Areva/Georges Besse II : la Corée du Sud entre au capital

Eurodif-tricastin-besse-georges Après le Japon, c’est désormais la Corée du Sud qui rentre au capital de  la future usine d’enrichissement d’uranium d’Areva, dénommée Georges Besse II.

Qu’il est loin le temps où c’est l’Iran qui accordait ses « faveurs » financières à la France

Le coût du projet Georges Besse II, démarré en 2006, est évalué à près de 3 milliards d’euros.

La firme sud-coréenne Korea Hydro & Nuclear Power (KHNP) a signé un accord en vue de prendre une participation de 2,5% dans la Société d’Enrichissement du Tricastinsitué dans le sud de la France. Le montant de cette prise de participation n’a pas été précisé. KHNP est pour sa part l’un des quatre premiers producteurs mondiaux d’énergie nucléaire. a l’heure actuelle, il exploite un réseau de 20 réacteurs, lesquels permettent de couvrir 40% des besoins en électricité de la Corée du sud.

Cette nouvelle participation fait suite à celles signées avec GDF Suez en juin 2008 (5%) et avec les sociétés japonaises Kansai et Sojitz (2,5%) en mars 2009. Selon un communiqué officiel, la société Kansai Electric Power et la société Sojitz ont créé une société d’investissement commune à Paris, afin d’entrer au capital de la Société d’Enrichissement du Tricastin (SET).

A cette date, Areva avait indiqué qu’il souhaitait ouvrir le capital de la société exploitante de Georges Besse II jusqu’à environ 20%, précisant que « des discussions » étaient en cours avec d’autres partenaires.

Le 18 mai dernier, le Premier ministre, François Fillon, et la présidente du directoire d’Areva, Anne Lauvergeon, ont inauguré la première cascade de centrifugeuses de l’usine située sur le site du Tricastin (Drôme et Vaucluse) et dont la première production d’uranium enrichi est attendue dès cette année, pour atteindre sa pleine capacité en 2016.

Georges Besse II doit progressivement remplacer l’usine d’Eurodif dont l’arrêt est prévu d’ici 2012, elle aussi implantée au Tricastin. Lors de sa construction, la durée de vie estimée de l’usine était de 25 ans. Depuis, des opérations de maintenance et de modernisation ont permis de prolonger d’au moins une dizaine d’années cette durée. Aujourd’hui, d’un point de vue économique, la technologie de diffusion gazeuse est pénalisée par sa forte consommation d’énergie, dans un contexte d’évolution du coût de l’électricité, affirme Areva.

Rappelons qu’en 1974, l’Iran a investi plus d’un milliard de dollars dans la société commune spécialisée dans l’enrichissement de l’uranium (Société Franco-Iranienne pour l’Enrichissement de l’Uranium par Diffusion Gazeuse). L’accord prévoyait, selon Der Spiegel, en contrepartie de cet investissement, la livraison de 10% du produit enrichi pour alimenter des centrales nucléaires. Mais c’est une autre « histoire » …

Sources : AFP, Areva, Irna, Wikipedia

(17 commentaires)

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