EON et Gazprom trouvent un accord sur le champ gazier Ioujno-Rousskoïe

Russieallemagneioujnorousskoe Comment « amadouer » un partenaire et client quelque peu « remonté » face à ses récents « agissements » en Géorgie ? La Russie a encore une fois la solution : le groupe allemand EON a trouvé un accord avec le géant russe Gazprom pour prendre une part dans l’immense gisement gazier Ioujno-Rousskoïe, en Sibérie, a-t-il annoncé jeudi.

Il est vrai que l’Allemagne est extrêmement dépendante de Moscou pour ses approvisionnements en hydrocarbures et qu’il lui sera difficile à court terme de changer de fournisseur, même si Berlin semble se rapprocher actuellement du Nigéria.

EON va prendre une part de 25% moins une action dans le champ gazier. En échange, Gazprom va récupérer la participation de 49% détenue par EON dans la société russe ZAO Gerosgaz, laquelle détient 3% des actions de Gazprom.

Cette transaction ne change rien dans l’immédiat à la part directement détenue par le groupe allemand dans le géant russe, qui est de 3,5%.

L’accord a été signé à l’occasion d’une visite en Russie de la chancelière Angela Merkel.

Le patron d’EON Wulf Bernotat s’est félicité d’une transaction qui « renforce de manière importante la présence d’EON sur le marché russe de l’énergie », où les Allemands ont déjà acquis le producteur d’électricité OGK-4.

« Gazprom et EON ont une nouvelle fois montré qu’ils étaient des partenaires de long terme, capables de coopérer tout au long de la chaîne de production », a réagi pour sa part Alexeï Miller, patron du groupe russe.

La coopération des compagnies allemandes avec Gazprom date du début des années 1970, quand Ruhrgas et plusieurs autres sociétés industrielles et banques ont participé à la construction d

Un commentaire

  1. CQFD ? …
    Russie: Merkel défend la Géorgie sans lui ouvrir la porte de l’OTAN
    La chancelière allemande Angela Merkel a affirmé en Russie que l’intégrité territoriale de la Géorgie n’était pas « négociable ».
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    Elle a dans le même temps jugé prématuré un rapprochement dès décembre entre cette ex-république soviétique et l’OTAN.
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    Les pays occidentaux dénoncent la reconnaissance par Moscou des territoires séparatistes de Géorgie, l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud, où près de 8000 soldats russes resteront déployés aux termes d’accords de coopération militaire fraîchement signés.
    La chancelière s’est félicitée des « progrès dans l’application du plan de paix » en Géorgie, avec le déploiement des observateurs européens et le retrait prévu d’ici au 10 octobre des soldats russes. Elle a toutefois souligné que les discussions à venir de Genève sur la sécurité dans la région seraient « très difficiles ».
    Angela Merkel a surtout réaffirmé l’opposition de l’Allemagne à une entrée rapide de la Géorgie et de l’Ukraine dans l’OTAN, un point qui ne peut que satisfaire la Russie, farouchement opposée à l’arrivée de l’Alliance atlantique dans sa sphère d’influence.
    Dmitri Medvedev a lui mis l’accent sur le climat d’apaisement deux mois après le conflit géorgien. « Il serait inexact de dire que ces éléments n’ont pas eu d’influence sur notre coopération. Mais le dommage causé a été minimum », a-t-il assuré.
    Les deux dirigeants ont plaidé pour une nouvelle « architecture financière » mondiale. « Nous devons travailler ensemble à la création d’un nouveau système économico-financier plus juste, basé sur les principes de la multipolarité », a proposé M. Medvedev.

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