Les taux longs des pays de la zone euro fragilisés par le montant excessif de leurs dettes publiques se sont tendus lundi.
Raisons invoquées : un effet boomerang autrement appelé correction technique suite à la forte baisse observée vendredi.
A contrario, les taux de les pays « solides », notés « Triple A » ont observé un léger repli.
Vers 18H00 (16H00 GMT), les taux grecs à 10 ans sont ainsi repassés au-dessus de la barre de 16% à 16,102% contre 15,969% vendredi à la clôture.
Les taux grecs à deux ans grecs ont quant à eux fortement fléchi, s’inscrivant à 24,308% alors que les précédentes valeurs observées avoisinaient un chiffre supérieur à 25%.
Notons que pris globalement, le marché obligataire européen est demeuré très calme lundi, les opérateurs américains célébrant aujourd’hui leur fête nationale.
Si en début de matinée, Standard et Poor’s a ravivé la tension sur les marchés, en indiquant que les scénarios envisagés pour la Grèce « conduiraient probablement à un défaut de paiement » selon les critères définis par l’agence de notation, les analystes du secteur estiment que l’annonce a eu peu d’incidence sur le marché obligataire.
Les autres pays considérés comme fragiles ont suivi la même tendance que celle observée pour la Grèce, des raisons essentiellement techniques étant invoquées.
Au final, les taux longs espagnols s’inscrivaient à 5,391% contre 5,372% vendredi tandis que les taux italiens s’établissaient à 4,908% contre 4,862%.
Les taux longs portugais sont demeurés quant à eux quasi-stables à 10,647% contre 10,676%.
A contrario, le Bund allemand a légèrement régressé pour atteindre 3,018% contre 3,032% vendredi.
Sources : AWP, AFP, Reuters
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