Comme quoi des opérateurs concurrents peuvent toujours s’arranger quand il s’agit de rentabilité.
C’est en effet dans cette optique que France Télécom a annoncé jeudi la signature d’un accord avec Free (groupe Iliad) dans le cadre du programme du déploiement du haut débit dans les zones moins denses de l’Hexagone.
Histoire également de partager la charge financière.
France Télécom-Orange vient ainsi de publier son offre d’accès aux opérateurs à ses réseaux de fibre optique en dehors des zones très denses, signant parallèlement un premier accord avec Free dans ce cadre là.
Ce dernier porte sur une soixantaine d’agglomérations dans lesquelles Orange prévoit de déployer de la fibre en 2011 et 2012.
L’objectif étant d’équiper 1.300 communes et 5 millions de logements supplémentaires d’ici à 2020.
« Cet accord de co-investissement marque le lancement de la fibre optique dans les zones moins denses du territoire en complément des zones très denses où le chantier est déjà largement engagé », s’est quant à lui félicité Eric Besson, ministre de l’Industrie et de l’Economie numérique, dans un communiqué.
« Je souhaite que d’ici la fin de l’année les quatre principaux opérateurs aient signé des accords de co-investissement dans les zones les moins denses du territoire. »
France Télécom a indiqué pour sa part poursuivre ses discussions « de manière active et constructive » avec les autres opérateurs intéressés.
Une annonce qui tombe à pic alors que dans un rapport de 135 pages qu’il a remis à la commission économique du Sénat, le sénateur centriste Hervé Maurey a récemment indiqué que le retard que prenait la France dans ce domaine « risque de s’avérer rapidement irréversible ».
L’élu n’y va pas par quatre chemins, estimant que l’Etat peinait à relever le défit du haut.
Le sénateur indique par ailleurs que la fracture numérique risque de s’aggraver avec l’essor du très haut débit, considérant que les espaces ruraux ne sont pas suffisamment couverts.
Se voulant constructif, Hervé Maurey a par ailleurs introduit en ce sens 33 propositions destinées à renforcer le rôle de l’Etat dans l’aménagement numérique du territoire tout en élargissant le champ de compétence des schémas directeurs territoriaux d’aménagement numérique.
Le sénateur propose notamment aux collectivités la possibilité « d’intervenir là où cela leur semble opportun (…) et de pouvoir prétendre à des subventions publiques pour les seules zones de déploiement non rentables ».
Véritable serpent de mer, Hervé Maurey a par ailleurs réitéré sa proposition de 2010 de taxer les abonnements téléphoniques et Internet ainsi que les équipements technologiques en vue de financer les équipements en fibre optique, et ce, via le Fonds d’aménagement numérique du territoire.
Précisons que selon les résultats définitifs de l’observatoire des marchés des communications électroniques en France mis en oeuvre par l’ARCEP concernant le premier trimestre 2011, 437 000 abonnements bas débit sont comptabilisés en France à l’heure actuelle, tandis que 516 000 clients sont raccordés en très haut débit, dont 138 000 via le FTTH.
Sources : Reuters, AFP, Journal du Net, ARCEP
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