent qu’il nous reste … pour que nous le placions dans sa société, laquelle – oh coïncidence – vend de l’épargne retraite … Le monde est parfois si petit …. […]
[…] même s’effrayer de savoir que la très célèbre agence Getty Images est désormais tombée dans le giron de Carlyle », le trop célèbre fonds d’investissement lié notamment à Ben Laden Group et à Oliver […]
[…] nous rassurer alors que rappelons-le Numericable est fortement lié au monde de la finance via le fonds de pension Carlyle. Même si désormais l’affichage est plus discret, un habile montage financier masquant quelque […]
[…] de courtage, très très prisée par les grandes banques d’affaires. De quoi attirer la pieuvre Carlyle, d’autant plus que cette plate-forme financière incorpore la technologie, les données, les […]
Un peu plus ca glacerait le sang …. Frank G. Wisner
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Frank G. Wisner
Fonctions
Sous-secrétaire à la politique de Défense
1993 – 1994
Président Bill Clinton
Prédécesseur Paul Wolfowitz
Successeur Walter B. Slocombe (en)
Secrétaire d’État des États-Unis (par intérim)
1993 – 1993
Prédécesseur Arnold Kanter (en)
Successeur Warren Christopher
Sous-secrétaire d’État au contrôle des armements et à la sécurité internationale (en)
1992 – 1993
Président George H. W. Bush
Prédécesseur Reginald Bartholomew (en)
Successeur Lynn E. Davis (en)
Biographie
Date de naissance 2 juillet 1938
Lieu de naissance New York
Nationalité États-Unis
Diplômé de Université de Princeton
Profession Diplomate
——————————————————————————–
Liste des secrétaires d’État américains
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Frank George Wisner II, né le 2 juillet 1938 à New York, est un diplomate et homme politique américain, Sous-secrétaire d’État au contrôle des armements et à la sécurité internationale (en) sous George H. W. Bush, Secrétaire d’État des États-Unis par intérim en 1993, puis Sous-secrétaire à la politique de Défense sous Clinton.
Sommaire [masquer]
1 Biographie
2 Notes et références
2.1 Sources
3 Voir aussi
3.1 Articles connexes
3.2 Liens externes
Biographie[modifier | modifier le code]Frank G. Wisner est le fils de Frank Wisner (1909-1965), Deputy Director for Plans de la CIA de 1951 à 1959, et de la philanthrope Mary Knowles (remariée au journaliste Clayton Fritchey).
Il épouse Geneviève du Fresne de Virel, nièce du général Henri de Virel. Il se remarie en 1976 avec Christine de Ganay, fille du comte Philippe de Ganay et de Marie-Hélène Blanchy (remariée à Claude Bouchinet-Serreulles). Christine de Ganay était divorcée de Pal Sarközy de Nagy-Bocsa et la mère d’Olivier Sarkozy (demi-frère du président Nicolas Sarkozy).
Frank Wisner, diplômé de l’Université de Princeton en 1961, rejoint le Département d’État comme agent du service extérieur (en) en décembre de cette même année. En 1964, il est affecté au Viêt Nam, en pleine guerre, par l’Agence des États-Unis pour le développement international.
En 1976, au début de l’administration Carter, il sert sous Cyrus Vance en tant que Secrétaire exécutif (en) adjoint du Département d’État.
Il est ambassadeur des États-Unis en Zambie de 1979 à 1982, Senior Deputy Assistant Secretary for African Affairs de 1982 à 1986, ambassadeur en Égypte de 1986 à 1991, puis aux Philippines de 1991 à 1992.
De 1992 à 1993 Wisner est Sous-secrétaire d’État au contrôle des armements et à la sécurité internationale (en) , Secrétaire d’État des États-Unis par intérim en 1993[1], puis Sous-secrétaire à la politique de Défense de 1993 à 1994.
Ambassadeur des États-Unis en Inde de 1994 à 1997, il prend sa retraite diplomatique avec le rang de Career Ambassador (en).
Après sa retraite de la fonction publique en 1997, Wisner rejoint les conseils d’administration d’American Life Insurance Company, d’EOG Resources (en), d’Ethan Allen Interiors, Inc. (en), de Commercial International Bank (en), de Pangea3 (en) et d’une filiale d’Enron, et devient vice-président d’AIG jusqu’en 2009.
À la fin de 2002, Wisner a co-présidé un groupe de travail indépendant développant un modèle pour les États après le conflit en Irak. Les recommandations publiées demandaient le rétablissement de l’ordre par la reconversion de l’armée irakienne, en se concentrant sur ??la distribution d’aide humanitaire et le rétablissement des services essentiels, tout en évitant la nomination de dirigeants exilés irakiens d’opposition aux postes supérieurs dans le nouveau gouvernement.
Wisner est un membre du Conseil consultatif de Partnership for a Secure America (en), un organisme sans but lucratif voué à recréer le centre bipartisan sécurité nationale américaine et la politique étrangère. Il siège également au conseil consultatif du National Security Network (en), de Kissinger Associates, et au conseil d’administration de Refugees International (en). Il est conseiller des affaires internationales dans le cabinet d’avocats Patton Boggs (en)[2].
De 2005 à 2008 il est l’envoyé spécial des États-Unis, médiateur au Kosovo, dans les discussions sur le statut futur de la province.
Le 31 janvier 2011, le président Barack Obama l’a envoyé en Égypte pour négocier une résolution à la protestation populaire contre le régime qui a soulevé le pays. Un porte-parole de la Maison-Blanche a témoigné de la grande connaissance sur la région de M. Wisner et des relations étroites qu’il entretient avec de nombreux Égyptiens, dans et hors du gouvernement. Le New York Times révèle qu’il est un ami personnel du président égyptien Hosni Moubarak. S’exprimant sur la BBC le 5 février 2011, Wisner, au delà des déclarations émises par la Maison-Blanche à ce jour, a insisté pour que le président Hosni Moubarak soit autorisé à rester à son poste, malgré les nombreux appels pour sa démission.
Frank G. Wisner ne doit faire peur à personne, la crise va rebattre les cartes.
Je pense toujours à Willy prisonnier allemand qui était resté dans la famille longtemps après 1945 et qui disait à qui voulait l’entendre: « Grande Allemagne tous soldats, Allemagne vaincue tous douaniers! »
Aujourd’hui Franky parade, on verra demain.
[…] l’on reparle de terrorisme … en y associant le monde de la finance. Le tout aux Etats-Unis, et en un moment bien […]
[…] l’on reparle de terrorisme … en y associant le monde de la finance. Le tout aux Etats-Unis, et en un moment bien […]
http://www.linformaticien.com/actualites/id/34556/fibre-optique-hauts-de-seine-fin-de-la-mascarade-avec-numericable.aspx
pour les dubitatifs
https://carlyle.com/about-carlyle/team/p-olivier-sarkozy
Oui cette famille Sarko c’est à mourir de rire !! Personnellement je pense que tout le monde devrait se faire discret. Mais le petit bonhomme à ressorts ne peut pas c’est pathologique.
oui, tout à fait :pathologique !!!!
Une page se tourne chez le fonds américain Carlyle
Le fonds Carlyle a annoncé mercredi la promotion d’une jeune génération de dirigeants pour remplacer ses patrons fondateurs, tournant ainsi une page importante d’un des acteurs les plus influents de la finance américaine.
David Rubenstein, 68 ans, et Bill Conway, 68 ans, vont céder leurs fonctions et responsabilités de co-PDG du célèbre fonds washingtonien à Glenn Youngkin, 50 ans, et Kewsong Lee, 52 ans, au 1er janvier 2018.
Peter Clare, un autre quinquagénaire (52 ans), va devenir un des responsables des investissements.
Dan D’Aniello, le président exécutif du conseil d’administration, va également passer la main et devenir président d’honneur de cette instance stratégique, dont David Rubenstein et Bill Conway seront les futurs co-présidents.
MM. Rubenstein, Conway et D’Aniello avaient fondé Carlyle en 1987 et avaient choisi de baser le fonds à Washington, tranchant ainsi avec les autres grands fonds américains basés pour la plupart à New York, la principale place financière américaine.
Ils avaient toutefois baptisé leur fonds du nom de l »hôtel Carlyle à New York où ils se retrouvaient pour monter leur projet.
Au départ, Carlyle gérait pour 5 millions de dollars d’actifs mais 30 ans plus tard le fonds gère 170 milliards de dollars d’actifs et emploie 1.550 personnes dans une trentaine de bureaux à travers le monde.
Il s’est distingué avec des investissements dans une foultitude de secteurs économiques, allant de l’aéronautique aux médias en passant par la santé, la distribution, la défense, les télécoms, les services financiers et l’immobilier.
Les nouveaux dirigeants ont déjà fait leurs preuves chez Carlyle: Glenn Youngkin y est entré en 1995 et était jusqu’à récemment directeur des opérations.
Quant à Kewsong Lee, arrivé en 2013 du fonds Warburg Pincus, il était en charge de la stratégie d’investissement dans les marchés financiers.
« Ces promotions garantissent une continuité (…) et maintiennent les processus d’investissements qui ont nourri notre succès pendant trente ans », déclarent d’une seule voix les trois fondateurs, cités dans le communiqué.
– KKR prêt, Blackstone non –
Cette fin de règne chez Carlyle intervient au moment où la moyenne d’âge des dirigeants des grands fonds américains, devenus pour la plupart milliardaires, avoisine les 60 ans.
Stephen Schwarzman, 70 ans, le PDG de la société de capital-investissement new-yorkaise Blackstone, n’a toutefois pas encore donné de signes de vouloir raccrocher. Aucun plan de succession n’a encore été annoncé officiellement.
M. Schwarzman était le président d’un des forums de grands patrons censés conseiller Donald Trump sur sa politique économique jusqu’à la dissolution de ce cénacle en Août dernier.
Leon Black, 66 ans, Joshua Harris, 52 ans, et Marc Rowan, 55 ans, restent fermement aux commandes d’Apollo Global Management.
Chez KKR, Henry Kravis, 73 ans, et Georges Roberts, 73 ans, ont promu en juillet deux quadragénaires, Scott Nuttall et Joe Bae, comme co-directeurs des opérations, ce qui les place en bonne position pour leur succéder.
Jerry Kohlberg qui avait créé le fonds avec eux en 1976 s’était retiré en 1987 et était mort à l’âge de 90 ans en 2015.
(©AFP / 25 octobre 2017 18h45)
France: le chef de la droite dénonce la diffusion de propos enregistrés « de façon illégale »
Paris – Le patron de la droite française Laurent Wauquiez a dénoncé samedi à l’AFP la diffusion de ses propos tenus devant des étudiants, dans lesquels il s’en prend notamment à l’ex-président Nicolas Sarkozy, « enregistrés de façon illégale », et menacé de « suites judiciaires ».
« Les propos qui ont été diffusés par l’émission Quotidien ont été enregistrés de façon illégale, avec des méthodes peu déontologiques qui ouvrent la voie à des suites judiciaires », prévient le président du parti Les Républicains (LR) dans une déclaration transmise à l’AFP au lendemain de la diffusion de l’enregistrement à son insu d’une conférence à l’Ecole de management de Lyon (EMLYON).
Lors de cette intervention, dont des extraits sonores ont été diffusés vendredi sur la chaîne de télévision TMC, M. Wauquiez assure que Nicolas Sarkozy (2007-2012) avait placé ses ministres sur écoute « pour pomper tous les mails, tous les textos, et vérifier ce que chacun de ses ministres disait au moment où on rentrait en Conseil des ministres ».
Il s’en prend également à l’actuel chef de l’Etat, Emmanuel Macron, qu’il accuse d’avoir mis en place une « cellule de démolition » de François Fillon, ancien Premier ministre sous la présidence de M. Sarkozy et candidat à la présidentielle de mai 2017.
« Ces propos ont été tenus dans le cadre privé d’un enseignement, au cours d’une discussion libre avec des étudiants, parfois sur le ton de l’humour. Ce cours amenait notamment les étudiants à réfléchir sur les rumeurs et les fantasmes qui nourrissent la vie politique », a expliqué samedi M. Wauquiez.
« Il n’a par exemple jamais été question dans mon esprit de soutenir qu’on ait fait surveiller des membres du gouvernement dans le cadre du Conseil des ministres », a ajouté le patron de la droite, élu en décembre à la tête des Républicains.
Devant les étudiants, il a déclaré que Nicolas Sarkozy « en était arrivé au point où il contrôlait les téléphones portables de ceux qui rentraient en Conseil des ministres », selon l’enregistrement diffusé par TMC.
Quant à Emmanuel Macron, « objectivement, il a quand même eu un alignement de planètes assez inespéré. Que Fillon gagne la primaire et que derrière, il le démolisse… Je suis sûr et certain qu’il l’a organisé, je pense qu’ils ont largement contribué à mettre en place la cellule de démolition », a-t-il affirmé.
M. Wauquiez a également abordé le cas de Gérald Darmanin, le ministre de l’Action et des Comptes publics, dont la plainte pour viol qui le visait vient d’être classée par le parquet de Paris, mais qui doit encore affronter une enquête pour abus de faiblesse.
« Il sait très bien ce qu’il a fait ». « Il va tomber », dit notamment le président des Républicains (LR), au cours de cette conférence réalisée avant l’annonce du classement sans suite de l’enquête.
(©AFP / 17 février 2018 11h28)
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