Le prix du baril poursuit sa chute entamée en fin de semaine dernière.
Alors que le cours du pétrole avait fortement chuté vendredi à New-York, passant en dessous du seuil de 100 dollars – perdant ainsi une grande partie des gains enregistrés après le statu quo de l’Opep relatif à ses quotas de production – il a dégringolé mercredi à son plus bas niveau depuis février sur la place américaine.
Le prix du brut a ainsi clôturé en baisse de 4,56 dollars par rapport à la veille à 94,81 dollars, après être tombé en séance à 94,01 dollars.
Le marché semble s’enfoncer un peu plus chaque jour dans la déprime, la baisse d’activité observée aux Etats-Unis étant loin de les réjouir tandis que la crise de la dette de la Grèce ne fait qu’empirer.
Les ministres des Finances de la zone euro ne sont pas parvenus à se mettre d’accord sur une nouvelle aide qui pourrait sauver Athènes du défaut de paiement, la Grèce étant dans l’incapacité de se financer lui-même. Pire encore, la crise sociale et politique s’accentue chaque jour un peu plus, contraignant le Premier Ministre grec à remanier son gouvernement après de violentes manifestations contre l’austérité.
Les affaires ne vont pas tellement mieux de l’autre côté de l’Atlantique, alors que l’indice calculé par Empire State concernant l’activité industrielle dans la région de New York, a brutalement chuté en mai.
Durant cette période l’indice des prix à la consommation a progressé plus que prévu, l’inflation atteignant désormais 3,6% en valeur glissante annuelle, ce qui constitue son plus haut niveau depuis octobre 2008.
Sources : AFP, ats