La démission annoncée de Berlusconi avait permis aux marchés américains de se reprendre hier en fin de séance. L’effet positif aura été de courte durée, puisque les marchés, malgré une ouverture en hausse au contact des 3180, se sont littéralement mis à plonger peu après 10h, avec l’envolée des taux italiens et une montée des craintes sur l’Iran. Pour l’heure, ce sont plus de 100 pts qui ont été perdus, avec un CAC qui cote actuellement 3064 pts, en repli de 2.53%, à proximité immédiate de ses plus bas du jour. D’un point de vue graphique, ce repli est pour l’instant lourd de conséquences, avec l’enfoncement de notre canal vert, mais le range 3030/3230 n’est pour l’instant pas cassé. Tiendra-t-il jusqu’à la fin de la séance ? Pour l’heure, le repli s’est fait quasiment en ligne droite, sans le moindre rebond de plus de 20 pts, même si on note une certaine accalmie à l’approche des 3030/3060. Le risque est donc important de voir le repli se poursuivre et s’accentuer sous les 3050/3060, direction les plus bas de mercredi dernier sur 3030, avant l’oblique violette et le gap des 2974/2995.
A la hausse, il faudrait un retour au dessus des 3080, puis surtout des 3100, pour replacer le CAC sur des rails un peu plus haussiers. Ce n’est toutefois qu’au delà des 3120 puis 3160 que l’on retrouverait réellement une orientation haussière.
Côté valeurs du CAC, l’ensemble des titres s’affichent en repli. Vallourec (-0.7%), Danone (-0.9%) et Pernod Ricard (-1%) parviennent à limiter la casse. Ce n’est pas le cas d’Arcelor qui plonge de 6.2%, Véolia, en repli de 5.5% ou encore la Société Générale à -4.9%.
Côté devises et matières premières enfin, l’euro repart nettement à la baisse, cédant 1.4% à 1.3636$. Même tendance pour le baril de brut, qui revient sur les 95.1$, cédant 1.8%, pour ce qui n’est pour l’instant qu’un pull back sur les résistances récemment franchies. Seule l’once d’or parvient à limiter la casse, en léger repli à 1797$.
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