Dassault/Brésil : le prix du Rafale piquerait-il du nez ?

Rafale--2- Rumeurs … rumeurs …. ? Il n’y a pas de fumée sans feu disent certains. A moins que les « bruits » qui courent actuellement ne soient quelque peu « téléguidés » par la concurrence, pour tenter de discréditer les Français.

Quoiqu’il en soit, des informations de presse ont laissé entendre vendredi que Dassault Aviation aurait baissé le prix de son appareil Rafale pour remporter l’appel d’offres portant sur la vente de 36 avions de chasse au Brésil. Chose que l’avionneur dément catégoriquement.

Citant des « bonnes sources », Libération indique en effet que Dassault aurait accepté de réduire de 40% le prix de son avion de combat. Une paille ! Qui en vaudrait tout de même la chandelle, l’avionneur n’ayant pas réussi jusqu’à présent à vendre son appareil hors de l’Hexagone. Un rabais que pourrait donc alors justifier un premier référencement à l’international ? Qui sait !

Que nenni, répond toutefois Dassault : « ces informations sont fausses », a fait savoir haut et clair un porte-parole du constructeur aéronautique tout en ajoutant que le groupe n’avait pas pour habitude de « négocier sur la place publique ».

Selon Libération, Dassault se serait avant tout aligné sur la volonté de Nicolas Sarkozy, lequel se serait engagé à faire baisser le prix de la facture lors de sa visite au Brésil en septembre.

Le journal précise par ailleurs que certaines personnes proches du dossier ne redoutent que la « ristourne accordée » ne soit pas suffisante pour emporter la mise.

Rappelons en effet que les Français ne sont pas les seuls à convoiter le « gâteau« . L’appareil Gripen du suédois Saab et le F/A-18 Super de l’américain Boeing sont également en compétition. Reste à savoir si suédois et américains sont prêts à aller aussi loin que Dassault en terme de transfert de technologie. Et de prix.

A la mi-septembre, la Russie s’inquiétait d’autant plus d’une possible vente de rafales au Brésil, qu’une telle opération est susceptible selon elle d’entraîner une diminution du coût de l’appareil français. Créant ainsi un avantage concurrentiel pour la France dans l’autre compétition qui fait rage : l’appel d’offres menée par l’Inde en vue d’acquérir 126 chasseurs.

Début octobre, Saab a quant à lui déposé son ultime offre pour tenter de remporter la mise. « Mais le Rafale français semble toujours faire la course en tête » précisait le journal « La Tribune ».

Le groupe d’aéronautique de défense suédois a proposé « l’accès et la participation complets au développement » du Gripen et la production de 80% des Gripen au Brésil avec la création d’une ligne de production. Le suédois affirme par ailleurs offrir un prix « significativement inférieur à la concurrence« .

Le 23 septembre dernier, Nicolas Sarkozy, avait pourtant assuré que le contrat de vente au Brésil des Rafale de Dassault verrait prochainement le jour. « Il y a un accord politique, qui fait qu’on négocie le contrat et le contrat sera signé comme les sous-marins » avait-il même affirmé à New York, en marge de l’assemblée générale de l’ONU. 

Sources : Reuters, AFP, Ria Novosti

(26 commentaires)

  1. Vendre des rafales, ce sera peut être la mission « réalisable » la plus compliquée que sarko aura à faire durant son mandat…

  2. La question est politique avant tout. Le président Lula a précisé qu’il aurait le dernier mot et que sa décision prendra en compte les dimensions politique et stratégique. Son gouvernement assure qu’aucun choix définitif n’a été arrêté. A Paris, on relativise la nouvelle. Une source proche du ministère de la Défense a refusé de commenter ce qu’elle considère comme des « rumeurs »

  3. La question est politique avant tout. Le président Lula a précisé qu’il aurait le dernier mot et que sa décision prendra en compte les dimensions politique et stratégique. Son gouvernement assure qu’aucun choix définitif n’a été arrêté. A Paris, on relativise la nouvelle. Une source proche du ministère de la Défense a refusé de commenter ce qu’elle considère comme des « rumeurs »

  4. Rafale: Dassault baisse son prix selon un journal, le Brésil dément avoir fait son choix.
    (AFP)
    L’avionneur Dassault a baissé de deux milliards de dollars, à 6,2 milliards de dollars, le prix de vente de 36 avions Rafale, a affirmé jeudi le quotidien Folha de Sao Paulo, mais le gouvernement brésilien a démenti avoir déjà fait son choix en faveur de l’avion français.
    Le Rafale, qui n’a encore jamais été vendu à l’étranger, est en lice avec le F/A-18 Super Hornet de l’Américain Boeing et le Gripen NG du suédois Saab pour fournir 36 avions de combat multi-rôles au géant sud-américain.
    Selon le quotidien, qui ne cite pas de sources, la baisse du prix du contrat Rafale – de 8,2 milliards de dollars à 6,2 milliards – a été conclue samedi quand le ministre de la Défense brésilien Nelson Jobim a effectué une courte visite à Paris, en revenant d’un voyage en Israël.
    Le secrétaire de l’Economie et des Finances de l’armée de l’air, le général Aprigio Azevedo, s’est rendu à Paris pour participer à la négociation, écrit Folha.
    Le journal affirme que le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a tranché en faveur du Rafale.
    Le ministre Jobim a démenti cette information, la qualifiant de « sans fondement ». « La vente n’est pas décidée. Le processus est en cours au ministère de la Défense », a-t-il dit, cité par l’agence de presse officielle Agencia Brasil.
    Plus tôt, interrogé par l’AFP, le ministère de la Défense avait indiqué que le ministre « n’avait pas terminé son rapport qu’il doit présenter au président » Lula.
    D’après le quotidien économique Valor, le ministre doit remettre son rapport après le Carnaval, soit dans une quinzaine de jours.
    Un porte-parole de Dassault à Paris a également déclaré que, « à ce jour, le gouvernement brésilien n’a pas annoncé son choix ». « Nous attendons cette annonce avec sérénité et confiance. Nous restons confiants », a-t-il ajouté.
    Le quotidien de Sao Paulo souligne, qu’en dépit de la baisse du prix dont il fait état, le Rafale reste l’avion « le plus cher ». La proposition suédoise dans l’appel d’offres était de 4,5 milliards de dollars et l’américaine de 5,7 milliards de dollars. Le Gripen NG toutefois n’est encore qu’un projet.
    Lula a exprimé sa préférence pour le Rafale en raison des transferts de technologie promis sans restriction par Paris, pendant une visite en septembre dernier à Brasilia du président français Nicolas Sarkozy. Il a déclaré plusieurs fois que la décision finale serait politique et qu’il aurait le dernier mot.
    Le Brésil a conclu avec la France un partenariat stratégique qui s’est déjà traduit par la vente de sous-marins et d’hélicoptères pour un montant d’environ 12 milliards de dollars.
    La Folha rappelle que le rapport technique de l’armée de l’air (FAB), remis le mois dernier au ministre de la Défense, plaçait le Rafale en dernière position, en raison du prix plus élevé de l’appareil français.
    Mais pour le ministre Jobim, la priorité du gouvernement se fonde d’abord « sur la stratégie nationale de défense et le transfert de technologie ».
    Le gouvernement fait notamment valoir que les deux rivaux du Rafale – y compris le Gripen qui a des pièces américaines comme l’avionique – peuvent être soumis à des restrictions de transfert de technologie de la part des Etats-Unis, comme ce fut déjà le cas dans le passé.
    Mais….
    Brésil: Pas encore de décision sur commande avions de chasse
    SAO PAULO (Dow Jones)–Des porte-parole de la présidence et du ministère de la Défense brésiliens ont déclaré jeudi qu’aucune décision n’avait encore été prise au sujet de la commande de 36 avions de chasse convoitée par Boeing , Saab AB et Dassault Aviation.
    Le ministre de la Défense Nelson Jobim prépare actuellement un rapport pour le président Luiz Inacio Lula da Silva au sujet des trois choix possibles : le Rafale F3 de Dassault, le F-18 Super Hornet de Boeing et le Gripen NG de Saab.
    Selon le service de presse du président Lula, ce rapport n’est pas attendu avant la semaine prochaine.
    La presse brésilienne plaçait jusqu’à récemment l’appareil de Saab en tête, mais l’offre de Dassault, plus coûteuse, semble désormais se placer en pôle position.
    Un porte-parole de Dassault Aviation a déclaré que le groupe n’avait pas encore reçu de notification officielle des autorités brésiliennes.

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