Maroc : élections législatives anticipées

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Selon les états-majors des principaux partis politiques marocains, des élections législatives anticipées devront se tenir au Maroc  le 11 novembre prochain ou à une date très proche.

Le principe de cette date a été retenu lors d’une réunion qui s’est tenue dans la nuit de samedi à dimanche entre les responsables d’une vingtaine de partis politiques (majorité et opposition) et le ministre de l’Intérieur Taieb Cherkaoui.

Si le scrutin devait initialement se tenir à l’automne 2012, l’adoption d’une nouvelle constitution  lors d’un référendum le 1er juillet dernier a eu notamment pour conséquence d’avancer sa date.

La date du 11 novembre a été retenue. Toutefois ce scrutin pourrait être décalé de quelques jours, en raison de sa proximité avec la fête religieuse du Aid al Adha  (fête du sacrifice), a par ailleurs précisé indiqué Lahcen Daoudi, secrétaire général adjoint du parti islamiste Justice et Développement (PJD, principale formation d’opposition).

Deux autres partis, le parti du Progrès et du socialisme (PPS) et le Parti travailliste, ont confirmé que ces élections doivent se dérouler le 11 novembre, comme convenu avec le ministre de l’Intérieur. Le Premier ministre Abbas al Fassi – par ailleurs secrétaire général du parti de l’Istiqlal (nationaliste) – a indiqué pour sa part que les partis et le ministère de l’Intérieur s’étaient mis d’accord pour la tenue du scrutin à la mi-novembre.

Fin juillet, dans ce discours prononcé à Tanger, pour le 12e anniversaire de son intronisation, le roi Mohammed VI a appelé à l’élection rapide d’un nouveau parlement en vue de permettre la nomination d’un Premier ministre au sein du parti qui remportera ces élections.

Rappelons qu’une révision constitutionnelle renforçant les pouvoirs du Premier ministre tout en préservant le rôle du souverain a été adoptée à plus de 98% des Marocains lors d’un référendum organisé le 1er juillet dernier, alors que le pays était secoué depuis plusieurs mois par des manifestations sociales.

« Il importe de commencer par l’élection de la nouvelle Chambre des représentants, pour que nous procédions, sur la base des résultats du scrutin y afférent (…) à la nomination du chef de gouvernement, au sein du parti qui sera arrivé en tête de ces élections

« , avait alors déclaré le souverain marocain.

Sans préciser de calendrier, la date de ces législatives devant être négociée entre le ministère de l’Intérieur et les partis, Mohammed VI avait toutefois averti que « tout atermoiement risque d’hypothéquer cette dynamique de confiance et de dilapider les opportunités qu’offre la nouvelle réforme ».

Le souverain avait alors également souhaité la formation prochaine d’un « nouveau gouvernement issu d’une majorité parlementaire solidaire et homogène ».

A noter toutefois que malgré l’adoption de la réforme constitutionnelle, les jeunes du Mouvement du 20 février continuent de manifester régulièrement pour des changements politiques « profonds ». 

 Sources : AFP, Reuters

(13 commentaires)

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