Mauvais temps pour la Hongrie. Standard and Poor’s a maintenu jeudi la note souveraine de la Hongrie (BBB-) sous surveillance négative.
L’agence de notation reste en effet dans l’expectative et l’observation tant qu’un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) et l’Union européenne (UE) -actuellement en cours de négociation – n’aura pas été trouvé.
S&P a tenu à préciser dans un communiqué qu’une décision pourrait voir le jour avant la fin février 2012.
« Le maintien sous surveillance négative de la note souveraine de la Hongrie s’explique par notre opinion selon laquelle un abaissement est probable si les perspectives de croissance économique et les performances budgétaires et extérieures sont minées par une crédibilité et une prévisibilité plus faibles du cadre politique hongrois » argumente par ailleurs S&P.
« Cependant, les termes d’un programme FMI-UE, surtout s’ils incluent des financements, pourraient compenser ces incertitudes politiques et aider le pays à réduire ses coûts de financement », a poursuivi l’agence.
Rappelons que le 17 novembre, Budapest, cédant à la pression des marchés financiers a annoncé qu’elle allait négocier un nouvel accord avec le FMI et l’Union européenne.
Le pays a déposé une demande officielle en vue de convenir d’un accord de précaution, estimant qu’elle n’avait pas besoin d’aide financière.
En 2008, la Hongrie avait été le premier pays de l’Union européenne à bénéficier d’une aide internationale.
Budapest avait alors obtenu une enveloppe totale de 20 milliards d’euros du FMI, de la Banque mondiale et de l’UE, la dernière tranche n’ayant toutefois pas été mise en oeuvre.
Rappelons également qu’en juin 2011, le Premier ministre chinois, Wen Jiabao, a annoncé à Budapest que la Chine était prête à acheter des obligations de l’Etat hongrois et à octroyer un crédit d’un milliard d’euros à la Hongrie. Histoire d’avancer ses pions sur l’échiquier mondial …
Au cours d’une conférence de presse commune avec le chef du gouvernement hongrois, Viktor Orban, Wen Jiabao n’a toutefois pas jugé bon d’indiquer le montant des obligations d’Etat hongroises que Pékin est prête à acquérir.
Ajoutant toutefois que Pékin allait accorder un crédit d’un milliard d’euros à la Hongrie par le biais de la Banque de développement nationale chinoise. Objectif affiché : faire avancer des projets communs.
De son côté, Viktor Orban a indiqué que la Hongrie avait conclu un nouvel accord majeur avec la Chine, comprenant une douzaine de projets.
Sources : AFP, Associated Press
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