L’Iran frappé par deux violents séismes en pleine mise en cause du projet Haarp

Ironie du sort, effet boomerang, retour à l’envoyeur  ?

Alors même que mi-juillet, un vice-président iranien, cité par l’agence Fars, affirmait que l’Occident était responsable de la sécheresse  qui frappe le sud de l’Iran dans le cadre de sa « guerre non déclarée » contre la République islamique, deux fortes secousses telluriques  ont secoué samedi après-midi à quelques minutes d’intervalle les régions d’Ahar et Varzeghan, situées dans le nord-ouest de l’Iran.

Doté sur son territoire de plusieurs failles sismiques – sources d’importantes richesses  en hydrocarbures  – le pays a connu de nombreux tremblements de terre dévastateurs. Le séisme le plus meurtrier remonte à décembre 2003 dans la ville de Bam, située dans le sud du pays. Quelque 31 000 personnes y sont mortes, soit le quart de la population de Bam.

A l’heure actuelle, le dernier bilan des deux violents tremblements de terre  d’une magnitude de 6,4 et 6,3 qui ont frappé samedi le nord-ouest de l’Iran  faisait état d’environ 300 morts et quelque 2600 blessés. Un bilan qui devrait s’alourdir durant les prochaines heures, selon les autorités locales.

De nombreux blessés se trouvent dans une situation critique et des centaines d’autres sont encore prisonniers des décombres, les secours ayant été ralentis par la nuit tombante. Le ministre de l’Intérieur, Mostapha Mohammad a néanmoins annoncé l’abandon des recherches, tout en indiquant que « la moitié des 600 villages de la zone  ont été détruits entre 40 et 100 % ».

Précisons que cette catastrophe intervient alors même que si certains s’interrogent ici où là sur le réel but du projet Haarp mené par les Etats-Unis, tandis que la sécheresse pourrait faire s’envoler le cours des matières agricoles et enflammer la planète toute entière par des émeutes de la faim, Téhéran a récemment mis les pieds dans le plat.

« J‘ai des doutes sur la sécheresse anormale qui touche le sud du pays. L’oppression et le colonialisme mondial (appellations de l’Occident par les dirigeants iraniens) influencent la situation météorologique avec des moyens technologiques  (…) et cela fait partie de la guerre non déclarée   » des Occidentaux contre l’Iran, a ainsi récemment déclaré le vice-président chargé du tourisme, Hassan Moussavi.

En aout 2010, le très sérieux journal Ria Novosti, nous rappelait d’ores et déjà que les Américains travaillent depuis quelques années sur la capacité de contrôler le climat dans diverses régions du monde.
Cette technologie, développée dans le cadre du High-frequency Active Aural Research Program (HAARP), est capable de provoquer des phénomènes  tels que des sécheresses, des ouragans, des tremblements de terre et des inondations.

Andreï Arechev, l’auteur de l’article, indiquait par ailleurs que « du point de vue militaire, le projet HAARP  est une arme de destruction massive, un instrument d’expansion qui permet de déstabiliser sélectivement les systèmes écologiques et agricoles des pays et des régions ciblés. ».

« La base technique connue du programme  est un système d’émetteurs électromagnétiques destiné à l’étude des processus dans l’ionosphère et composé de 360 émetteurs radio et de 180 antennes d’une hauteur de 22 mètres » précisait encore le journaliste de Ria Novosti. « En émettant dans le ciel 3 600 kilowatts la station est devenue l’installation la plus puissante au monde pouvant agir sur l’ionosphère » affirmait-il enfin.

Le programme, lancé en 1990, est financé par la direction des Recherches maritimes et par le laboratoire de Recherche de l’armée de l’air américaine avec la participation des plus grandes universités.

On pourrait toujours continuer à rire de Hugo Chavez qui a expliqué le tremblement de terre dévastateur en Haïti par la mise en application de HAARP déclarait alors le journaliste, ajoutant toutefois que des hypothèses similaires avaient été formulées après le tremblement de terre dans la provincechinoise de Sichuan en 2008.

« Les exigences de soulever le voile du secret défense sur les expérimentations menées en Alaska n’ont jamais cessé d’être exprimées aux États-Unis et dans d’autres pays. En Russie les exigences similaires n’ont jamais été exprimées de façon bruyante » précisait encore Andreï Arechev.

« Néanmoins, il semblerait que les changements climatiques au service des intérêts politiques soient loin d’être un mythe » s’exclamait-il dès 2010.

Les développements dans le domaine d’armement climatique  semblent atteindre la « capacité de rendement prévue», en engendrant les sécheresses, en détruisant les récoltes et en provoquant sur le territoire de la « cible »toute une série de phénomènes anormaux  concluait-il enfin.

Sources : AFP, Reuters, Radio Canada, Ria Novosti, Wikistrike, Nature alerte

 

(7 commentaires)

  1. Séisme de 7,5 de magnitude dans le sud-est de l’Iran

    TEHERAN – Un séisme de 7,5 de magnitude a frappé mardi le sud-est de l’Iran, a annoncé le centre iranien de sismologie, une semaine après un précédent tremblement de terre qui a fait près de 40 morts dans le sud-ouest du pays.

    Les médias iraniens n’ont pas fait immédiatement état de victime dans cette région reculée du Sistan-Balouchistan. Cinq équipes de secours ont été envoyées des villes de Saravan et Khash pour évaluer les dégâts, selon le chef du Croissant-rouge iranien Mahmoud Mozafar, cité par l’agence Isna.

    Le centre américain de géophysique a indiqué que le séisme était d’une magnitude de 7,8.

    Selon le centre de sismologie iranien, l’épicentre du séisme est situé à 18 km de profondeur, à 80 km au nord de la ville de Saravan, près de la frontière avec le Pakistan.

    La secousse, qui a frappé à 15H14 locales (10H44 GMT), a été ressentie au Pakistan et notamment à Islamabad où des bâtiments ont tremblé. Dans la plus grande ville du pays, Karachi, de nombreuses personnes ont précipitamment quitté les bâtiments terrorisés, selon des témoins.

    Elle a été ressentie jusque dans les pays du Golfe jusqu’à Dubaï, selon des témoins.

    Le 9 avril, un séisme de magnitude 6,1 avait frappé une zone rurale du sud de l’Iran, faisant près de 40 morts et plus de 800 blessés. La secousse n’avait pas endommagé la centrale nucléaire de Bouchehr, la seule du pays, située à une centaine de kilomètres, selon les autorités.

    Située sur plusieurs failles sismiques importantes, la République islamique d’Iran a connu de nombreux tremblements de terre dévastateurs.

    Le plus meurtrier ces dernières années a tué, en décembre 2003, 31.000 personnes à Bam (sud), soit un quart de la population de la ville. En août 2012, deux puissantes secousses avaient fait 306 morts près de la ville de Tabriz (nord-ouest).

    (©AFP / 16 avril 2013 13h36)

  2. http://www.liberte-algerie.com/actualite/la-population-encore-sous-le-choc-5183
    Les multiples répliques qu’enregistre la wilaya de Blida, en ce mois de décembre, a provoqué la psychose et un état de choc chez la population blidéenne.
    Avant-hier, la terre a encore tremblé. Une réplique de magnitude 4,4 a été enregistrée vendredi à 18h55 à Hammam Melouane, et c’est le même point de l’épicentre, c’est-à-dire à une distance de 4 km qui sépare la ville de Bouinan et Hammam Melouane. Cette secousse tellurique a provoqué un état de psychose au sein de la population blidéenne *********
    qui n’arrive pas à comprendre pourquoi la terre tremble en continu avec une magnitude qui ne descend pas de la barre de 4 sur l’échelle de Richter. *********************
    Plus de 40 personnes sous le choc ont été évacuées avant-hier par les éléments de la Protection civile vers les structures de santé des communes de Boufarik, Bouinan, Chebli et Bougara. Fort heureusement, aucune perte humaine ou effondrement de maison n’ont été enregistrés après ce séisme qui, selon Chaouche Yelles, directeur du Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (Craag), fait partie de l’activité sismique “normale” dans la région nord du pays. “Les dernières secousses matérialisent l’activité sismique dans notre pays. Cette activité est expliquée par le rapprochement des deux plaques tectoniques, africaine et eurasiatique, qui, chaque année, ont un taux de rapprochement de 5 mm”, a expliqué le directeur du Craag. Mais l’aspect scientifique ne rassure guère la population blidéenne qui vit au rythme de tremblements de terre depuis le mois de juin dernier. “La terre tremble tout le temps et le phénomène devient de plus en plus menaçant car il ne s’agit plus de répliques de faible intensité. À ce rythme, je suis sûr qu’on fera face à une catastrophe indescriptible”, nous a déclaré un enseignant de lycée. *************
    Et d’ajouter : “Ces scientifiques du Graag peuvent-ils nous expliquer pourquoi ça se passe uniquement dans les montagnes de Hammam Melouane ?” D’autres Blidéens se demandent également si le Craag maîtrise bien l’enregistrement des secousses telluriques. “Pourquoi le centre français a enregistré une magnitude de 5,5 et pourquoi le centre américain aussi a enregistré une magnitude de 4,7 ? Quelle est la véritable magnitude ?”, se demande ce jeune étudiant de l’université de Saâd-Dahleb de Blida. ************
    Il faut noter que le directeur général de la Protection civile, le colonel Mustapha Lahbiri, accompagné par plusieurs autres responsables de sa direction, se sont rendus à Bouinan, à Bougara et à Hammam Melouane pour faire un constat des lieux. Rien n’est à déplorer, mais le premier responsable de la Protection civile met toutes les unités en état d’alerte pour faire face à un éventuel tremblement de terre de forte magnitude.

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