Quand le Medef se met à critiquer la politique du gouvernement …
La présidente du patronat, Laurence Parisot, s’est en effet insurgée à plusieurs reprises contre la proposition lancée par François Baroin, ministre du Budget, d’obliger les entreprises versant des dividendes à allouer une prime de 1.000 euros à leurs salariés.
S’exprimant dès jeudi sur Canal + , Laurence Parisot a ainsi jugé que les mesures envisagées parle gouvernement étaient « incompréhensible » et « dangereuses pour l’emploi« .
Des propos qui faisaient aux souhaits exprimés mercredi par le ministre du budget de voir créer prochainement un mécanisme conduisant les entreprises à lier le versement de dividendes à celui d’une prime exceptionnelle pour leurs salariés.
« On souhaite pouvoir mettre en place ce dispositif, (qui est) au fond (un dispositif) de justice et d’équité », a tenter d’expliquer François Baroin sans toutefois préciser comment sa proposition pourrait être concrètement mise en œuvre.
Mettant peut-être la charrue avant les boeufs, le ministre a par ailleurs indiqué que cette proposition serait incluse dans un collectif budgétaire en juin.
Selon lui, il devrait s’agir « d’un dispositif simple sous forme d’une prime exceptionnelle, dont le montant n’est pas encore stabilisé – au moins 1 000 euros -, et qui pousserait les entreprises et les secteurs d’activités économiques à négocier pour obtenir une meilleure répartition de cette richesse ».
« Tous les jours, toutes les semaines, on nous annonce des augmentations de distributions de dividendes, de primes exceptionnelles, de bonus pour les grands patrons. […] Tous les salariés, qui participent à l’augmentation de richesse de leurs entreprises, doivent pouvoir bénéficier de ce dispositif », a également tenté d’argumenter le ministre.
Dans un entretien au Monde daté de dimanche, la Présidente enfonce de nouveau le clou, s’estimant quelque peu « stupéfaite » face à la proposition du ministre du Budget.
« S’il n’y avait plus de distribution de dividendes, il n’y aurait plus d’investissement ! »,
s’alarme-t-elle, soulignant au contraire la nécessité d’investir pour pouvoir accélérer la sortie de crise.
« Comment accepter que l’Etat décide de la politique salariale de chaque entreprise au risque de tuer l’envie d’entreprendre et d’étouffer la liberté créatrice ?
» a-t-elle ajouté.
Sources : AFP, France Soir, Europe 1, Le Monde
«
A noter
Prime dangereuse? elle est bien bonne son argumentation! Eh oui , c’est toujours pareil quand ils doivent partager un peu de leurs richesses, que nous produisons
Rappelez moi le salaire de la p aristo? Elle n’attend surement
Tout
Elle a tort de vouloir jouer la dame de fer,
les citoyens francais en ont marre de voir leur pouvoir d’achat baisser de mois en mois alors que les entreprises n’ont jamais fait autant de b
Surtout que ce projet concerne les entreprises cot
Oui, elle a raison Madame Parizot !
Si on « spolie » les riches et les patrons, qui va payer les prestations sociales ? Ah, vous voyez, vous n’y aviez pas pens
Quand Madame Parizot parle d’Immigration, elle fait de la politique, ce n’est pas son m
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les syndicats ne sont pas pour cette mesure car ils ne comprennent rien
Je suis en total accord avec le message qui concerne la prime de 1000 euro vers