A chaque jour suffit sa peine …
Alors qu’Athènes est dans la tourmente, les pays de la zone euro se sont mis d’accord vendredi sur les modalités d’octroi d’un hypothétique prêt à la Grèce, établissant tout particulièrement un consensus sur le niveau des taux d’intérêt applicables aux sommes qui seraient avancées par les gouvernements et par le FMI dans le cadre du plan de sauvetage.
C’est en tout cas ce que viennent d’affirmer plusieurs sources distinctes à l’issue d’une réunion d’experts à Bruxelles.
« Il y a un accord sur le taux d’intérêt qui serait appliqué à la Grèce si elle devait faire appel au plan d’aide« , a en effet précisé un des partipants à la réunion de hauts fonctionnaires des ministères des Finances et des directions du Trésor européens.
Cet accord permettrait à Athènes de se refinancer à un taux « moins élevé que le taux actuel du marché pour la dette grecque« , sans que « ce soit un cadeau pour autant« , a par ailleurs précisé la source diplomatique.
Des informations émanant de la zone euro laissent entendre quant à elles que la Grèce devra payer un taux d’intérêt de plus de 6% sur d’éventuels prêts d’urgence de trois ans accordés par les pays membres, lequel pourrait se voir augmenter en cas de durée accrue de ces prêts.
Pour les prêts jusqu’à trois ans, c’est le taux des droits de tirage spéciaux (DTS) plus 300 points de base qui serait ainsi appliqué, auquel devraient s’ajouter 50 points de base de commission de service.
De même source, on indique qu’Athènes ne devrait pas demander d’aide dans les prochains jours, le pays pouvant encore se refinancer pour un ou deux mois.
En discussion depuis dix jours, ce taux d’intérêt était fortement attendu par les investisseurs. Si l’Allemagne insistait pour que les prêts à la Grèce soient accordés «sans subvention», c’est-à-dire au prix du marché, la France ou l’Italie étaient prêtes à faire des concessions.
Pour rappel, le taux actuellement applicable à Athènes en vue d’emprunter sur dix ans est actuellement supérieur à 7%, correspondant à un chiffre deux fois plus élévé que celui concernant l’Allemagne, référence des marchés.
Sources : AFP, Reuters
Le mensonge des dirigeants européens continue.
Les Etats européens NE prêteront PAS 50 milliards d’euros à la Grèce car ils sont eux-mêmes surendettés.
Chaque Etat européen n’a qu’un seul objectif : éviter lui-même le défaut de paiement.
Chaque Etat européen n’a qu’un seul objectif : sauver sa peau.
En réalité, les Etats européens ont déjà passé la Grèce par pertes et profits.
La Grèce va se déclarer en défaut de paiement.
A quoi pense chacun des chefs d’Etat européen ?
Réponse : à éviter la faillite.
La Banque des règlements internationaux vient juste de faire ses calculs.
Dans les 10 ans qui viennent, quelle sera la dette publique par rapport au PIB ?
– Au Japon, la dette publique sera de plus de 300 % du PIB.
– Au Royaume-Uni, la dette publique sera de plus de 200 % du PIB.
– En Belgique, en France, en Irlande, en Grèce, en Italie et aux Etats-Unis, la dette publique sera de plus de 150 % du PIB.
– La charge de la dette coûtera plus de 10 % du budget de ces Etats.
– La charge de la dette coûtera 27 % du budget de l’Etat au Royaume-Uni.
But the main point of this exercise is the impact that this will have on debt. The results plotted as the red line in Graph 4 show that, in the baseline scenario, debt/GDP ratios rise rapidly in the next decade, exceeding 300% of GDP in Japan; 200% in the United Kingdom; and 150% in Belgium, France, Ireland, Greece, Italy and the United States. And, as is clear from the slope of the line, without a change in policy, the path is unstable. This is confirmed by the projected interest rate paths, again in our baseline scenario. Graph 5 shows the fraction absorbed by interest payments in each of these countries. From around 5% today, these numbers rise to over 10% in all cases, and as high as 27% in the United Kingdom.
C’est à la page 9 :
http://www.bis.org/publ/work300.pdf?noframes=1
Conclusion :
les chefs d’Etat européens NE prêteront PAS des milliards d’euros à la Grèce car ils sont eux-mêmes dans une situation désespérée.
Tout ce qu’ils peuvent faire, c’est des discours.
Tout ce qu’ils peuvent faire, c’est des déclarations.
Tout ce qu’ils peuvent faire, c’est des paroles.