Benetton : reprise de la production en Tunisie

benetton_la_clau-1.jpgEn réponse aux rumeurs  laissant entendre que Benetton Tunisie avait interrompu ses activités, et qu’un conflit opposait les responsables italiens et le personnel, un dirigeant du groupe a annoncé la reprise de travail au Groupement Benetton de Sidi Abdelhamid et de Kasserine.

Selon lui, aucune problème n’affecterait par ailleurs les relations entre le personnel et les responsables Italiens.

S’agissant tout particulièrement de la plate forme de Kasserine, le travail a repris normalement en termes de quantités exportées et importées, nous dit-on.

Contrairement à ce qu’affirment les rumeurs, le groupe Benetton Tunisie poursuit sa stratégie de hausse de la productivité. Il prévoit ainsi de passer de 32 000 000 pièces en 2010 à 35 000 000 pièces en 2011.

Pour rappel, Benetton Tunisia est actuellement l’une des plus importantes sociétés du textile dans le pays.

Installé en Tunisie en 1994, dans le cadre d’un processus de délocalisation de l’activité productive, le groupe développe rapidement son activité sur le territoire : « la proximité géographique de l’Europe, les faibles coûts de main-d’œuvre, la stabilité politique du pays et les nombreux avantages fiscaux ont joué un rôle décisif dans le choix de développement de la filiale tunisienne » affirmait alors Benetton.

L’arrivée du groupe en 2006 à Kasserine avait révolutionné l’emploi dans la région. Sa décision, d’y créer une plate-forme était intervenue à la suite d’un accord conclu avec les autorités tunisiennes. Cet accord s’inscrivait alors dans le cadre de la politique gouvernementale offrant des avantages supplémentaires à toute entreprise, nationale ou étrangère, choisissant de s’implanter dans une région défavorisée pour y créer des emplois.

Relevant un formidable défi, le groupe italien avait lancé une expérience d’essaimage originale : à tout jeune promoteur qui s’installerait dans la région de Kasserine, il assurait alors des commandes permettant de fournir du travail tout au long de l’année à ses employés ainsi qu’une régularité dans les règlements et les recettes.

La seule condition est que le jeune entrepreneur soit un technicien de la confection ou un gestionnaire – lequel, dans ce cas, devait être obligatoirement assisté par un technicien qualifié.

Sources : Investir en Tunisie, Jeune Afrique, WebManagerCenter

 

(19 commentaires)

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