Ce qui devait arriver arriva …
Si l’on en croit le directeur général de l’Agence internationale de l’Energie Nobuo Tanaka, la marée noire dans le golfe du Mexique pourrait nettement diminuer la production mondiale de pétrole. Une situation de nature à faire grimper le cours. Alors-même que le retour de l’Irak sur le devant de la scéne pétrolière devrait permettre d’accroître l’offre.
Selon l’AIE, les conséquences du naufrage de la plate-forme de BP en Louisiane pourrait amputer la production mondiale de pétrole de 900.000 barils par jour (b/j) par rapport au niveau qu’elle aurait dû atteindre en 2015.
Rappelons que suite à la catatsrophe, Barack Obama a décrété fin mai un moratoire de 6 mois sur l’octroi de permis de forages pétroliers en mer.
Début juin, l’AIE estimait dans un rapport que les mesures prises par le Président américain pourrait, s’il est prolongé, retirer jusqu’à 100.000 à 300.000 b/j de la prévision de production de brut américain dans le golfe du Mexique d’ici 2015.
Mais désormais, les chiffres sont revus à la hausse, d’autres pays pouvant emboîter le pas au Chef de l’Etat américain.
« Si d’autres pays tels que l’Angola, le Brésil et la Mer du Nord suspendent les nouveaux projets de développement en mer (…), l’impact sur la production mondiale de pétrole pourrait être de 800.000 à 900.000 b/j en 2015 », a ainsi déclaré M. Tanaka,.
Même si ce déclin de production ne représenterait que 1% de l’offre mondiale, il ne « peut être ignoré », a-t-il ajouté. Une déclaration qui pourrait faire grimper le cours qui peine actuellement à progresser.
Pourrait s’ajouter à cela un impact potentiel supplémentaire de 550.000 b/j du fait de risques sur la production du Brésil, de l’Angola et du Nigeria.
Toutefois, « il n’y a actuellement aucune indication sur le fait que l’octroi de permis (de forage) dans ces pays puisse être affecté » par la marée noire, prévient l’AIE.
Rappelons également que le retour de l’Irak sur l’échiquier pétrolier devrait mathématiquement provoquer une augmentation de l’offre de pétrole
Fin mai, le porte-parole du ministère irakien du Pétrole Assim Jihad a indiqué à la presse russe que l »Irak envisageait d’augmenter de près d’un tiers sa production de pétrole en 2011.
« Le ministère a décidé d’accroître la production pétrolière de 150.000 barils par jour en 2010 et d’environ 600.000 barils par jour au cours de l’année prochaine », a ainsi déclaré Assim Jihad à Ria Novosti.
Fin 2009, les autorités irakiennes ont conclu avec des compagnies étrangères – dont les russes Lukoil et Gazprom Neft – une série de contrats portant sur la mise en valeur de champs pétrolifères. L’ensemble de ces accords devraient permettre d’accroître la production de pétrole irakienne de 10 à 12 millions de barils par jour en 2016.
Mais l’ambition affichée par l’Irak de quintupler sa production d’ici à 2016 devrait rapidement créer des difficultés au sein de l’Opep et pourait même menacer la cohésion du cartel.
L’Irak pourrait en effet redevenir un géant pétrolier de la taille de l’Arabie saoudite … diminuant de facto les parts de marché des autres pays membres de l’Organisation et de la Russie.
En contrepartie, Bagdad devrait se voir contraint – comme les autres
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