Alors que nous ne savons plus ou donner de la tête devant des informations alarmantes et alarmistes, l’état financier de l’Union européenne demeure préoccupant, ne l’oublions pas.
Lundi, le Fonds monétaire international (FMI) a ainsi pressé les Etats membres de l’UE de remédier aux « faiblesses persistantes » de leurs banques.
Leur situation risquant de peser sur la reprise de la zone euro, alors que cette dernière doit désormais faire face aux difficultés accrues du Portugal.
Dans le cadre de son rapport de printemps, le FMI a par ailleurs relevé de 0,1 point ses prévisions de croissance pour la zone euro, ces dernières s’établissant désormais à 1,6% pour cette année et 1,8% pour 2012. Qu’à cela ne tienne, si la reprise « gagne de l’élan », elle demeure toutefois « graduelle et déséquilibrée », estime le Fonds. Pour qui, « en dépit de progrès considérables, les marchés restent appréhensifs quant aux perspectives des pays mis sous pression. »
Certes, « des pas importants ont déjà été faits« , reconnaît le FMI … mais l’Union européenne ne semble pas être sortie de l’auberge …. le Fonds considérant par ailleurs que « d’autres pas audacieux sont nécessaires pour garantir la viabilité des finances publiques, résoudre les problèmes du secteur bancaire, réformer le cadre politique de l’UE et raviver la croissance. »
« Il faut rétablir la confiance dans les banques de la zone euro en procédant à des tests de résistance ambitieux et en appliquant des programmes de restructuration et de recapitalisation », écrit ainsi le Fonds.
Ce dernier pointe ainsi « les faiblesses persistantes parmi les institutions financières de beaucoup d’économies de la région et un manque de transparence sur leurs expositions« , s’alarmant sur le fait que « les tensions qui continuent dans les pays les plus vulnérables de la zone euro et les banques représentent une menace significative pour la stabilité financière et la croissance ».
Alors que la nouvelle autorité européenne de supervision bancaire (EBA) a annoncé vendredi les modalités d’une nouvelle série de tests, plus stricts que les précédents qui n’ont pas vu venir les difficultés des banques irlandaises, le FMI souligne toutefois que « de nouveaux tests de résistance plus réalistes, complets et transparents augmenteront la clarté. Mais ils ne seront efficaces qu’intégrés dans des stratégies nationales coordonnées pour s’occuper des institutions vulnérables ».
Précisons sur ce point que 90 banques européennes, représentant plus de 65% des actifs bancaires de l’UE, participeront aux nouveaux tests européens destinés à mesurer leur solidité en cas de choc économique. Une « épreuve » destinée avant tout à rassurer les marchés ….
Pour pouvoir être « reçu à l’examen », les banques devront pouvoir justifier d’un ratio minimal de 5% de capitaux propres « durs » (core Tier 1) en cas de choc économique. Un critère plus sévère que l’an dernier qui pourrait poser problèmes à certains établissements allemands, si l’on en croit les experts.
Les hypothèses macro-économiques du scénario sont elles aussi plus sévères que lors des tests précédents, tablant sur une baisse de 0,5% du Produit intérieur brut (PIB) cette année dans la zone euro, Bruxelles s’attendant pour sa part à une hausse de 1,5%. L’EBA (l’Autorité européenne de supervision des banques) a en revanche écarté la possibilité d’un défaut de paiement d’un pays membre, alors que certains experts laissent entendre que la Grèce pourrait y être acculée.
Le Fonds estime également « critique de réduire l’incertitude sur la qualité des actifs, d’augmenter les réserves de capitaux des banques viables, et identifier et liquider les banques faibles« . Considérant que « de ce point de vue, certaines économies » – telle que l’Espagne – ont fait « plus de progrès que d’autres« .
« A moyen terme, le risque principal reste que des déséquilibres budgétaires et de compétitivité profondément enracinés dans les économies périphériques et une action incomplète pour répondre aux vulnérabilités du secteur bancaire dans beaucoup d’économies de la zone euro conduisent à une longue période de croissance lente
« , avertit au final le FMI.
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