Juppé n’ira pas à la Cour des Comptes

seguin_cour-des-comptes.jpgVolonté de rester « libre » en vue des prochaines échéances électorales, et notamment de la Présidentielle ?

Alain Juppé, ancien premier ministre et maire de Bordeaux a poliment décliné l’offre fait par Nicolas Sarkozy de prendre la succession de Philippe Séguin, récemment décédé, à la tête de la Cour des comptes.

Dans une interview aux Echos, à paraître mardi, Alain Juppé justifie – officiellement – son choix par son souhait de rester à la mairie de Bordeaux. « Je ne ferai pas ça aux Bordelaises et aux Bordelais« , affirme-t-il ainsi.

L’ancien premier ministre se montre très critique envers les banquiers, jugeant dans le contexte actuel les bonus « obscènes » et « inacceptables« .

Evoquant même la possibilité « d’aller plus loin au Parlement« , si « on n’arrive pas à se faire entendre des banques ».

En tout état de cause, le trou béant laissé par Philippe Séguin à la tête de la Cour des Comptes demeure toujours à combler. Il est vrai que la tâche est difficile, les dossiers sur le tapis étant aussi nombreux que complexes, voire même politiquement incorrects. Tentons d’en lister juste quelques-uns.

– Déficit public

En juin 2009, dans son rapport préliminaire au débat d’orientation budgétaire, la Cour des comptes avait annoncé prévoir un déficit public supérieur à 7% et une dette supérieure à 75% du PIB pour l’année courante.

Ce niveau de dette s’entend hors emprunts de la société de financement de l’économie française (Sfef), qui, si on les comptait, le porteraient à plus de 80%, selon elle.

En 2012, le déficit  pourrait être supérieur à 6% du PIB et la dette approcherait 90% (hors Sfef), prévenait également la Cour.

Pire encore, le déficit du régime général de la Sécurité sociale pourrait approcher 30 milliards d’euros dès 2010 et s’y maintenir.

« Dans ces conditions, un risque d’emballement de la dette existerait si le déficit structurel augmente seulement de 0,1 point par an, par exemple du fait de la croissance des prestations sociales liées au vieillissement« , s’alarmait alors la Cour dans son communiqué.

(19 commentaires)

  1. Autre sujet « sensible »
    Les sondages de l’Elysée exclus de l’enquête parlementaire
    Reuters 20.01.10 | 12h20
    PARIS (Reuters) – La commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les sondages de l’exécutif, qui doit être mise en place prochainement, exclura l’Elysée de son champ d’investigation.
    La commission des Finances de l’Assemblée, qui examinait ce mercredi la demande du groupe PS de créer cette commission d’enquête, a adopté un amendement en ce sens de son rapporteur, Olivier Carré (UMP).
    Après un long débat parfois tendu, l’amendement a été adopté par 38 voix (UMP et Nouveau Centre) contre 25 (PS-PC-Verts). Les trois députés UMP « villepinistes », Marie-Anne Montchamp, Hervé Mariton et François Goulard, se sont abstenus.
    Dans l’exposé des motifs de son amendement, Olivier Carré estime que la proposition de résolution socialiste « embrasse un champ trop large qui fragilise l’objet même de la commission d’enquête ».
    Il affirme que son amendement a pour objet de « préciser que le champ d’investigation de la commission d’enquête portera sur les enquêtes d’opinions commandées et financées sur les crédits des programmes du budget de l’Etat ».
    Jean-Marc Ayrault, président du groupe PS, a fustigé la majorité. « Une nouvelle fois la majorité a décidé de violer le droit du groupe socialiste à constituer une commission d’enquête parlementaire sur les sondages, en faisant voter des amendements qui la vident de sa substance », dit-il dans un communiqué.
    La demande du groupe PS, telle qu’elle a été modifiée mercredi, sera examinée le 27 janvier en séance publique. Seul un vote hostile à la majorité des 3/5e des députés pourrait empêcher la création de cette commission.
    En novembre, la commission des Lois du Palais-Bourbon et le président de l’Assemblée, Bernard Accoyer (UMP), s’étaient opposés à une première demande du groupe socialiste de créer une commission d’enquête sur les sondages de l’Elysée.
    Epinglé l’été dernier par la Cour des comptes pour des sondages payés par l’Elysée et publiés dans des médias proches du pouvoir, la présidence avait communiqué les factures à l’Assemblée. Son budget sondages pour 2008 s’est élevé à 3,281 millions d’euros. Il est évalué à 1,631 million en 2009.

  2. Unquestionably consider that that you said. Your favourite reason seemed to
    be at the net the easiest thing to be mindful of. I say to you, I definitely
    get annoyed whilst other people consider worries
    that they just do not understand about. You
    controlled to hit the nail upon the highest and also defined out the whole thing with no need side effect , other folks could take a signal.
    Will likely be again to get more. Thank you

  3. Read our in-depth iPhone XS Max review
    Read our hands-on iPhone XR review
    link
    Read our hands-on Apple Watch 4 review
    iPhone XS price and release date
    iPhone XS

Les commentaires sont fermés.