Fatalement, il fallait s’y attendre. Alors que le monde entier redoute qu’une catastrophe nucléaire d’une ampleur plus grande encore que celle de Tchernobyl ne voit le jour suite aux incidents majeurs à la centrale de Fukushima au Japon, le constructeur automobile nippon Nissan vient d’annoncer qu’il allait tester la radioactivité de ses véhicules produits dans l’archipel japonais.
Le groupe japonais a en effet annoncé vendredi qu’il allait tester les véhicules sortis de ses chaînes au Japon.
Objectif : s’assurer qu’ils n’ont pas été contaminés à la suite des explosions et incidents survneus à la centrale nucléaire de Fukushima.
« Nous allons continuer de prendre toutes les mesures appropriées pour rassurer le public sur le fait que tous nos produits sont conformes aux niveaux de sûreté recommandés », a ainsi indiqué Nissan dans un communiqué.
Les tests se poursuivront « jusqu’à ce que nous soyons sûrs que tout risque de contamination a été écarté », a ajouté le constructeur.
Une annonce qui intervient alors que plusieurs constructeurs automobiles ont dû interrompre leur production en raison notamment des coupures d’électricité et de difficultés d’approvisionnement en pièces détachées, les fournisseurs peinent à les livrer.
Lundi, Carlos Ghosn, le PDG de l’alliance Renault Nissan avait pour sa part déclaré que les usines pourraient reprendre leur production mais pas pour « très longtemps« , ajoutant que son réseau de fournisseurs était « vraiment dévasté« .
A court terme, Nissan ne prévoit pas d’impact sur les ventes et les disponibilités des véhicules en Europe. Les sites de production européens demeurant opérationnels et poursuivant leurs activités, permettant d’assurer environ 80 % des ventes locales.
Nissan dispose à l’heure actuelle d’un approvisionnement suffisant en véhicules pour assurer le maintien de ses objectifs de ventes et de livraisons client pendant au moins 6 semaines.
Sources : AFP, Reuters, Boursier.com
A regarder de tres tres pres comment le Japon peut envisager – voire si ce n’est d
Fukushima: des traces de radioactivit
Tout d’abord merci pour vos chroniques toujours int