Obama : promesse d’aides au secteur automobile US au bord de la faillite

Truckstrust In trucks we trust ? Le président élu des Etats-Unis, Barack Obama, a promis vendredi des aides d’Etat au secteur automobile américain. Il est temps, ce dernier doté d’un rôle essentiel pour l’économie américaine est au bord du gouffre …

Les constructeurs automobiles américains GM et Ford sont en effet à court de liquidités et semblent désormais menacés de faillite l’an prochain.

« J’ai décidé que l’équipe de transition va devoir travailler sur de nouvelles mesures pour aider l’industrie automobile à s’adapter » à la chute de la demande, a déclaré Barack Obama, à Chicago, lors de sa première conférence de presse depuis son élection mardi.

« L’industrie automobile est la colonne vertébrale de l’industrie américaine et a un rôle essentiel à jouer dans nos efforts de réduction de notre dépendance à l’égard du pétrole étranger », a-t-il ajouté. Il a dit souhaiter que le « gouvernement fasse tout ce qui est possible pour accélérer (la distribution de) l’aide à la rénovation de l’outil industriel déjà adoptée par le Congrès ».

Pour rappel, le Congrès a approuvé début septembre une enveloppe de 25 milliards de dollars de prêts à taux réduits pour que l’industrie américaine produise des modèles moins gourmands en carburant. Alors même que les aides n’ont pas encore été versées, GM, Ford et Chrysler réclament déjà 25 milliards de plus.

Ces constructeurs estiment que les autorités fédérales doivent soutenir le secteur

(10 commentaires)

  1. l est temps, ce dernier doté d’un rôle essentiel pour l’économie américaine est au bord du gouffre
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    franchement moi ca me fais halluciner, et le terme n’est pas trop fort
    gm et ford sont certes des constructeurs historiques qui existent depuis pas mal de décennies….mais ils en sont arrivés là, parce qu’ils n’ont pas su écouter le marché
    pendant, que les autres constructeurs (en majorité européen), se battaient pour trouver des solutions pour lutter contre le pétrole cher, et donc faisaient avancer les recherches sur les énergies alternatives (moteur électrique entre autres)
    les constructeurs américains, n’en avaient que faire…et s’engouffrer dans un marché, qui n’est plus voulu par personne…bon on va dire par BEAUCOUP moins de personnes…et n’ont pas su anticiper le virage qui s’annoncer
    Subventionner des sociétés, qui ne savent pas anticiper des virages, moi j’appelle pas ca, aider des sociétés, moi j’appelle ca prendre les américains pour des abrutis…car je vous le donne en mille…qui va payer les emprunts faits pour subventionner des constructeurs automobiles vieillissant mal
    De plus, pour un pays, qui soit disant est le plus libéral au monde, ca me fais rigoler (jaune) que de les voir aider gm et ford
    ils disent croire dans l’economie de marché, mais subventionne a tour de bras
    Ces 2 constructeurs ont été incapable d’anticiper et les analystes anticipent un manque de liquidité?? je trouve donc normal qu’ils disparaissent
    Si ce n’est pas le cas, on ne pourra plus parler d’economie de marché…mais de protectionnisme

  2. j’ai moi même hallucine en voyant cette photo : les constructeurs US tentent encore de vendre ces monstres de Truck à l’époque du petrole cher !!
    Ah , ils peuvent le hisser leur drapeau US , à leur place , je ne serai pas fière
    Mais cela correspond à un état d’esprit un peu idéaliste, rêveur et virtuel, (vous le nommerez comme vous le voulez)
    en elisant Obama, les américains ont vote pour le rêve
    il faut maintenant qu’ils soient au bord du gouffre pour ouvrir les yeux !

  3. Le Pétrole n’est pas si cher que cela maintenant; le problème est situé au niveau du psychologique: matraqué sur la route, escoqué par tous les intervenants du système, l’automobiliste est touché par une panne…du désir!

  4. Bravo pour l’association désir/arnaque et je me permet de rajouter confiance/arnaque. Pour faire remarquer que le désir et lié a la confiance a par pour les jouers invétéré qui dans le plaisir y voient le risque et en oubli l’arnaque.

  5. Lundi noir en Bourse pour General Motors, au bord du dépôt de bilan
    Le constructeur automobile General Motors a connu une nouvelle journée noire lundi en Bourse, où sa valeur a fondu de plus de 20%, après que les analystes de Deutsche Bank eurent jugé indispensable une intervention publique et abaissé leur objectif de cours à zéro.
    Le titre GM a plongé de 22,94% sur le New York Stock Exchange, pour terminer la séance à 3,36 dollars. La capitalisation boursière dui groupe est désormais inférieure à 2 milliards de dollars, soit 85% de moins qu’il y a un an.
    L’ancien numéro un mondial de l’automobile, qui emploie près d’un quart de million de personnes, disposera de moins de 5 milliards de dollars de trésorerie fin décembre, un niveau qui ne lui permettrait plus de faire face à ses obligations début janvier.
    « Sans aide du gouvernement, une faillite de GM est inévitable et cela précipiterait un risque systémique difficile à surmonter pour les constructeurs les fournisseurs, les concessionnaires », avancent les analystes de DB. Mais « même si GM échappe à la faillite, son avenir y ressemblera », et « les actionnaires ne recevront probablement rien », ajoutent-ils.
    Le plan pourrait ressembler au sauvetage de Chrysler en 1979, selon Barclays Capital. Les pouvoirs public avaient alors consenti un prêt d’urgence au constructeur, confronté à la crise pétrolière et à la concurrence japonaise, pour lui éviter la faillite.
    http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?&news=6077253
    General Motors supprime 5.500 emplois aux Etats-Unis

  6. General Motors brandit la menace d’une faillite pour obtenir des fonds
    Selon le Wall Street Journal de samedi 15 novembre, General Motors a fait savoir à des membres du gouvernement américain qu’un dépôt de bilan de sa part entraînerait une réaction en chaîne tant chez ses équipementiers et concessionnaires que chez ses concurrents de Detroit. Citant des personnes proches du dossier, le quotidien financier écrit que GM démarche non seulement le gouvernement sortant de George Bush que les proches du futur président Barack Obama, mais également le Congrès.
    S’exprimant sur une station de télévision de Detroit affiliée à NBC, le PDG de GM Rick Wagoner a enfoncé le clou en déclarant que des faillites dans le secteur automobile auraient des effets dévastateurs sur l’économie en général, bien plus importants que ceux d’une aide sollicitée par les constructeurs. « Le système financier n’apporte plus les crédits nécessaires aux PME, aux grandes entreprises, à toute entreprise qui opère sur une base journalière », a-t-il expliqué.
    REFUS DE LA MAISON BLANCHE
    Les démocrates proposent que le Trésor consacre 25 des 700 milliards de dollars de son plan de renflouement au secteur automobile. La Maison blanche n’est pas d’accord et explique que 25 milliards de dollars sont déjà affectés à des crédits destinés à la production de voitures qui consomment moins et qu’il suffit d’accélérer la mise en

  7. Automobile: Chrysler à court de liquidités sans aide publique « immédiate », selon son PDG
    Le PDG du constructeur automobile américain Chrysler, Robert Nardelli, a averti mardi que sans un prêt-relais « immédiat » de l’Etat fédéral, son groupe n’aurait pas le niveau de liquidités suffisant pour pouvoir continuer à fonctionner normalement.
    « Sans un soutien financier immédiat, les liquidités de Chrysler pourraient tomber en dessous des niveaux requis pour pouvoir continuer à assurer nos activités normalement », a indiqué M. Nardelli, dans sa déposition devant une commission du Sénat, dont le texte a été transmis à la presse.
    Cela mettrait en péril quelque 56.000 emplois directs chez Chrysler, 20 milliards de dollars en couverture santé assurée par le groupe, et 35 milliards de dollars en manque à gagner annuel avec les fournisseurs, a-t-il dit.
    « Nous demandons de l’aide pour une raison: secourir une industrie automobile dévastée par une récession générée par la crise financière dans notre nation et par le gel du crédit pour les consommateurs, ce qui a engendré un assèchement critique des liquidités dans notre industrie », a martelé M. Nardelli.
    Selon ce dernier, citant des études indépendantes, l’impact de « l’effondrement d’un constructeur automobile » serait « dévastateur » sur l’ensemble de l’économie américaine, avec au total entre 2,3 millions et 3 millions d’emplois –directs et indirects– perdus.
    Ces pertes d’emplois se traduiraient par un manque à gagner de 100-150 milliards de dollars en termes de recettes fiscales pour l’Etat fédéral.
    http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?&news=6104790

  8. GM et Chrysler envisageraient de déposer le bilan
    Les constructeurs automobiles General Motors et Chrysler envisagent un dépôt de bilan comme solution de dernier recours pour pouvoir prétendre au plan de sauvetage du gouvernement américain, rapporte Bloomberg, qui cite une personne au fait des discussions.
    General Motors, Chrysler et Ford ont sollicité auprès du Congrès des aides publiques d’un montant global de 34 milliards de dollars sous forme de prêts et de lignes de crédit, afin de pouvoir surmonter la crise que traverse l’ensemble du secteur. Ils se sont en échange engagés à restructurer leurs activités.
    Les collaborateurs de trois parlementaires ont demandé à des experts en restructuration d’entreprise si un accord ouvrant la voie à une faillite, qui serait négocié avec les salariés, les créanciers et les prêteurs, pourrait être utilisé pour réorganiser le secteur en évitant des liquidations, rapporte Bloomberg.
    General Motors et Chrysler n’étaient pas joignables dans l’immédiat.
    Les « Big Three » de Detroit se préparent à une audition cruciale ce jeudi au Congrès sur leur demande d’une aide d’urgence.
    http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?&news=6155911

  9. General Motors pourrait se déclarer en faillite dès mardi et se mettre sous la protection du chapitre 11 de la loi fédérale sur les faillites
    L’option d’un dépôt de bilan évoquée pour General Motors
    General Motors envisage l’option d’un dépôt de bilan, ce qui lui permettrait de bénéficier de la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites, croit savoir le Wall Street Journal.
    GM et son concurrent Chrysler doivent présenter mardi leurs plans de viabilité à long terme, dont dépend la poursuite de l’aide publique aux deux constructeurs automobiles.
    Le Journal, qui cite dans son édition de samedi des « sources proches du dossier », ajoute que GM pourrait aussi demander une aide financière supplémentaire au gouvernement américain.
    Le passage sous la protection du chapitre 11 permettrait à GM de créer une nouvelle société dans laquelle seraient placés tous les actifs viables du constructeur, à savoir certaines de ses marques américaines et de ses activités à l’international, écrit le WSJ.
    « Les actifs indésirables seraient liquidés ou vendus via la procédure prévue par le chapitre 11. Les contrats avec le détenteurs d’obligations, les syndicats, les concessionnaires et les équipementiers seraient aussi retraités. »
    GM s’est refusé à tout commentaire sur cet article.
    Les équipementiers automobiles américains ont de leur côté soumis formellement vendredi au Trésor une demande de 18,5 milliards de dollars (14,4 milliards d’euros) de fonds d’urgence, censés éviter une vague de dépôts de bilan et une aggravation de la crise du secteur.
    Ils ont précisé que plus de 40 grands équipementiers s’étaient placés sous la protection du Chapitre 11 en 2008 et ont cité des études selon lesquelles un tiers environ des sociétés du secteur sont en situation de détresse financière.
    General Motors et Chrysler doivent présenter mardi au Trésor les plans de restructuration qui doivent garantir leur viabilité en échange de l’octroi de 17,4 milliards de dollars de prêts de l’Etat fédéral.
    Des pourparlers entre GM et le syndicat américain de l’automobile UAW sur la réduction des coûts et l’endettement du constructeur ont échoué samedi faute d’accord sur la couverture santé des retraités du groupe.
    Des discussions sont menées parallèlement entre Chrysler et l’UAW sur des questions similaires. Selon des sources proches du dossier, ces négociations piétineraient.
    L’administration américaine a appelé dimanche toutes les parties prenantes du secteur automobile à faire des concessions pour parvenir à des compromis qui permettent de traverser la crise actuelle.
    « Il va falloir des concessions de la part de tout le monde, par seulement des ouvriers de l’automobile, mais aussi des actionnaires, des créanciers et, bien sûr, des dirigeants des entreprises », a déclaré David Axelrod, proche conseiller du président Barack Obama, sur Fox News.
    Axelrod a repris l’argument de Barack Obama selon lequel les Etats-Unis avaient besoin d’une industrie automobile solide car des millions d’emplois en dépendent.
    « Mais, comme le président l’a dit à plusieurs reprises, cela va impliquer des restructurations importantes dans cette industrie, qui doit regarder vers l’avenir et produire le genre de voitures que les gens vont acheter dans le futur », a ajouté Axelrod.
    Axelrod a dans le même temps clairement déclaré que la Maison blanche n’interviendrait pas dans le dossier d’ici à la présentation des plans de viabilité de GM et Chrysler mardi.
    http://www.lepoint.fr/actualites-economie/l-option-d-un-depot-de-bilan-evoquee-pour-general-motors/916/0/317522

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