L’étau se resserre autour de la Grèce et du Portugal, l’Espagne pouvant peut-être à terme intégrer le trio perdant.
Les rendements des obligations d’Etat n’en finissent pas de grimper, rendant toute opération d’emprunt difficile pour ces deux nations lourdement endettées, mais tout de même très « attractive » pour tout entité ou pays désireux de prêter moyennant contre-partie avantageuse tels que remboursement en partie garanti par l’UE ou le FMI, voire des promesses d’achats de biens ou des services. « Aide » de la Deutsche Bank moyennant l’achat de sous-marins construits par Thyssenkrupp …. ? Qui sait … A surveiller également de près : les banques américaines et les Etats-Unis.
A 12H35 (10H35 GMT), le taux concernant les obligations d’Etat grecques à 10 ans progressait ainsi mercredi à 9,755% contre 9,168% la veille en fin de journée.
Les rendements à 2 ans demeurant quant à eux à des niveaux extrêmement élevés s’établissant à 14,301%, contre 13,577% mardi soir.
Les rendements 10 ans du Portugal approchaient pour leur part 5,601% contre 5,386% la veille au soir.
En ce qui concerne l’Espagne, les obligations d’Etat 10 ans sont désormais associées à un rendement de 4,127%, correspondant certes à une légère hausse par rapport aux 4,113% observés la veille au soir. Ce taux ayant alors largement grimpé sous le fait de « rumeurs » – que certains pourraient considérer comme spéculatives – laissant entendre que l’Espagne pourrait demander à l’aide auprès du FMI.
Si l’on voulait plomber l’euro pour tenter de contre-carrer à sa manière la crise des banques américaines, on ne s’y prendrait pas autrement.
Jeudi 6 mai 2010 :
Bourse de Tokyo : Le nikkei chute de 3,27 % en clôture
L’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a abandonné 3,27 % jeudi à la clôture, pour tomber à 10.695,69 points, en raison des inquiétudes liées à la crise de la dette grecque et au renchérissement de l’euro face au yen, une évolution qui handicape les groupes exportateurs.
http://www.romandie.com/ats/news/100506060344.14tyta98.asp
La vraie crise européenne, la vraie crise japonaise, la vraie crise étatsunienne, etc. c’est la crise des dettes publiques.
Et cette vraie crise est en train d’arriver sur nous comme un raz-de-marée.
Jeudi 4 mars 2010 : l
L’exposition des banques françaises à la dette grecque
Alors que les banques françaises sont les plus engagées en Grèce, avec des créances qui atteignent environ 57 milliards d’euros, BNP Paribas affiche l’exposition à la dette grecque la plus élevée.
Après Société Générale, mercredi, BNP Paribas vient de publier ses résultats trimestriels et par la même occasion son exposition à la dette de la Grèce. Alors qu’elle a fait état d’un bénéfice net en hausse de 39,1% à 2,28 milliards d’euros pour le premier trimestre, BNP Paribas a présenté, à ce jour, l’exposition à la dette grecque la plus élevée des banques françaises. Elle s’élève à 5 milliards d’euros, auxquels s’ajoutent 3 milliards d’euros d’engagements commerciaux sur des entreprises privées grecques. La banque précise que les crédits au secteur privé grec ne représentent que 0,2% des engagements totaux du groupe, tandis que l’exposition à la dette de l’Etat grec n’en pèse que 0,4%.
«Si l’on se place à court terme, le risque le plus important est l’exposition à la dette privée, affirme Christian Parisot, économiste et responsable de la stratégie d’Aurel BGC. La mise en place d’un plan de rigueur aurait un impact négatif certain pour l’économie grecque. Il entraînerait une contraction de 3 à 4% du PIB, augmenterait le risque de défaut des ménages, moins solvables qu’un Etat, et par voie de conséquence celui des entreprises».
De son côté, Société Générale, qui a aussi agréablement surpris les investisseurs avec un bénéfice net de 1,06 milliard d’euros pour le premier trimestre, avait annoncé, mercredi, une exposition à la dette grecque de 3 milliards, en plus de sa participation de 54% dans la banque grecque Geniki Bank, dont le portefeuille de prêts atteignait 4 milliards d’euros à la fin mars.
57 milliards d’euros d’exposition à la Grèce pour les banques françaises
En ce qui concerne Crédit Agricole et les Banques Populaires et Caisses d’Epargne (BPCE) qui doivent publier leurs résultats trimestriels les 12 et 11 mai prochains, ils ont d’ores et déjà annoncé leur exposition à la dette grecque. Jeudi dernier, Crédit Agricole avait déclaré que ses engagements liés à l’Etat grec atteignaient 850 millions d’euros, dont 600 millions d’euros pour sa filiale grecque Emporiki. Mais cette dernière affiche, en outre, un portefeuille de prêts total de 22,7 milliards d’euros, selon ses résultats publiés mercredi.
Quant au groupe BPCE, son exposition à la Grèce s’élève à 2,1 milliards d’euros, dont 882 millions d’euros via sa filiale Natixis. BPCE est exposé à 1,4 milliard d’euros à la dette souveraine grecque et Natixis à 160 millions d’euros. En revanche, la dette privée est entièrement supportée par Natixis à hauteur de 722 millions d’euros.
D’après les statistiques de la Banque des règlements internationaux (BRI) à fin 2009, les banques françaises sont exposées à hauteur de 75,172 milliards de dollars (57,41 milliards d’euros). Ce montant les place en tête des banques mondiales les plus exposées en Grèce. Elles sont suivies par les banques allemandes, qui le sont à hauteur de 45 milliards de dollars.
http://www.lefigaro.fr/societes/2010/05/06/04015-20100506ARTFIG00561-l-exposition-des-banques-francaises-a-la-dette-grecque.php
Vendredi 7 mai 2010 :
Marchés d’Asie et euro toujours dans la tourmente.
La tempête continuait à faire rage vendredi sur les Bourses d’Asie et la monnaie européenne restait sous pression face au dollar, sur fond de craintes de contagion de la crise grecque à d’autres pays de la zone euro et dans la foulée d’une chute historique de Wall Street.
Alors que les chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro devaient se retrouver vendredi en sommet extraordinaire à Bruxelles, les ministres des Finances du club de grands pays industrialisés du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon) ont annoncé la tenue d’une conférence téléphonique dans la journée sur la crise de la dette grecque.
La monnaie unique européenne, qui avait atteint jeudi son plus bas niveau depuis mars 2009 face au billet vert à 1,2523 dollar, remontait légèrement mais restait sous pression vendredi matin lors des échanges en Asie. Vers 02H50 GMT (04H50 HEC) un euro valait 1,2708 dollar, contre 1,2644 jeudi vers 20H00 GMT.
Le ministre japonais des Finances, Naoto Kan, a exclu des mesures concertées du G7 pour redresser l’euro. « Je ne pense pas qu’il y aura de demande d’intervention » lors de la conférence téléphonique, a-t-il déclaré.
Alors que les télévisions du monde entier diffusaient en boucle les images d’affrontements entre policiers et manifestants à Athènes, les marchés d’Asie ont poursuivi leur net recul entamé la veille.
A la Bourse de Tokyo, l’indice Nikkei des valeurs vedettes a dégringolé de 3,74% à la mi-séance, cumulant une perte de près de 7% en deux jours.
« La raison de la chute, tout le monde la connaît: la Grèce. Le marché prend en compte la possibilité que le problème grec s’étende à l’Espagne et au Portugal », a expliqué Hideaki Higashi, analyste chez SMBC Friend Securities.
La chute de Tokyo était amplifiée par la rapide ascension ces derniers jours face à l’euro du yen, traditionnelle valeur-refuge par temps de crise, un phénomène qui pénalise lourdement les exportateurs japonais. Des valeurs comme Sony, Panasonic ou Nintendo dévissaient de plus de 5%.
L’euro affichait toutefois un timide redressement vers 02H50 GMT et s’échangeait pour 117,35 yens, contre 114,49 yens à 20H00 GMT la veille.
Prenant les devants, la Banque du Japon (BoJ) a injecté vendredi 2000 milliards de yens (17,4 milliards d’euros) dans le système bancaire du pays, afin de tenter de rassurer les investisseurs. C’est la première fois depuis décembre que la BoJ prend une mesure d’urgence de ce type.
La plupart des autres marchés d’Asie connaissaient également une journée mouvementée.
Dans le courant de la matinée, Sydney et Taipei perdaient plus de 2% chacune, tandis que Séoul lâchait environ 3%. Les pertes étaient plus limitées à Shanghai (-0,42%) et Hong Kong (-0,67%) vers 02H45 GMT.
http://www.romandie.com/infos/news/201005070645040AWPCH.asp
… la hausse surréaliste des indices boursiers résultait d’une formidable entreprise de manipulation des cours et d’une campagne de désinformation savamment orchestrée par une poignée d’institutionnels au pouvoir d’influence hégémonique. Certains d’entre eux se sont d’ailleurs fait une spécialité de créer des bulles d’actifs en exploitant l’aveuglement et la paresse intellectuelle des suiveurs de tendance systématiques afin de prendre des paris contraires et de ramasser plusieurs fois la mise.
Ce genre de tromperie n’est pas formellement illégal… il contrevient simplement à l’éthique, d’après le système de défense que les hauts dirigeants de Goldman Sachs ont choisi d’adopter suite au déclenchement d’une série d’enquêtes pour fraude et manquement au devoir d’informer la clientèle.
Lorsque des études délibérément mensongères sont exhibées (comme lors de la faillite d’Enron ou de la star déchue de la net-économie Webvan), la crème de l’élite des analystes financiers de Wall Street plaide la simple erreur de jugement.
Extrait de « Le moral de Wall Street devient aussi sombre qu’une plage de Louisiane » par Philippe Béchade
http://www.la-chronique-agora.com/chronique/20100505.html
La BCE ne s’exprime pas sur des rumeurs de ligne de crédit pour les banques
La Banque centrale européenne a refusé vendredi de commenter les spéculations selon lesquelles elle envisagerait une ligne de crédit spécifique pour les banques européennes.
Selon des spéculations circulant sur les marchés financiers, la BCE pourrait annoncer ce week-end une facilité de crédit à 12 mois s’élevant à 600 milliards d’euros.
Aucune annonce n’a été faite, et un porte-parole de la BCE n’a pas souhaité faire de commentaires. Aucune mention d’un tel programme n’a été faite par les responsables de la BCE lors de leur conférence de presse de jeudi.
Les acteurs du marché craignent de plus en plus que les banques se trouvent confrontées à une nouvelle crise de liquidités, qui serait entraînée par une extension de la crise des dettes souveraines.
http://www.investir.fr/infos-conseils-boursiers/actus-des-marches/infos-marches/la-bce-ne-s-exprime-pas-sur-des-rumeurs-de-ligne-de-credit-pour-les-banques-251255.php
CHATTER OF NEWS ECB LOAN FACILITY GOING AROUND
Chatter of
Les taux grecs à 10 ans sont désormais à 12.45% et le 5 ans à 14.58%.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB10YR:IND
L’Espagne voit son taux monter à 3.74 pour 5 ans et 4.44% pour 10 ans.
Savez vous que les taux appliquésà la grèce sont plus élevés que les taux appliqués au Zimbabwe et à d’autres territoires surréaliste de la terre.
Sans vouloir être désobligeant pour les habitants de ces contrés surréalistes, il est évident qu’il s’agit là de pomper le plus de fric possible à l’ensemble des européens en tapant sur les pays les + fragiles.
Il s’agit d’un véritable racket contre nous tous de la part de spéculateurs pour la plupart anglo saxon.
Il convient de se défendre et de ne plus consommer de produits originaire des pays des spéculateurs.
Consommer localement, acheter à la ferme du coin, payer sans facture, éviter les hyper et super marchés.
Notre responsabilité est là.
La zone euro traverse une «crise systémique», selon Nicolas Sarkozy.
«la zone euro traverse sans doute la crise la plus grave depuis sa création» et «désormais les spéculateurs doivent savoir qu
Dimanche 9 mai 2010 :
Londres refuse de participer à un Fonds d’urgence européen.
La Grande-Bretagne refuse de participer, en y apportant sa garantie, au Fonds d’urgence envisagé pour aider les pays de la zone euro en difficulté, a indiqué dimanche une source diplomatique britannique à l’AFP. «Nous ne voulons pas participer à un Fonds de secours européen», a souligné cette source.
Les ministres des Finances des 27 pays de l’Union européenne doivent se réunir à partir de 15h00 (13h00 GMT) pour discuter d’un projet de mise sur pied d’un «Fonds de stabilisation de la zone euro» visant à octroyer des prêts de l’Union Européenne aux pays utilisant la monnaie unique qui seraient en difficulté.
L’idée de départ était que la Commission européenne puisse emprunter jusqu’à 70 milliards d’euros, en bénéficiant de la garantie de tous les pays de l’Union européenne, y compris ceux comme la Grande-Bretagne qui n’utilisent pas l’euro, puisqu’il s’agit d’un mécanisme de l’UE, selon des sources diplomatiques.
Pour valider un tel dispositif au niveau de toute l’UE, il faudrait l’approbation d’une majorité qualifiée suffisante des 27 ministres européens qui se réunissent à Bruxelles.
Le refus de Londres d’y participer pourrait contraindre la zone euro à se rabattre sur un mécanisme de prêts garantis par les seuls pays utilisant la monnaie unique, une option également à l’étude.
http://www.20minutes.fr/article/403317/Monde-Londres-refuse-de-participer-a-un-Fonds-d-urgence-europeen.php
Cette fois, c
Les banques supplient la BCE d’acheter de la dette
Les dirigeants de 47 grandes banques européennes ont supplié la BCE vendredi d’être un « acheteur de dernier recours » via la la méthode dite du « quantitative easing » consistant à faire tourner la planche à billets pour financer les déficits.
http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/05/08/les-banques-supplient-la-bce-d-acheter-de-la-dette_1348529_3234.html
Crise grecque: des banquiers centraux se rencontrent en Suisse ce dimanche
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5he5g3Gjl63CU9Gc5tF_GEaSaxNhA
Merci à tous pour vos commentaires sur cet article, ce qui m’a permis :
1 – de prendre des vacances l’esprit tranquille
2 – d’avoir un bon résumé de la semaine version
merci encore !
L’Allemagne a proposé dimanche soir la mise sur pied d’un vaste plan d’aide financier pouvant être utilisé pour les pays de la zone euro, d’un montant total de 500 milliards d’euros et impliquant le FMI, a indiqué à l’AFP une source diplomatique européenne.
http://www.romandie.com/ats/news/100509195152.my3fq515.asp
Un plan d’aide de 500 milliards d’euros, et impliquant le FMI ?
Mais avec quel argent ?
Où vont-ils trouver ces 500 milliards d’euros ?
Et qui va payer ?
C
Ben alors BA, que se passe il?
Vous n’inondez plus tous les blogs financiers de France et de Navarre avec vos copiés-collés?
Il vous est arrivé un problème?
Vous avez du mal à couvrir vos shorts?