Suite à des rumeurs de presse, le groupe minier anglo-australien Rio Tinto a annoncé mercredi dans un communiqué, qu’il n’excluait pas une augmentation de capital.
L’objectif avancé ?
Remplir son objectif d’une réduction de la dette de 10 milliards de dollars d’ici la fin 2009.
Vaste défi s’il en est …
« Dans le but de préserver une flexibilité maximale, les conseils d’administration n’excluent pas l’éventualité d’une augmentation de capital, qui est une des options à leur disposition, si jamais ils estiment que ce serait dans l’intérêt des actionnaires« , explique ainsi le groupe.
Jusqu’à présent, celui-ci avait semblé écarter cette solution, privilégiant d’autres scenarii.
Il avait ainsi annoncé le 10 décembre plusieurs mesures pour remplir son objectif de désendettement, dont une extension des cessions d’actifs à de nouvelles activités, et une réduction de ses effectifs mondiaux de 14.000 postes.
Nos amis canadiens s’avèrent forts inquiets à ce sujet : Rio Tinto Alcan (RTA) a en effet demandé à toutes ses usines de réévaluer leurs structures de coût, ce qui fait craindre de nouvelles coupes franches en terme d’emploi.
Jean Simon, président de la division métal primaire, Amérique du Nord, a refusé à l’heure actuelle de préciser le montant global des réductions de coûts exigées… sans nier qu’elles sont importantes. «