Mohamed Merah : comment a-t-il financé ses armes ?

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Revenons quelques instants sur l‘aspect financier de l’affaire dite de Toulouse et de Mohamed Merah.

Certes si le sujet pourrait surprendre, voire même pourrait être considéré comme déplacé compte-tenu de la souffrance des familles endeuillées et de l’impact de l’évènement sur les consciences, il n’en demeure pas moins que c’est un élément fondamental du dossier.

Car si on nous affirme à corps et à cris que « l’individu » a agi seul, on voit mal comment il a pu se constituer un véritable arsenal de guerre à son domicile.

Alors que le frère de Mohamed Merah et sa compagne sont en route pour le siège de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) dans la banlieue de Paris, prouvant ainsi que les policiers toulousains peuvent être prompts à faire appel aux spécialistes de l’anti-terrorisme en fonction des circonstances, se pose en effet l’épineux problème du financement de ses armes.

pistolet-mitrailleur-px-Uzi_1.jpgLa réponse pourrait permettre de déterminer quel est le niveau du soutien que Al Qaïda aurait pu lui « offrir » …. tout en donnant des éléments sur l’existence d’une forte mouvance islamiste radicale à Toulouse. Pensée qui effleure voire qui effraie toutes les pensées ce matin à Toulouse et ailleurs.

Le fait que Mohammed Merah habitait la « Côte Pavée« , l’un des quartiers les plus bourgeois et feutrés de la vile n’arrangeant rien à l’affaire.

A noter que les policiers pourront interroger Abdelkader Merah et son épouse jusqu’à dimanche matin, lorsqu’expirera la durée maximale de la garde à vue, laquelle est de 96 heures.

Ils devraient ensuite être déférés devant un juge qui décidera s’il y a suffisamment d’éléments pour les mettre en examen.

Rappelons que les gardes à vue des trois proches de Mohammed Merah, l’auteur des tueries qui a ensanglanté Montauban et Toulouse ont été prolongées jeudi, en vue de déterminer s’il a bénéficié de complicités.

Certes, le patron de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), Bernard Squarcini, a affirmé dans « Le Monde » ne pas croire à l’existence d’un réseau. Mais il ne convainc pas tout le monde …

Si à l’heure actuelle, la justice a la conviction que le jeune homme a participé seul aux tueries, l’enquête devra déterminer s’il a agi pour le compte d’une organisation et s’il a bénéficié d’un soutien logistique.

« Le parcours de Mohamed Merah, était le fruit d’une dérive solitaire » affirment aujourd’hui formellement la justice et la police françaises. Son « profil d’autoradicalisation salafiste atypique » en faisait un individu indépendant de toute « organisation structurée connue« , déclarait ainsi François Molins, le procureur de Paris, lors d’une conférence de presse, à Toulouse, mercredi 21 mars.

uzi10-pistolet-mitrailleur.jpgMais les enquêteurs se demandent néanmoins comment le jeune homme, supposé vivre de l’aide de l’Etat, a pu se constituer un arsenal, dont un pistolet mitrailleur Sten et un pistolet mitrailleur Uzi (fabriqué en Israël … par IMI…), puis louer une Renault Mégane et se procurer un second véhicule, une Clio.

Mais également financer les nombreux voyages à l’étranger qu’il a effectués ces dernières années.

Le Monde précise notamment que le 22 novembre 2010, lors d’un séjour à Kandahar, dans le sud de l’Afghanistan, région à forte activité insurrectionnelle, Mohamed Merah avait attiré l’attention de la police afghane qui l’interpellait.

Un officier supérieur américain, en poste à Kandahar, a assuré au Monde, mercredi, que sur le passeport de l’intéressé figurait un certain nombre de tampons révélant ses derniers déplacements. Le plus ancien mentionnait sa présence en Israël, puis en Syrie, en Irak et en Jordanie. Avant d’être arrêté, il se serait rendu au consulat d’Inde à Kandahar en vue d’obtenir un visa pour pouvoir rentrer sur territoire indien.

Le même officier  américain évoque par ailleurs des éléments issus de son audition à Kandahar, permettant d’affirmer que Mohamed Merah « aurait pu ou tenté » de se rendre dans les territoires palestiniens. Des repérages pour commettre d’éventuelles attaques n’ont pas été non plus exclus, toujours selon Le Monde.

Son voyage en Irak aurait été facilité par son frère Abdelkader connu des services de police français pour avoir participé à l’organisation d’une filière islamiste basée dans la région toulousaine et à destination de ce pays.

Ce frère et sa sœur, considérés comme les « religieux de la famille Merah« , selon un policier de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), auraient séjourné au Caire (Egypte) dans des milieux proches de réseaux salafistes régionaux, ce qui aurait permis de mettre  en place cette filière.

Sous la houlette d’un chef religieux autoproclamé, surnomme l’émir blanc, Olivier Corel,  ce Français d’origine syrienne naturalisé en 1983 vivant au cœur de l’Ariège dans le petit village d’Artigat, des jeunes partaient en Syrie avant de tenter le passage en Irak.

Une source militaire française en Afghanistan affirme quant à elle la présence en Iran « à deux reprises »  de Mohamed Merah. Information démentie par la DCRI, chargée du contre-espionnage et de la lutte antiterroriste, dans  Le Monde, mercredi.

Précisons également que les services de police français ont également mis en évidence, au moins à partir de 2008, des liens forts  entre les frères Merah et le groupe d’apprentis-djihadistes issu de l’Ariège (village d’Artigat)  et de la ville de Toulouse.

Rappelons que les membres de ce groupe  ont été interpellés, le 15 février 2007, puis condamnés, pour la plupart, en juin 2009, pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ».

Ainsi, en février 2007, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur , « se félicitait » « de l’arrestation de neuf personnes soupçonnées d’être en liaison avec l’organisation terroriste Al Qaïda », lors d’un coup de filet à Toulouse et en région parisienne .

Dans les premiers jours suivant le « coup de filet », le ministère indiquait que « ces individus originaires du Sud-Ouest de la France » étaient « mis en cause dans l’organisation d’une filière d’acheminement de djihadistes vers l’Irak « .

Le ministre de la Défense avait alors adressé ses fèlicitations à tous les services qui ont permis l’arrestation des des 11 personnes sur le territoire national dont neuf en Midi-Pyrénées.

 Six d’entre elles avaient été arrêtées dans la banlieue toulousaine (quartiers du Mirail et de la Reynerie), trois en banlieue parisienne (Seine-et-Marne) et deux dans le département de l’Ariège (à  Artigat). Le coup de filet avait débuté à  l’aéroport d’Orly par l’interpellation de deux hommes âgés de 23 et 27 ans, expulsés de Syrie, où ils avaient été arrêtés en décembre en se rendant en Irak, avait précisé l’Intérieur.

Si la Dépêche du midi (propriété de Jean-Michel Baylet … PRG) avait pu titrer « Al-Quaïda recrute à Toulouse« , précisant que la «filière toulousaine» avait été démantelée suite à  l’arrestation de différentes personnes dans la Ville Rose mais également en Ariège, il semblait depuis plus politiquement correct de parler d’islamistes … la Ville Rose n’ayant pas refermé toutes ses plaies suite à la catastrophe AZF et les morts n’ayant pas encore livrés tous leurs secrets.

Elément pour le moins troublant, la fameuse « note blanche » des RG mise en cause par Maître Casero en première instance du procès AZF et qui avait circulé  dans toutes les rédactions à  l’époque de la catastrophe en 2001 – mentionnait d’ores et déjà  la ville d’Artigat, petite bourgade de l’Ariège, et ce, en ces termes : « la mouvance afghane s’articule à  Toulouse autour de 2 groupes dont celui de la communauté islamite d’Artigat composé essentiellement de français convertis à  l’Islam. Cette communauté regroupe quelques militants islamistes qui vivent en autarcie en lisière de la petite commune ariégeoise d’Artigat, située en zone rurale au pied des Pyrénées et à  mi-distance entre Toulouse et la frontière franco-espagnole ».

Qu’à cela ne tienne, selon le procureur de Paris François Molins, Mohamed Merah aurait déclaré que ses nombreuses armes et ses munitions étaient financés via l’argent des cambriolages.

Des larcins qui pourraient permettre de blanchir Al Qaïda … mais un argumentaire qui pourrait tout de même sembler bien plus que léger à certains  …

A moins  que les  armes  ne viennent elles-mêmes des dits cambriolages et qu’une  filière toulousaine  de remilitarisation des armes démilitarisées –  volées aux  membres de clubs de tirs et  aux collectionneurs –  ne « sévisse » à Toulouse et dans sa région, précise un confrère journaliste proche du dossier.
L’existence d’une telle filière pour le moins « artisanale » n’ayant rien de rassurant …

Sources : AFP, France 3, Le Monde, Le Parisien, DDM, Charlie Hebdo, L’Express, Le Figaro

A lire également : 

Afghanistan : quid de l’armement des taliban ?

 

(51 commentaires)

  1. Le court passage de «l’émir blanc» en garde à vue

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    Publié le 05/11/2014 à 07:58

    Affaire Merah

    Le court passage de «l’émir blanc» en garde à vue

    Le court passage de «l’émir blanc» en garde à vue

    Olivier Corel, 67 ans, est un curieux personnage. Son nom revient sans cesse dès qu’il s’agit d’évoquer la mouvance islamo-radicale en Midi-Pyrénées. Et hier matin, alors que les enquêteurs de la sous-division antiterroriste réalisent leurs dernières investigations dans l’enquête sur les assassinats de Mohammed Merah, c’est sans surprise que ces policiers ont sorti «l’émir blanc» de sa retraite ariégeoise, sur les hauteurs d’Artigat, 1 200 habitants.

    Cet homme né en Syrie, arrivé en France en 1973 et naturalisé dix ans plus tard, a accueilli à plusieurs reprises les frères Merah et de nombreux «jeunes gens» attirés par la pratique de l’islam.

    Il réfute son influence sur les candidats au jihad mais pourtant dès 2007, lors du démantèlement de la première filière toulousaine d’acheminement de «combattants» qui voulaient s’opposer aux Américains en Irak au nom de la défense de l’islam, il avait été inquiété. Mis en examen, il n’avait pas été renvoyé devant le tribunal correctionnel par le juge Bruguière pourtant peu réputé pour sa mansuétude.

    Hier Olivier Corel a réalisé un passage éclair devant les hommes de la police judiciaire. Une audition, fin de la garde à vue et retour en Ariège. Comme une formalité à boucler. Comme si les juges antiterroristes savaient, à l’avance, que l’influence morale supposée de cet homme ne pesait pas lourd au regard du code pénal.

    Le beau-frère d’Abdelkader Merah a lui aussi été arrêté hier matin en banlieu toulousaine.

    Ami de Mohammed avec qui il aurait participé à quelques mauvais coups dans le passé, cet homme de 34 ans se trouvait, lui, toujours en garde à vue hier soir.

    Jean Cohadon

  2. Mohamed Merah disposait d’un contact téléphonique à l’Élysée
    Par Hicham Hamza | le 6. juin 2012 – 22:15
    Zones d’ombre. Une enquête journalistique à paraître révèle un nouveau détail troublant dans l’affaire Merah.

    Près de trois mois après la série de meurtres commis dans la région de Toulouse-Montauban, lesinterrogations se multiplient. Alors que les juges d’instruction viennent de demander auprès du gouvernement la levée du secret-défense, un livre à paraître le 14 juin révèle de nouveaux éléments à propos de l’enquête relative aux crimes imputés à Mohamed Merah. Deux journalistes de l’Express, Eric Pelletier et Jean-Marie Pontaut, rapportent ce qui constitue, à leurs yeux, un « mystère » qui « demeure entier » : la police judiciaire a découvert le 21 mars un document inattendu dans un local loué par l’homme encerclé alors par le RAID. Extrait de l’ouvrage :

    Que faisait cette petite carte de visite, pliée en deux, sur le sol du box de l’avenue de Grande-Bretagne? Le parking souterrain où l’assassin cachait son scooter est un endroit où l’on ne s’attend pas à trouver les coordonnées d’un collègue chargé de la protection… du chef de l’Etat. Sur le morceau de bristol figurent pourtant une identité, un numéro direct au palais de l’Elysée, ainsi que la mention d’un service: le GSPR (Groupe de sécurité de la présidence de la République).

    Le fonctionnaire, un quinquagénaire considéré comme un excellent pro, travaille depuis près de vingt ans au sein de l’unité: il a notamment protégé Jacques Chirac, et ensuite Nicolas Sarkozy pendant son quinquennat. Ce membre du GSPR pouvait-il être un agent traitant? Son unité n’a aucune compétence en matière antiterroriste, et ses membres ne sont pas habilités à traiter des sources, ce qui rend l’hypothèse peu crédible.

    Alors pouvait-il être une cible du tueur ou l’une de ses connaissances?

    L’homme répond sans détour: « Je tombe des nues. Lors de nos missions, nous distribuons nos cartes de visite à de nombreux responsables, des collègues, des gendarmes et des personnalités locales. Peut-être l’une de mes cartes a-t-elle été perdue ? A part cela, je ne vois aucune explication, car je n’ai accompagné le chef de l’Etat ni dans son déplacement à Toulouse, ni dans celui de Montauban. Et je n’ai jamais suivi l’affaire Merah. »

    Contrairement au gilet pare-balles appartenant à la police et découvert sur le corps de Mohamed Merah, une carte de visite produite par un policier d’élite basé à l’Elysée n’est probablement pas l’objet d’une éventuelle transaction sur un marché noir. Curieusement, cette anomalie rappelle la découverte fortuite en 2006, lors du procès de Zacarias Moussaoui- incarcéré pour sa participation à la préparation du 11-Septembre, d’un contact téléphonique du terroriste Franco-Marocain renvoyant directement à Blackwater, groupe paramilitaire américain proche de l’Administration Bush et de la CIA. Une anomalie pour laquelle aucun expert classique n’a trouvé depuis d’explication rationnelle.

    Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, s’est engagé à « comprendre » ce qui a « dysfonctionné » dans le maillage policier autour de Mohamed Merah. La transparence gouvernementale se vérifiera dans l’autorisation, accordée -ou non- aux juges d’instruction par la Commission consultative du secret de la défense nationale, de consulter les renseignements accumulés par la DCRI sur l’auteur présumé de sept crimes. En avril, le député Guy Teissier, ancien membre d’extrême droite et proche du clan Sarkozy, avaitfait savoir, en sa qualité de président de la délégation parlementaire au renseignement, qu’il n’y avait eu, depuis le repérage jusqu’à la surveillance de Mohamed Merah, « aucune faille » dans le fonctionnement des services secrets français. Comprendre « Circulez, y’a rien à voir », en langage familier.

    Quant au dépôt de plainte contre le RAID annoncé fin mars par le père de Mohamed Merah, le mystère, lui aussi, s’épaissit : contactée par Oumma, l’avocate Isabelle Coutant-Peyre, en charge du dossier côté français, nous a indiqué qu’elle attendait toujours la venue de ses confrères algériens, censés disposer de vidéos comportant des éléments contraires à la version officielle. Un imbroglio administratif franco-algérien et relatif aux visas des avocats aurait retardé la procédure judiciaire. Afghanistan, Pakistan, Israël, Algérie, France : nimbée de mystères, l’affaire Merah s’apparente de plus en plus à une affaire d’Etats.

  3. 36/ D’où provenait exactement l’argent de Merah ? L’homme aurait constitué un butin « entre 20000 et 30000 euros » selon les autorités alors qu’il était censé vivre du RSA -390 euros par mois- et payer un loyer de 160 euros. Officiellement, c’est grâce au « banditisme » qu’il a pu amasser cette fortune lui permettant de s’octroyer, en vrac, un arsenal d’armes considérable, plusieurs voitures en location ainsi qu’un MacBook et une caméra GoPro HD. Mi-décembre 2011, Merah a ainsi effectué un règlement de 1235 euros auprès d’une agence de location automobile. Un mois plus tôt, l’homme a pu aisément louer, selon un témoignage recueilli par M6, « une fiesta, une punto et une ibiza » en l’espace de quelques jours. http://oumma.com/13519/72-anomalies-affaire-mohamed-merah

  4. Mohamed Merah aurait découvert qu’il était manipulé par les services du renseignement français
    Le Monde.fr avec AFP | 12.06.2012

    Mohamed Merah, « le tueur au scooter » qui a assassiné sept personnes en mars dans le sud de la France, aurait découvert juste avant sa mort qu’un de ses amis, qu’il pensait être un djihadiste, était un agent des services du renseignement français, affirme un quotidien algérien, qui aurait visionné des vidéos-testaments.
    « Je suis innocent. Je découvre que mon meilleur ami Zouheir travaille pour les services secrets français », dirait Merah, 23 ans, dans cette vidéo-testament où il se filme lui-même peu avant d’être tué par la police, selon une traduction en arabe de ses propos publiée par le quotidien arabophone Echourouk et retraduite en français par l’AFP.
    « VA EN ENFER ESPÈCE DE TRAÎTRE »
    Zouheir, selon le même journal, faisait partie de l’équipe qui tentait alors de négocier sa reddition alors qu’il était enfermé dans son appartement, à Toulouse (sud-ouest de la France), assiégé par les forces de sécurité, après qu’il eut assassiné trois militaires français et quatre personnes, dont trois enfants, dans une école juive.
    « Tu m’as envoyé en Irak, au Pakistan et en Syrie pour aider les musulmans. Et tu te révèles finalement un criminel et un capitaine des services français. J’aurais jamais cru ça », lance Merah à l’adresse de Zouheir. « Va en enfer espèce de traître », ajoute-t-il. « Vous allez me tuer sans aucune raison. C’est vous qui m’avez entraîné dans cette situation. Je ne te pardonnerai jamais. »
    L’avocate française Isabelle Coutant-Peyre, qui assiste l’avocate algérienne de la famille Merah, a confirmé à l’AFP la substance du contenu des documents. « Je confirme que, mis à part le choix des mots par le traducteur, (cette transcription) est identique » à celle dont elle dit avoir eu connaissance, a déclaré Me Coutant-Peyre. « Sinon, je valide. »
    DES VIDÉOS À DISPOSITION DES AUTORITÉS
    A Alger, l’avocate Zahia Mokhtari, qui a toujours évoqué l’existence de deux vidéos en possession du père de Mohamed Merah, a déclaré qu’Echourouk avait « publié la transcription des vidéos faite par des juristes », sans plus de précisions quant à leur origine.
    Le père de Merah, Mohamed Benallel Merah, résidant en Algérie, a déposé plainte lundi pour « meurtre » contre la hiérarchie de la police française qui a donné l’ordre de lancer l’assaut au cours duquel son fils a été tué. Me Mokhtari affirme que les vidéos en possession de la famille apportent la preuve de « la liquidation » de Mohamed Merah. Le parquet a d’ailleurs demandé par télécopie vers 10 heures à l’avocate en France du père de Mohamed Merah la transmission des enregistrements évoqués dans la plainte. Il n’avait reçu aucune réponse en fin d’après-midi, a-t-il indiqué à l’AFP.

    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/06/12/merah-aurait-decouvert-qu-il-etait-manipule-par-les-services-du-renseignements_1717261_3224.html

  5. Olivier Corel, mis en garde à vue hier à l’issue de la perquisition administrative menée à son domicile à Artigat, est présenté au tribunal correctionnel de Foix, ce matin, à 11 heures, dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate. Il comparait pour possession d’une arme de catégorie D, à savoir un fusil de chasse, non déclarée.
    En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr/article/2015/11/25/2224634-olivier-corel-en-comparution-immediate-devant-le-tribunal-de-foix.html#SIXKTbj36h3KTmDs.99

    excusez mais ca me fait rire …. on nous prend vraiment pour des c….

  6. …..
    « Tu m’as envoyé en Irak, au Pakistan et en Syrie pour aider les musulmans. Et tu te révèles finalement un criminel et un capitaine des services français. J’aurais jamais cru ça », lance Merah à l’adresse de Zouheir. « Va en enfer espèce de traître », ajoute-t-il. « Vous allez me tuer sans aucune raison. C’est vous qui m’avez entraîné dans cette situation. Je ne te pardonnerai jamais. »

    *****************************
    ……

  7. http://thepot.blog.lemonde.fr/tag/olivier-corel/

    Sans réel élément nouveau, la note souligne le rôle ambigu d’Olivier Corel, surnommé « l’émir blanc » d’Artigat par la presse et « connu de la DST comme ancien responsable des Frères Musulmans Syriens en France « , précise Me Soulez-Larivière. Né en Syrie en 1947, cet homme qui a suivi des études de pharmacie en France aurait travaillé dans l’usine AZF avant d’acquérir le hameau des Launes à Artigat (Ariège) en 1991. Malgré le « coup de filet » lancé par le juge Bruguière début 2007 parmi les jeunes candidats prêts à s’enrôler clandestinement contre l’armée américaine en Irak ou en Afghanistan, il a finalement bénéficié d’un non-lieu. Le seul lien formel établi par la note du cabinet d’avocat avec l’affaire Merah (qui n’avait pas encore 13 ans le jour de l’explosion de l’usine AZF) repose sur le numéro de téléphone de l’une des soeurs de Mohamed trouvé chez ce curieux émir autoproclamé dans son repère.

    Dans la presse aujourd’hui comme à l’audience, Daniel Soulez-Larivière laisse à son jeune collaborateur Simon Forman le soin d’enfoncer le clou sur ce « foyer islamiste radical structuré », se contentant pour sa part de déclarer que « l’affaire Merah n’a pas poussé comme un champignon ». A la barre comme en coulisses, le célèbre avocat laisse entendre qu’il ne mange pas de ce pain-là, qui a le goût amer d’un autre « complotisme » voyant des terroristes sous le moindre « barbu », alimenté par les amalgames de la trop fameuse « note blanche » des Renseignements Généraux de 2001. Les avocats des parties civiles dénoncent pour leur part des « manoeuvres médiatiques ».

  8. ou l’on retrouve transformation d’armes ..
    ————————————————————-

    La police allemande soupçonne un trafiquant d’armes d’être lié aux attentats de Paris

    Berlin – La police allemande a annoncé vendredi étudier si de possibles liens existaient entre un trafiquant d’armes présumé et les auteurs des attentats en France, après avoir découvert qu’il aurait pu avoir livré des fusils d’assaut à Paris.

    A ce stade de l’enquête, il existe des indices selon lesquels le mis en cause peut avoir vendu au mois de novembre 2015 quatre fusils d’assaut à un acheteur à Paris, a indiqué la police du Bade-Wurtemberg (sud-ouest) dans un communiqué.

    De possibles liens avec les attentats à Paris sont en cours d’examen, a-t-elle ajouté, sans autres précisions.

    Le trafiquant d’armes présumé, un Allemand de 24 ans, est aussi soupçonné d’avoir transformé sans autorisation des pistolets d’alarme en armes de tir illégales dans plusieurs cas et de les avoir vendus sur internet, poursuit le communiqué.

    Lors d’une perquisition à son domicile lundi, d’autres armes de tir ont été retrouvées.

    Le quotidien Bild affirmait dans son édition de vendredi que quatre fusils d’assaut utilisés par les assaillants ayant commis les attentats de Paris auraient été achetés sur internet à un trafiquant d’armes allemand.

    Le Parquet de Stuttgart, saisi de l’enquête, avait dans un premier temps uniquement confirmé l’interpellation du jeune homme originaire de Magstadt, dans le sud-ouest du pays.

    Bild assurait que les armes de type kalachnikov – deux fusils d’assaut Zastava M70 et deux AK47 – avaient été achetées le 7 novembre sur internet et citait pour cela des documents du Parquet de Stuttgart et des enquêteurs.

    Les enquêteurs français partent du principe que ces armes ont dû être utilisées lors des attentats de Paris le 13 novembre, revendiqués par l’Etat islamique et qui ont fait 130 morts et plus de 350 blessés, selon le tabloïd.

    Le trafiquant d’armes présumé, présenté comme s’appelant Sascha W., était suspecté dans une affaire de ventes d’armes et de munitions sur le Darknet, la face cachée d’internet où s’achètent et se vendent des drogues, des armes et des services illégaux.

    Selon le Parquet de Stuttgart, l’homme a bel et bien vendu des armes sur le +darknet+.

    Des échanges de courriels prouveraient qu’il aurait vendu les quatre kalachnikovs à un Arabe à Paris, écrit Bild.

    Lors de la perquisition menée à son domicile, les enquêteurs ont retrouvé seize armes, écrit le quotidien populaire.

    (©AFP / 27 novembre 2015 16h25)

  9. s’il n’y avait que cela de bizarre ….

    Étrange aller-retour Raqqa-Toulouse. L’un des djihadistes les plus célèbres de France, Fabien Clain, qui a revendiqué les attentats du 13 novembre, serait venu faire son shopping en France entre le 20 janvier et le 7 février 2015, juste après les premiers attentats de 2015. En tout cas, il aurait acheté de quoi équiper un véritable « home studio » qui lui a probablement servi à enregistrer son message de revendication sur fond musical au refrain saugrenu : « avancer sans reculer ». Ce vétéran du djihad, déjà condamné à cinq ans de prison en 2009 pour son implication dans la filière toulousaine d’Artigat, avait quitté la France en janvier 2014 avec son frère Jean-Michel, sa femme et ses trois enfants, entraînant à sa suite des membres du clan Merah, dont Sabri Essid. C’est du moins ce que pensaient les enquêteurs.

    Du matériel audio de très haute qualité
    Dans le flot des témoignages plus ou moins fantaisistes suscités par les attentats de Paris, celui du gérant d’un magasin de hi-fi. Un des employés de l’enseigne Music Action de Toulouse a formellement reconnu Fabien Clain dont le portrait était diffusé dans tous les médias. Après vérification, la direction du magasin a retrouvé dans le fichier client la trace de son passage. Le jeune vendeur n’aurait donc pas rêvé. Fabien Clain a acheté du matériel d’enregistrement de très haute qualité, un casque audio professionnel, un appareil permettant de transformer les voix, une carte son, un super micro et des enceintes de studio… pour un montant total de 3.557 euros.

    Ce Réunionnais corpulent de 38 ans, barbu et vêtu d’une djellaba, amateur de musique, qui voulait que le matériel soit facilement « transportable », n’était pas passé inaperçu. Fabien Clain et son frère Jean-Michel avaient créé un groupe de rap chrétien dans leur jeunesse, avant de se convertir à l’islam. Il s’est déplacé à trois reprises dans le magasin, le 21 janvier, le 30 janvier et le 7 février. Une personne se présentant comme « sa sœur » serait venue récupérer le micro qui tardait à arriver dans le courant du mois de février. Clain a expliqué qu’il devait partir « dans le Nord ou à Strasbourg » et a refusé un envoi postal.

    Un crédit Sofinco
    Au cours de ses différentes visites, l’homme serait venu accompagné d’une femme qu’il a présentée comme sa mère. Fabien Clain a payé sa troisième facture de 578 euros en espèces mais a contracté un crédit Sofinco, payable en dix fois sans frais, pour les deux autres factures. Au magasin, il a laissé une adresse à Toulouse, dans le quartier de la Reynerie, une cité chaude dans le sud de la ville.

    Pour son crédit, il a donné son ancienne adresse d’Alençon où il vivait depuis sa sortie de prison en 2012. Une adresse qu’il a conservée jusqu’en mai 2015, date à laquelle l’office qui gérait son logement a engagé une procédure d’expulsion. Quant au financement de ses coûteux achats, il aurait, selon nos informations, continué à percevoir ses minima sociaux plusieurs mois après son départ… L’un des hommes les plus recherchés d’Europe – le juge d’instruction du dossier Merah dont il a été un des mentors a déploré devant les familles de victimes de n’avoir pu l’interroger – a donc fait ses emplettes. Sans encombre. Moins d’un mois seulement après les attentats de Charlie et de l’Hyper Cacher.

    Marie-Christine Tabet – Le Journal du Dimanche

  10. Oui difficile de comprendre pourquoi on prend des risques de tuer un témoin plus qu’intéressant à écouter !! 🙂 avec des munitions pour les éléphants, Alors que l’on peut utiliser du gaz, mais on se méfie peut-être. Normalement se sont les méchants qui utilisent ce genre de produit.
    En particulier l’horrible » Bachar qui ne mérite pas d’être de ce monde  » comme le chante l’archange Fabius !!

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