Annonce de nature à faire flamber le cours des céréales. Histoire d’attiser l’incendie sur les places boursières le président russe Dmitri Medvedev a déclaré jeudi que près d’un quart des cultures de céréales ont été perdues cette année en Russie. Une des conséquences parmi d’autres de la canicule et des incendies qui ravagent le pays.
« Nous sommes dans une situation très difficile » a ainsi reconnu M. Medvedev lors d’une réunion tenue dans la région agricole de Rostov.
« Malheureusement, de nombreuses exploitations sont proches de la faillite à cause de la perte des récoltes », a-t-il ajouté.
Au début de la semaine, la Russie a de nouveau abaissé de 10 millions de tonnes le volume estimé pour la récolte de céréales de la période en cours. Les prévisions tablent désormais sur une fourchette comprise entre 60-65 millions de tonnes, contre 90 millions de tonnes habituellement.
Le 5 août dernier, Moscou a annoncé la suspension temporaire, à partir du 15 août, des exportations de céréales et des produits agricoles dérivés en raison des mauvaises récoltes provoquées par la sécheresse.
Des propos qui avaient alors provoqué une véritable flambée des cours du blé sur les marchés internationaux, lesquels avaient d’ores et déjà atteints des niveaux records en raison des inquiétudes sur les récoltes.
Entre le 5 et le 15 août, la Russie pourra donc engranger des subsides dont le montant en valeur pourrait presque contrebalancer à terme la perte en volume, les « effets » d’annonce faisant le reste …
Si l’on en croit Dimitri Medvedev, cette mesure, initialement prévue pour durer jusqu’au 31 décembre, pourrait prendre fin plus tôt dans le cas où l’état des récoltes venait à s’améliorer.
Néanmoins, le Premier ministre Vladimir Poutine avait préalablement déclaré que la mesure pourrait être prolongée au-delà du 1er janvier 2011. Histoire de faire une nouvelle fois s’envoler les cours ?
Sources : AFP, Ria Novosti, Le Monde, Reuters
Je trouve votre site tres beau et tres distigué aussi. Merci pour votre beau travail et continuez.!!
Beau et distingué peut-être, c’est une question de goût, mais toujours aussi anti-russe !
Je préférerais passer la nuit avec Julie Timochenko qu’avec Vladimir Poutine, mais il n’en demeure pas moins que cette voleuse a appauvri son pays, alors que Medvedev-Poutine prennent la seule décision qui peut aider leur peuple.
Qu’auriez-vous donc fait à leur place ?
[…] . Russie : un quart de la production de c