Y’a de l’ambiance entre la Grèce et l’Allemagne ! Jugez plutôt : on se croirait presque en pleine campagne électorale française ! C’est vous dire …
Ne reculant devant aucune polémique, le vice-Premier ministre grec Theodoros Pangalos a dénoncé mercredi les critiques de Berlin vis-à -vis de la Grèce au sujet de de l’état des finances d’Athènes.
Comment ? en ayant recours au passé, allant jusqu’à évoquer l’invasion de 1941 par l’Allemagne nazie et les dettes de Berlin envers la Grèce.
Si l’on en croit Theodoros Pangalos, Athènes n’aurait jamais reçu d’indemnisation pour les pillages subis à l’époque.
« Ils ont pris les réserves d’or de la banque de Grèce, ils ont pris l’argent grec et ne l’ont jamais rendu. C’est un sujet qu’il faudra bien aborder un jour ou l’autre » a-t-il même affirmé dans une interview à la radio britannique BBC World Service. « Je ne dis pas qu’ils doivent nécessairement rendre cet argent, mais ils pourraient au moins dire merci« , a-t-il ajouté.
Rappelons qu’une enquête officielle a permis d’établir en 1997 que l’Allemagne nazie avait confisqué pour financer son effort de guerre, 580 millions de dollars en or aux banques centrales des pays occupés – soit près de 7 milliards de dollars du début du 21 ème siècle.
Le ministère allemand des Affaires étrangères a quant à lui aussitôt répliqué aux propos grecs, tout en argumentant.
Selon lui, l’Allemagne a payé à la Grèce entre 1945 et 1960 environ 115 millions de deutsche marks en indemnisations, sans compter les sommes versées à titre individuel aux travailleurs forcés.
Mieux encore, selon le porte-parole du ministère, Andreas Peschk, l’Allemagne « aurait payé depuis 1960 environ 33 milliards de deutsche marks d’aides à la Grèce, à la fois de façon bilatérale et dans le cadre de l’Union européenne ».
« Discuter du passé n’aidera absolument pas à résoudre les problèmes auxquels l’Europe est confrontée aujourd’hui » , a-t-il tenu à ajouter.
Précisons tout de même que dans son ouvrage intitulé « Dans la Grèce d’Hitler » (1941-1944), Mark Mazower estime que la spécificité de la position de la Grèce durant la Seconde Guerre Mondiale réside, tout d’abord, « dans le pillage systématique de ses ressources« . « Organisé par l’Axe, il présentait le double avantage de subvenir aux besoins de l’Allemagne et de rendre l’Angleterre, qui menait le blocus de la Grèce, responsable d’une terrible famine« .
Le conflit de 39-45 intervient alors que la Grèce a durement été touchée par la crise économique des années 1930. L’essentiel de ses exportations du pays (71,5%) provient alors de trois produits : le tabac (50% des exportations), les raisins secs et l’huile d’olive, d’où la fragilité du pays face à la crise mondiale des années 1930 qui touche particulièrement ces produits loin d’être de première nécessité. Depuis 1932, la Grèce s’est déclaré incapable de rembourser les intérêts de sa dette … détenue à 70% par la Grande-Bretagne.
Quoiqu’il en soit, l’occupation de la Grèce a eu des effets désastreux sur l’économie du pays, anéantissant sa capacité de production pour des années. Athènes doit, comme les autres pays occupés, fournir hommes, matériel et matières premières au Reich. Ainsi, entre mai et septembre 1941, les prélèvements agricoles portent sur 71 000 tonnes de raisins secs, 1 000 tonnes d’huile d’olive, 110 000 tonnes de tabac, 5 000 tonnes de coton, 4 000 tonnes de figues.
Pour mettre la main sur les richesses minières du pays, des contrats avec les entreprises allemandes ou italiennes sont imposés aux entreprises grecques. Des cadres de grands groupes industriels comme Krupp ou IG Farben se voient confier des postes de conseillers auprès de la direction des finances du haut commandement de la Wehrmacht.
Entre le 1er et le 10 mai 1940, la production entière des mines grecques de pyrite, de chrome, de nickel, de magnésite, de bauxite et d’or, passent dans les mains allemandes. L’Allemagne met également la main sur la production d’électricité, les chantiers navals, les usines de munitions. La compagnie pétrolière Shell est contrainte de vendre sa succursale grecque aux Allemands après avoir subi des menaces de sabotage et de confiscation.
Cette tactique d’expropriation et de pillage perturbe grandement l’équilibre économique de la Grèce, avec à la clé une montée brutale du chômage et la chute de la production industrielle, les usines étant pour la plupart dépourvues de matières premières, et leurs stocks étant expdiés hors de Gèce. La rareté des produits disponibles et l’augmentation de l’argent en circulation entrainent une inflation galopante et la destruction du système monétaire.
Des évènements et un contexte à l’origine de la crise actuelle ?
Sources : JDD, Reuters, Wapedia, Mark Mazower « Dans la Grèce d’Hitler »
Intéeressant et loin d’être « innocent » la « remarque » de la Grèce
où l’on retrouve les Eatts-Unis et la FED
Tripartite Gold Commission
The TGC was established in September 1946 in accordance with the decisions of the Paris Reparations Agreement of January 1946. Located in Brussels, its task was to review and adjudicate the claims from governments (not individuals) for the restitution of looted monetary gold recovered in Germany or acquired from the neutrals in their negotiations with the Allies. Composed of representatives of the United States, Britain, and France, the TGC was to ensure that each claimant country would receive restitution from the Gold Pool assembled by the Allies for the Commission in proportion to its loss of monetary gold at the hands of the Germans.
********
Ten nations made claims upon the TGC: Albania, Austria, Belgium, Czechoslovakia, Greece, Italy, Luxembourg, the Netherlands, Poland, and Yugoslavia.
********
The Commission made its first distribution of $143 million from the Gold Pool in October 1947, with allocations to France, Belgium, the Netherlands, and Luxembourg. Other payouts were made to Austria, Italy, Czechoslovakia, and Yugoslavia in 1947 and 1948. A second round of allocations was made by the TGC between 1958 and 1966.
A payment to Albania was made as recently as October 1996.
*************
Overall, payouts of 329 metric tons then worth nearly $380 million (today about $4 billion) have been made to claimant nations; of this amount, $264 million came from the FED.
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Because claims exceeded recovered looted gold, claimant countries received about 65 percent of their original claims.
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Approximately six metric tons worth about $70 million in today’s gold values remains under Commission control in the Federal Reserve Bank of New York and the Bank of England.
http://fcit.usf.edu/HOLOCAUST/RESOURCE/GOLD/GoldS7.htm
Je maintiens mon pronostic : l’Allemagne ne versera pas un seul euro pour sauver la Grèce.
Et les Pays-Bas non plus.
Et l’Autriche non plus.
D’après le NYTimes, la Deutsche Bank a spéculé contre la dette grecque:
http://www.nytimes.com/2010/02/25/business/global/25swaps.html?hp
L’article invoque comme raison la couverture des risques. Je n’y crois pas pour 2 raisons:
– toutes les banques citées sont réputées pour leur activité de marchés
– Crédit Agricole est la banque française la plus exposée à la Grèce, or elle ne fait pas partie de cette liste. Même chose pour Hypo en Allemagne.
Si la liste est vraie, les grecques ont quelque chose d’autre à reprocher aux allemands (et à nous par ailleurs).
A noter que Commerzbank descend de jour en jour à la Bourse de Francfort, elle est par ailleurs très exposée à la Grèce, mais la presse en parle très peu
A surveiller de près, pourtant.
Excellent !
Sans compter les « marches de la mort » des Juifs de Salonique ( *dont beaucoup furent cependant sauvés sur intervention de franco auprés du Reich).
* vers la Hongrie et l’ Autriche
Si l’on en croit les historiens et Mark Mazower, la corruption actuelle des Grecs aurait pour origine …. la 2eme Guerre Mondiale
extrait :
« Le marché noir remplace petit à petit le marché officiel, sous contrôle de l’état . Le marché officiel devient inexistant et le marché noir est alors le seul moyen de ravitaillement d’Athènes et du Pirée .
Car le morcellement du territoire fait en sorte que les régions productrices retiennent leurs réserves et entravent la circulation normale des biens. Le marché noir ne touche pas une catégorie sociale particulière, mais tous les échelons de la société, et surtout les plus élevés, qui ont accès aux stocks
. Au printemps 1942, deux ministres soupçonnés de trafic doivent démissionner. En 1945, le président de l’association des commerçants de Thessalonique, le gouverneur de Macédoine et le président de la chambre d’industrie de Thessalonique sont accusés de marché noir à grande échelle .
La catégorie qui, plus que toute autre, profite du marché noir est celle des agriculteurs. Après la crise rurale de l’entre deux guerres, les campagnes voient là l’occasion de prendre leur revanche sur les villes , malgré les appels au civisme lancés par Tsolakoglou aux producteurs.
Pour Mazower, les prix pratiqués sont le reflet des risques encourus par les trafiquants pour faire passer des marchandises d’une île à une autre par exemple, et des pots-de-vin qu’il est nécessaire de donner afin de corrompre les autorités pour qu’elles ferment les yeux sur leurs trafics .
*****************
La complicité entre autorités et trafiquants prend de telles proportions dans certaines régions, que le marché noir est indissociable de l’économie.
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Par exemple, sur l’île de Siphnos, la garnison de 120 militaires italiens possède la maitrise absolue du commerce de l’huile d’olive, dont ils distribuent une petite quantité aux habitants de l’île avant de revendre le reste à des négociants .
Dès le mois de mai 1941, Tsolakoglou annonce que des tribunaux spéciaux seront créés afin de juger les spéculateurs. Mais en novembre de la même année, alors qu’un groupe d’importateurs est accusé d’approvisionner le marché noir en sucre doit être jugé, les rumeurs affirment que des ministres du gouvernement sont impliqués dans ce trafic, ainsi que la propre épouse de Tsolakoglou .
Au cours de l’hiver 1943, des rumeurs à propos de l’effondrement de l’Axe et de la victoire des Alliés, encouragent les trafiquants à liquider leurs stocks. En novembre 1943, on peut lire sur les murs du Pirée :
« Télégramme pour le général Alexandre :
Merci de retarder votre arrivée.
Nous allons être ruinés.
Signé : les trafiquants du Pirée. »
Ce à quoi un autre message répond:
« Pour les trafiquants du Pirée.
Ne peut arrêter.
Vendez!.
Signé : Général Alexandre »
Mon pronostic :
Nicolas Sarkozy aidera les banques françaises qui ont des engagements en Grèce : en échange, il leur demandera de ne pas licencier, il leur demandera d
> D’après le NY Times, la Deutsche Bank a spéculé contre la dette grecque (…) les Grecs ont quelque chose d’autre à reprocher
Non.
On n’a pas à reprocher aux autres de spéculer contre votre monnaie, on a à se reprocher de s’être mis dans une situation telle qu’on en est victime.
On ne reproche pas aux microbes la gastro-entérite, on se lave les mains ; de même, on se doit d’avoir une hygiène financière, ce qui n’est pas le cas de la Grèce – ni de la France…
Jeudi 25 février 2010 :
Le marché obligataire européen a continué de progresser jeudi profitant de nouvelles déceptions sur l’économie américaine mais surtout d’un regain de méfiance sur la capacité de la Grèce à appliquer son plan de redressement budgétaire.
Le rendement de l’emprunt grec à 10 ans a progressé, signe d’une nervosité des marchés et surtout de leur méfiance sur l’avenir financier de la Grèce.
L’obligation grecque affichait un rendement de 6,640 % à 18H00 HEC (17H00 GMT), soit une progression de 13 points de base par rapport à 6,51% la veille.
Les commentaires de l’agence de notation financière Standard & Poor’s indiquant que la note souveraine de la Grèce pourrait à nouveau être abaissée « d’ici un mois », ont ajouté à l’inquiétude.
Inquiétude mesurée aussi par l’écart (le spread) qui s’établissait entre le Bund allemand et l’obligation grecque à 354 points : la Grèce doit offrir un surplus de rémunération de 3,54 % par rapport à l’Allemagne pour attirer des investisseurs.
http://www.romandie.com/infos/news/201002251925040AWP.asp
Le spread n’arrête pas d’augmenter depuis le jeudi 11 février.
Jeudi 11 février : 273 points.
Vendredi 12 février : 292 points.
Lundi 15 février : 305 points.
Mardi 16 février : 339 points.
Mercredi 17 février : 320 points.
Jeudi 25 février : 354 points.
Concrètement : pour emprunter à 10 ans sur les marchés, l’Allemagne emprunte à un taux de 3,099 %.
En revanche, depuis le jeudi 11 février, la Grèce est obligée de payer de plus en plus cher lorsqu’elle emprunte sur les marchés. La Grèce doit aujourd’hui emprunter à un taux de 6,64 %.
Pour la Grèce, c’est une véritable tragédie.
La situation de la Grèce devient de pire en pire.
En revanche, depuis le jeudi 11 février, la Grèce est obligée de payer de plus en plus cher lorsqu’elle emprunte sur les marchés. La Grèce doit aujourd’hui emprunter à un taux de 6,64 %.
Pour la Grèce, c’est une véritable tragédie
Pas de panique, Goldman Sachs va « accepter » de lui en prêter …. !
Moi protis, grand navigateur Grec de la cité de phocée et fondateur de comptoir sur les rives occidentales de la mare nostrum décide de vendre la cités de Massalia de nicae et d’aleria au sultan Sarkozy pour la somme de 3 millions de piastres d’or. correspondant au cout de la dette.
Si le sultan Sarkozy refuse d’acheter la corse, nous la proposerons à la république de gêne ou aux Carthaginois.
Quand aux villes de massalia et NIcae, le prince de monaco ou la république de venise serait preneur . En dernier ressort l’empereur JINTAO pourrait acheter ces cites ou les louer pour un bail emphytéotique de 99 ans.
Il serait interréssé de les renomer en Massazghou et NicegaÏ afin d’y instaurer des comptoirs ou des colonies de peuplement.
En ce dernier cas les indigènes seraient alors déplacé au Tibet ou en ouighourchie suivant leurs confessions, ou en mogolie pour les plus intelligents.
Quand à Gyptis, elle serait offerte à Carla Bruni en signe d’éternelle amitié
Très bon article au passage.
Merci à tous
« Pas de panique, Goldman Sachs va « accepter » de lui en prêter …. ! »
à 10%
Le président de la Deutsche Bank s’entretient avec M. Papandréou à Athènes
ATHENES, 26 fév 2010 (AFP)
Le président de la Deutsche Bank, Josef Ackermann, s’est entretenu vendredi à Athènes avec le Premier ministre grec, Georges Papandréou, de la crise économique, mais sans qu’un prêt au pays ne soit évoqué, a indiqué à l’AFP une source officielle grecque.
La rencontre a duré une demi-heure dans le bureau du Premier ministre au Parlement, et a porté « sur la crise internationale et la situation économique de la Grèce », a affirmé cette source. « Il n’y a pas eu de discussions sur des facilités bancaires », a-t-elle indiqué.
Confirmant plus tôt des informations de presse sur cette visite, qualifiée de « privée », une source gouvernementale grecque avait « catégoriquement exclu » que M. Ackermann soit venu discuter, préparer ou conclure « un quelconque accord de prêt ou de facilités de crédit » entre la DK, première banque allemande, et la Grèce surendettée.
M. Ackermann « est une personnalité reconnue, dans la conjoncture actuelle, les contacts de ce type sont utiles », et constitue « un message aux marchés », avait commenté cette source.
Cette visite coïncide avec l’annonce officielle grecque que M. Papandréou a été invité à une rencontre à Berlin le 5 mars par la chancelière allemande Angela Merkel.
Plusieurs grandes banques allemandes ont récemment indiqué ne plus vouloir souscrire dans l’immédiat de nouvelles obligations de l’Etat grec. La Deutsche Bank, qui n’a pas fait part de telles intentions, ne possède pas directement d’obligations grecques, mais contribue à leur placement et leur échange.
Il faudrait ajouter le sort de Juifs Grecs dont le voyage en wagons plombes dura
plusieurs jours.
Beaucoup de Grecs denoncerent les quelques Juifs qui se cachaient aux Allemands.
Des grandes familles grecques, proche du pouvoir, depouillerent les Juifs !
Je ne verserai donc pas de larmes sur la Grece ni sur l’arrogante Allemagne !
Attiser la haine entre les peuples ne devrait jamais être une solution économique.
Les propos du vice-premier-ministre visent à pointer un bouc-émissaire du doigt. Si on remonte dans le temps, pourquoi ne pas aller voir du côté des rentrées d’argent d’Athènes au temps de la Ligue de Délos et de l’impérialisme athénien ?
Le nazisme fut une horreur. Mais apprendre l’histoire devrait servir à éviter de refaire les mêmes erreurs et non à l’instrumentaliser au gré de ses besoins présents. Penser à la montée de l’antisémitisme du début du XXè siècle – pas seulement en Allemagne mais en France également et dans beaucoup d’autres pays – devrait être suffisant pour éviter de faire d’un peuple le responsable de tous les maux d’un pays.
Jusqu’à quand est-il légitime de remonter dans le passé pour exiger réparations ? Pourquoi maintenant et non il y a 40 ou 50 ans ? Si la limite dans le temps est fixée par l’influence et les conséquences que le passé a sur le présent, alors on peut remonter à l’infini, et continuer à l’infini à se faire la guerre !
La Grèce ferait mieux de se demander de façon raisonnable et avec bonne foi pourquoi elle a de tels problèmes, au lieu de trouver un ennemi sorti de la première moitié du siècle précédent pour l’accuser de tous ses maux ! Je me demande ce que le raisonnable Périclès dirait des propos du Vice-Premier-Ministre Grec.
Il est absurde d’accuser l’Allemagne d’être responsable – 70 ans plus tard – de l’économie souterraine grecque, de son endettement et du fait que l’Etat ne fasse pas respecter l’impôt. Dominique Strauss-Kahn a d’ailleurs insisté sur ce point, disant que le FMI pouvait aider financièrement la Grèce mais que c’est à elle – en tant qu’Etat souverain – de se (re)structurer.
« les efforts que les Grecs devront faire seront vraiment très importants ».
« Et je peux comprendre que les citoyens grecs soient devenus réticents à ce genre d’effort. Mais ils doivent comprendre que ce que les Européens ont essayé de faire jusqu’ici et que nous essayons également de leur faire faire est tout simplement dans leur intérêt », a poursuivi M. Strauss-Kahn.
« Il faut qu’ils résolvent le problème qui est le leur, et il n’y a aucune façon, aucune solution toute faite, pour le résoudre avec facilité », a-t-il souligné.
http://www.lesechos.fr/info/inter/afp_00246716-strauss-kahn-une-restructuration-de-la-dette-de-la-grece-pas-envisagee.htm
Athènes a été une grande cité il y a 2500 ans environ. A l’époque, payer l’impôt était un honneur. Un Grec de l’Antiquité trouvait normal qu’il y ait des riches pour autant qu’ils participent à la vie de la cité
>
Merci pour cette mise en perspective historique nécéssaire.
Juste une précision: la campagne des Balkans a débuté en avril 1941.
C’est donc « Entre le 1er et le 10 mai 1941 » – et non 1940 – que « la production entière des mines grecques de pyrite, de chrome, de nickel, de magnésite, de bauxite et d’or, passent dans les mains allemandes. » comme il est écrit en fin d’article.
Réponse à Dadounet : à l’époque l’impôt n’avait pas la forme que nous lui connaissons. La plupart du temps, il s’agissait pour les plus riches d’offrir à la cité des événements culturels (notamment des concours théâtraux ou encore les fameux jeux olympiques) et d’assurer la défense de la cité en mettant une trière (bateau de guerre) à sa disposition. Il est presque impossible d’évaluer le pourcentage annuel qu’une telle participation à la vie de la cité représentait pour un individu. Mais cela représentait une charge très importante. C’est d’ailleurs pour cela que les associations étaient possibles, pour répartir les coûts entre plusieurs donateurs.
Une chose est sûre : plus les gens acceptent l’impôt (moins il y a de trafic clandestin), plus le taux d’imposition a de chance de baisser. La véritable tyrannie, n’est-ce pas de s’accorder des privilèges à soi-même (ne pas payer l’impôt) en sachant que d’autres paieront par conséquent davantage ?
C’est à l’Etat grec de faire comprendre à sa population que le trafic clandestin peut sembler profitable à l’individu qui vend ou achète au noir hic et nunc, mais qu’il est néfaste pour l’ensemble du pays à moyen-long terme, donc à ce même individu également, qui pensait pourtant agir en fonction de son intérêt.
La population grecque devrait plutôt se tourner vers ses gouvernants dont le rôle est de gérer le pays de façon raisonnable. Il était de leur responsabilité de veiller à enrayer à temps le sur-endettement de la Grèce. Mais c’est tellement plus facile de toujours rejeter la faute sur autrui, en l’occurrence sur un autre pays !
Ce n’est pas à l’Allemagne d’augmenter le taux d’imposition sur sa propre population pour compenser le manque d’organisation et d’esprit de vie en société d’autres pays.
Que la Grèce demande de l’aide, c’est une chose, qu’elle l’exige comme un dû, une « réparation », en est une autre. Il est évident que l’Europe doit être un espace d’entraide communautaire, mais seulement dans la mesure où chaque pays agit avec bonne foi.
> La véritable tyrannie, n’est-ce pas de s’accorder des privilèges à soi-même (ne pas payer l’impôt) en sachant que d’autres paieront par conséquent davantage ?
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