Mauvais présage ? Le ministère du Travail espagnol a annoncé samedi que la date butoir pour parvenir à une réforme du code du travail négociée entre les syndicats et les représentants du patronat avait été repoussée d’une semaine.
En absence d’un accord d’ici le 31 mai, le gouvernement passera en force …. en procédant via décret.
A l’heure actuelle, les négociations tripartites (pouvoirs publics, syndicats et patronat) butent sur les intérêts divergents des parties : si le patronat souhaite assouplir la législation pour pouvoir embaucher du personnel et s’en séparer de manière plus flexible, les syndicats défendent bec et ongle leurs acquis sociaux. Ils menacent même d’appeler à la grève générale en cas de mesure unilatérale du gouvernement.
La réforme, qui vise à réduire les coûts de l’embauche et du licenciement, est un des axes majeurs du plan mis en oeuvre par les autorités espagnoles pour éviter une contagion de la crise qui frappe durement la Grèce.
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