Nouvelle réunion de l’Opep face à l’envolée du prix du baril ?

0316-opec-m.jpgNous y voilà …

Alors que le cours du baril semble à nouveau proche de flamber ces temps derniers, se pose la question d’une éventuelle modification des différents quotas octroyés aux pays membres de l’Opep.

Il est vrai que cette hausse est d’autant plus surprenante que les fondamentaux ne semblent pas aussi « favorables » qu’on voudrait bien nous le faire croire. Un pays aurait-t-il les raisons – et les moyens – d’agir sur le cours du pétrole pour faire croître les volumes devant être produits, histoire d’augmenter ses propres débouchés ? Qui sait …

Une situation qui en tout état de cause suscite la vigilance du Qatar.

En réponse à des journalistes, le ministre qatari de l’Energie Abdallah Al-Attiya a en effet estimé mardi qu’il n’était pas nécessaire de réunir l’Opep pour discuter de l’envolée des cours.

Un discours qui fait suite au franchissement du seuil de 87 dollars le baril, un niveau constituant un plus haut en un an et demi.

Selon le ministre, « aucun pays producteur ne veut augmenter sa production » à l’heure actuelle, action qui permettrait toutefois la tendance haussière des cours.

Il estime au contraire que le raffermissement des cours « n’est pas lié à la production ». Alors quelle en est la raison, serait-on tenté de demander ?

Abdallah Al-Attiya observe pour sa part qu’il n’y a pas de baisse dans les approvisionnements, constatant que les stocks mondiaux sont au plus haut, couvrant plus de 60 jours dans certains pays développés, « un seuil sans précédent » selon lui.

Si le ministre considère les prix du brut comme très volatils, la situation s’expliquerait par « l’absence de confiance dans l’économie mondiale ». Pour ma part, je tablerais plutôt sur la spéculation …

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