Israël : les investisseurs friands des obligations d’Etat

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L’exception qui confirme la règle ? Le monde à l’envers ?

Alors que les investisseurs européens boudent les emprunts d’Etat de la zone euro, Israël  est actuellement le théâtre d’une situation totalement opposée.

Le Trésor israélien vient ainsi de connaître un vif succès pour sa première émission obligataire de l’année.

Un bon résultat à souligner d’autant plus que l’opération comportait deux nouveautés à la clé : une durée particulièrement longue de 30 ans, et un taux d’intérêt fixe de 5,5%.

Qu’à cela ne tienne ! La demande a été tellement forte que tous les acheteurs potentiels n’ont pu être satisfaits. Jugez plutôt : plus de 1,1 milliard de shekels ont demandé à s’investir dans cette nouvelle obligation, soit 5,7 fois plus que l’offre du Trésor.

Précisons que le ministère israélien des Finances a profité de la situation incertaine du marché obligataire pour lancer ses propres obligations. Il a ainsi levé 200 millions de shekels (50 millions d’euros) en émettant des obligations pour une durée de vie de 30 ans, au lieu de la durée maximale de 15 ans fixée jusqu’à présent.

Le taux d’intérêt fixe de 5,5%, reposant sur une estimation du taux annuel d’inflation de 2,5%, a par ailleurs attiré les investisseurs. Ces derniers prenant le risque que l’inflation soit supérieure aux prévisions.

Selon le Trésorier général, « le succès de cette émission à long terme est le résultat de la politique fiscale responsable du gouvernement, et il est le signe de confiance des investisseurs dans la stabilité et la soutenabilité financière de l’économie israélienne ».

Quoiqu’il en soit, cette émission obligataire devrait permettre au Trésor de faire face aux remboursements de la dette publique dans le courant de l’année.

En septembre dernier, Standard & Poor’s avait relevé d’un niveau la note de la dette à long terme d’Israël. Raisons alors invoquées : l’amélioration de la santé économique  du pays. 

 S&P avait relevé par ailleurs qu’au cours des cinq dernières années, le taux de croissance par habitant avait atteint 2,4% dans l’Etat hébreu, et ce, en tenant compte de la récession enregistrée en 2009.

L’agence de notation s’attendait alors toutefois à ce que le taux ne soit plus que de 2% en 2011 et de 0,7% en 2012, avant de retrouver un niveau compris entre 2% et 2,5% par la suite.

Rappelons toutefois qu’Israël a été confronté cet été par des mouvements de contestation sociale de grande ampleur,  conduisant des centaines de milliers d’Israéliens des classes moyennes dans la rue en vue de protester contre la cherté de la vie et d’obtenir justice sociale.

En septembre dernier, l’agence estimait néanmoins que  ce mouvement de protestation n’aurait que des effets limités sur le budget 2011-2012, avec un déficit prévu de 3% en 2011.

Sources : AFP, Reuters, Israël Valley

(3 commentaires)

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