Face aux propos – certes rassurants à court terme mais dangereux à long terme – de Ben Bernanke, les investisseurs ont choisi l’optimisme. Une vigueur des marchés qui a profité au cours du pétrole durant la journée de vendredi.
Pour la troisième séance consécutive, le prix du baril a donc fini en hausse à Wall Street. Une tendance due en grande partie aux déclarations du président de la Fed laissant entrevoir d’autres mesures éventuelles de soutien à l’économie en cas de nécessité.
Vendredi, Ben Bernanke a en effet déclaré que la reprise économique avait ralenti plus que prévu aux Etats-Unis et que par conséquent la Fed était prête, si la nécessité s’en faisait sentir, à adopter des mesures supplémentaires de soutien à l’activité.
Des propos jugés rassurant pour les investisseurs … mais qui signifient tout de même que la situation économique des Etats-Unis n’est guère brillante.
Pris dans un tel contexte, le contrat octobre sur le brut léger américain (light sweet crude oil) a fini en hausse de 1,81 dollar, progressant de 2,47%, à 75,17 dollars le baril sur le New York Mercantile Exchange.
A l’heure de la clôture de New York, le baril de Brent avançait pour sa part de 1,70 dollar, ou 2,27%, à 76,72 dollars.
Sur l’ensemble de la semaine, le contrat sur le brut a progressé de 1,71 dollar, affichant désormais une hausse de 2,33%, après deux semaines consécutives de baisse.
Les cours ont également été soutenus par des rachats de position à découvert face à la menace de la tempête tropicale « Earl ». Cette dernière, qui se déplace dans l’Atlantique, pourrait devenir un ouragan d’ici dimanche.
Sources : Reuters, AFP