Décidément, l‘éventuelle restructuration de la dette grecque n’est pas un dossier simple à gérer.
Pour une restructuration totale, « on doit considérer les effets secondaires. Et à l’heure actuelle, nous ne disposons pas des instruments pour être sûrs que beaucoup, beaucoup en Europe ne soient pas alors embarqués » dans cette affaire, a tenu à alerter Angela Merkel s’exprimant dans le cadre d’un court entretien diffusé dans la nuit de vendredi à samedi sur la chaîne ARD.
« C’est pourquoi, c’est notre intérêt commun en Europe de donner du temps à la Grèce » a ajouté la chancelière. Précisant toutefois que l’octroi de nouvelles aides devaient être assortis de conditions drastiques …. histoire de na pas trop « choquer » ses partenaires européens par ses propos.
L’Allemagne est favorable à une restructuration dite douce, ou ré-échelonnement, tout en mettant l’accent sur la nécessite d’aboutir à une participation des créanciers privés, banques, assureurs et fonds.
Vendredi, la Grèce a chiffré à environ 110 milliards d’euros le deuxième plan de sauvetage nécessaire pour tenter de la sauver de la faillite.
A la mi-juin déjà, s‘exprimant samedi dans un message vidéo, la chancelière avait indiqué que l’Allemagne n’avait d’autre choix qu’aider les pays de la zone euro en proie à une crise de leurs finances publiques. L’enjeu ? « la reprise allemande pourrait être compromise » a ni plus ni moins averti Angela Merkel.
Répondant à la question « la crise de la dette dans la zone euro peut-elle menacer la reprise économique allemande ?« , la chancelière a répondu que si l’Allemagne n’agissait « pas comme il faut », une telle situation pouvait survenir, ajoutant : « c’est exactement ce que nous voulons éviter ».
Angela Merkel déclarait alors par ailleurs ne pas pouvoir « autoriser une banqueroute incontrôlée d’un pays », estimant qu’au contraire qu’il fallait « d’une part regarder comment faire pour augmenter la compétitivité des pays qui sont en difficulté, comment leur donner la possibilité de réduire leur dette, et d’autre part se montrer solidaire« .
« Nous ne pouvons rien faire qui mette à nouveau en danger la reprise mondiale et donc celle de l’Allemagne« , avait-t-elle martelé. Indiquant en guise d’argument que la faillite de la banque Lehman Brothers avait eu pour conséquence une chute de près de 5% du PIB allemand.
Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble avait indiqué quant à lui que la situation financière de la Grèce constituait « un grave danger pour la monnaie commune et pour l’économie mondiale ».
Le fin mot de l’histoire ? très certainement une crainte accrue d’un affaiblissement majeur de l’euro côté allemand, alors que la chancelière affirme désormais haut et clair que l’euro « a fait beaucoup de bien » à ‘Allemagne.
Sources : AFP, Reuters
Lundi 27 juin 2011 :
La Bourse de Tokyo a cl
Lundi 27 juin 2011 :
La r
Gr
oui, j’en parle au + tot 🙂
La cl
Sur ce FESM :
.
http://www.objectifeco.com/economie/economie-politique/article/loic-abadie-comment-faire-disparaitre-rapidement-750-milliards-d-eur
.
Je garde le meilleur pour la fin : afin de bien s?assurer que nous ne reverrons jamais la couleur de cet argent, nos dirigeants ont aussi d
C?est une crise structurelle que connait la Gr
Certes, « e-facturation ».