Maroc : nette progression du PIB

Enfin une bonne nouvelle qui devrait plaire tant au peuple marocain lui-même qu’à son souverain, le roi Mohammed VI, ce dernier ayant besoin de forts précieux subsides pour s’assurer la paix sociale : le Maroc a enregistré une croissance de 5,1% au premier semestre 2011.

« Le taux de croissance (hors secteur agricole) a été de 5,1% au premier semestre de l’année en cours« , a en effet indiqué le ministre de l’Economie et des Finances Salaheddine Mezouar, lors d’une réunion du conseil du gouvernement consacrée aux perspectives économiques.

Depuis plusieurs années déjà, le Maroc connaît une croissance avoisinant en moyenne une fourchette comprise entre 4 à 5%.

« La plupart des secteurs d’activité ont affiché une croissance positive notamment le BTP qui a connu cette année un rebond de croissance, ainsi que les secteurs exportateurs, notamment ceux les plus touchés par la crise mondiale de 2009« , a précisé lors d’une conférence de presse le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Khalid Naciri.

Au premier semestre, les exportations marocaines ont progressé de 19,8% par rapport à la même période 2010.

La situation devrait perdurer puisque le royaume chérifien table sur un taux de croissance compris entre 4,7 et 5,2% l’an prochain, ces chiffres étant conformes aux prévisions initiales. Ils sont basés sur un taux d’inflation de 2% et un prix du baril de pétrole de 100 dollars.

Mais tout n’est pas rose pour autant au royaume chérifien : le Maroc est confronté à un problème aigu de chômage, ce dernier touchant tout particulièrement les jeunes.

En vue de tenter d’assurer la paix sociale, le gouvernement a consenti ces dernières semaines d’importantes augmentations salariales … et il pourrait bien procéder à la vente d’une partie des bijoux de famille tels que sa participation dans Maroc Telecom et/ou dans Royal Air Maroc.

Le tourisme européen à destination du Maroc est également berne ces derniers temps. Si la période actuelle de ramadan n’est certes pas propice, les craintes d’un éventuel été arabe n’est pas à écarter, le souvenir du récent attentat perpétré à Marrakech  n’arrangeant rien à l’affaire.

Rappelons que le secteur touristique   constitue la principale source de devises du royaume avec les transferts de l’étranger et les ventes de phosphates.