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  1. Le Premier ministre grec G. Papandréou veut accélérer les réformes
    ATHENES, 7 avr 2010 (AFP)
    Le Premier ministre grec Georges Papandréou a demandé mercredi à ses ministres d’accélérer le rythme des réformes afin que le pays regagne sa crédibilité et de ne pas s’occuper « des rumeurs » sur l’état de l’économie de la Grèce, selon un compte-rendu du conseil des ministres.
    « Nous avons devant nous un chemin très exigeant (…), nous avons déjà gagné en crédibilité, en tant que nouveau gouvernement déterminé à procéder aux réformes nécessaires, mais notre crédibilité au sein de l’UE et devant les marchés sera finalement jugée par notre propre action et les changements qu’on va mettre en oeuvre », a indiqué M. Papandréou à l’occasion de ce conseil des ministres.
    M. Papandréou a également demandé à ses ministres de cesser « de s’occuper des rumeurs, omniprésentes ces derniers mois » et « d’agir plutôt pour résoudre les problèmes et faire avancer d’une manière plus rapide les réformes », selon ce texte.
    Selon des rumeurs de marchés, Athènes envisagerait une renégociation de l’accord de soutien scellé par les dirigeants de l’UE le 25 mars, après d’âpres tractations. Il prévoit l’octroi de prêts bilatéraux des pays de la zone euro et du FMI à la Grèce « en dernier recours », si elle ne parvenait plus à emprunter à des taux raisonnables sur les marchés.
    Selon ces rumeurs, le gouvernement grec chercherait à se passer du FMI, dont les conditions d’aide seraient jugées trop drastiques.
    Le ministre grec des Finances Georges Papaconstantinou avait démenti mardi que le gouvernement grec veuille « modifier les termes du récent accord européen », mais sans réussir à ramener le calme.
    Mercredi, le taux des obligations grecques a atteint le niveau historique de 7,17%, du jamais vu depuis l’adoption de l’euro par la Grèce en 2001. Les taux sont ensuite redescendus quelque peu, mais en se maintenant au-dessus de la barre symbolique des 7%.

  2. PARIS, 7 avr 2010 (AFP)
    Le taux des obligations d’Etat grecques se détendait mercredi matin, après la poussée de la veille, mais la situation reste très fragile, selon les analystes.
    A 11H10 (09H10 GMT), le taux de l’obligation d’Etat grecque à 10 ans, était à 6,924%, contre 6,976% la veille à 18H00 (16H00 GMT). Il avait franchi les 7% dans la journée de mardi, en raison de rumeurs selon lesquelles Athènes n’accepterait pas les conditions requises par le FMI en cas d’activation du plan de sauvetage. La Grèce a fermement démenti ces rumeurs.
    « La situation est très fragile actuellement. Les rumeurs, ainsi que des articles négatifs dans la presse, pèsent lourdement sur les rendements des taux grecs », notent les stratégistes taux de BNP Paribas.
    « Et la forte hausse des rendements accroît l’inquiétude sur le coût de la dette pour la Grèce », ajoutent-ils.
    La Grèce doit actuellement payer près de 3,8 points de pourcentage de plus que les Allemands pour emprunter à 10 ans sur le marché obligataire.
    « Le taux moyen payé par la Grèce pour sa dette souveraine a été de 4,5% dernièrement, avec une maturité moyenne de cinq ans pour ses emprunts », indiquent les analystes de BNP Paribas. Or le taux actuel de l’obligation d’Etat à cinq ans est de 6,80%, ce qui laisse présager une hausse générale des intérêts que la Grèce va devoir payer si la situation actuelle se prolonge ou se déteriore, soulignent-ils.
    Si une hausse de 230 points de base du taux d’un emprunt portant sur 5 milliards d’euros reste supportable, avec un surcoût d’environ 115 millions d’euros, elle placera la Grèce face à de nouveaux problèmes si cette hausse est appliquée à l’ensemble d’un programme de financement pour une année (soit quelque 55 milliards d’euros), selon les stratégistes.
    Pour les jours à venir, le analystes attendent une prochaine émission obligataire que la Grèce devrait émettre en dollars (et non en euros), afin d’attirer les investisseurs en Asie et du Moyen Orient, selon Axel Botte, stratégiste taux chez Axa IM.

  3. « Le coût du service de la dette était de 14% du PIB en 1993, il est maintenant de 6% ! La situation des comptes de l

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