Alors que le rapporteur général du budget à l’Assemblée nationale, Gilles Carrez s’alarme – à juste titre – de la lourdeur de la charge de la dette de l’Etat, André-Jacques Holbecq, Philippe Derudder viennent tous deux de publier un livre intitulé « La dette publique, une affaire rentable : A qui profite le système ? »
Alors que le gouvernement tente sous couvert du poids de la dette de restreindre les prétentions sociales des salariés, les auteurs rappellent qu
C’est pas compliqué pourtant ….
Le M3 de la BCE fait +11% par an comme l’immobilier. Donc perte de 11% pour les salariés, un impot organisé a l’echelle europeenne. Impot qui va dans les poches des banquiers et de ceux qui peuvent investir dans les pays spus-développés. La hausse des prix récente vient des salaires de ces pays qui montent. La vraie hausse des prix en europe est celle de l’immobilier calquée sur la hausse réelle d’argent en circulation le M3. Le moindre service fait par quelqu’un de local a subit des hausses de prix faramineuses, normal. Le masquage depuis dix ans des hausses réelles n’a été possible que par l’exploitation de la main d’ouevre des pays sous-développés. Ce modèle est fini, pour preuve adidas cherche à délocaliser de CHINE !!! Et oui. Quel sera le nouvel eldorado?? Si certains ont des pistes ça m’intéresse.
PS: aux gestionnaires du blog, il y a longtemps j’avis proposé de fournir des articles, j’avais été contacté et j’avais
envoyé un article de fond dans lequel je racontais à peu près tout ce qu’on a vu depuis un an. Depuis plus de nouvelles.
Merci pour l’article Me.
« J’ai calculé (dans mon dernier livre » La dette pubique, une affaire rentable ») qu’entre 1980 et 2006, c’est plus de 1100 milliards d’euros (valeur 2006) d’INTERETS que nous avons payés aux déjà plus riches… » 26 juillet 2008 par A-J Holbecq
1 Forum avec des commentaires, extraits (la page est assez longue)
http://etienne.chouard.free.fr/forum/viewtopic.php?pid=4779#p4779
et grahiques intéressants :
– Inflation annuelle de 1950-2001
– Brent en
D’accord pour dire que cette dette n’est pas la notre… mais que faire ?
cesser de payer l’impot sur le revenu ? (dont la somme est équivalent celle de la dette)
@ylabel
Le pouvoir n’est plus depuis longtemps dans
les mains de ceux que nous sommes autorisés
à élir. Si il y a jamais été. Vivre chichement et attendre que les peuples asiatiques aient un niveau de vie à peu
près équivalent au notre (qui lui baisse
de 10% par an) ce qui équilibrera les coûts. On part donc pour grosso modo trente
ans à vivoter péniblement. Une autre solution est d’aller travailler dans les pays de l’est qui suivent le même chemin que les pays asiatiques, le nombre d’habitants en moins.
Certains de ses pays sont latinisés et apprendre la langue sera rapide.
» Les gouvernements se battent pour obtenir que des décisions soient prises sur les taux d’intérêts par les banques centrales car ils n’ont pas le courage de mettre de l’ordre dans leurs propres finances.
Ils doivent réduire leur dette, leurs déficits, appliquer l’agenda de Lisbonne, mettre en place une fiscalité moderne, toutes choses qui sont de leur compétence.
Une baisse du loyer de l’argent ne ferait que réduire le coût de la dette et faciliter les turpitudes des budgets.
Comme on peut craindre que les circonstances fassent que les taux seront un jour beaucoup plus hauts, il faut donc faire en sorte que leur impact sur l’économie réelle soit plus faible.
Pour cela, il faut se désendetter. »
LE MONDE 12.09.08 Récession : Jacques Attali défend la politique de la BCE, Arnaud Leparmentier
La dette des états, une affaire de moins en moins rentable avec la baisse des taux au point que les investisseurs habituels rechignent désormais d’y souscrire devant le peu d’intérêts servis et les risques de défaillance de certains états. Les besoins en financement des états en 2009, qui seront en très forte hausse par rapport à 2008, risquent de pâtir de ce désintérêt.
Les emprunts d’Etat pourraient ne plus faire recette
Depuis plusieurs mois, les économistes se demandent si les milliers de milliards que les Etats comptent emprunter sur les marchés pour sauver leurs pays de la débâcle, aider leurs banques, leur industrie automobile, leurs consommateurs, vont trouver preneurs. Si les Etats parviendront à se refinancer correctement. Si le marché ne va pas être saturé par cet afflux de dettes américaines, britanniques, françaises ou italiennes.
Cette semaine, les inquiétudes sont montées d’un cran. Depuis mercredi 10 décembre, quand l’Etat allemand a emprunté 7 milliards d’euros à échéance deux ans. Et que ces 7 milliards n’ont pas trouvé assez d’acheteurs. A tel point que la Bundesbank, la banque centrale allemande, a dû en souscrire pour 1,3 milliard.
Pis, une autre alerte a eu lieu le même jour aux Etats-Unis. L’Etat a émis 28 milliards de dollars (21 milliards d’euros) de dette d’échéance trois ans. Cette fois, les acheteurs étaient là, mais beaucoup, beaucoup moins nombreux que de coutume. « L’opération a été médiocre », relate l’agence Reuters.
Pour le moment, rien de grave, l’Allemagne et les Etats-Unis ont pu se financer. Mais ces turbulences ne sont pas anecdotiques. Tout cela « est un peu inquiétant », signale Jean-François Robin, stratégiste chez Natixis.
De fait, jusqu’ici les investisseurs s’arrachaient les dettes souveraines, les rares, et peut-être les seuls produits financiers, jugés sans risque en cette période de crise. Et dans la famille de ces valeurs refuges, les emprunts émis par l’Allemagne et les Etats-Unis ont toujours été les plus réclamés, considérés comme les titres les plus solides et les plus liquides.
Depuis quelques semaines, les investisseurs étaient même prêts à tout pour détenir ces précieux « papiers » et mettre leur épargne à l’abri. Lundi, ils ont ainsi accepté des rendements négatifs de – 0,01 % pour des titres américains à trois mois. Du jamais vu depuis l’après-guerre. La tendance est-elle en train de s’inverser ? Si les investisseurs commencent à délaisser les titres allemands et américains, qu’adviendra-t-il des dettes publiques moins prisées ?
« RENDEMENTS PAS SEXY »
Les experts essaient de ne pas s’affoler. Tous rappellent que les émissions réalisées en décembre sont souvent délicates car les acheteurs, des banques pour la plupart, bouclent leurs comptes et n’investissent plus. En France, le Trésor n’émet d’ailleurs que très rarement de la dette en fin d’année, de peur de faire un fiasco.
Il n’empêche. Pour les analystes, ces accidents de parcours sont sans doute le signe que le marché commence à saturer. « Ce qui arrive est préoccupant, mais pas très surprenant, estime Thierry Capelle, chez Nomura à Londres. Il y a de la dette qui arrive de partout ! »
Au fil des mois, les gouvernements égrènent en effet les annonces de plans de relance de 200, 300, 700, voire 1 000 milliards d’euros ou de dollars. Les modalités de financement sont encore très imprécises. Mais les analystes savent que tout cela se traduira par des programmes colossaux d’émission de dettes publiques en 2009.
En Europe, les experts de Natixis calculent ainsi que la dette souveraine à émettre en 2009 en Europe avoisinera 830 milliards d’euros, contre 550 milliards un an plus tôt. Pour les Etats-Unis, le Financial Times avance le chiffre de 2 000 milliards de dollars, soulignant « le grave danger » d’engorgement du marché.
Les experts sont d’autant plus préoccupés que la récession attendue risque d’être pire que prévu. Or, « 1 point de croissance en moins fait mécaniquement augmenter le déficit des Etats de 0,5 % du PIB », indique Gilles Moëc, chez Bank of America. Autrement dit, les 3 000 milliards de dollars évoqués ne seraient qu’une estimation basse.
Personne ne va, toutefois, jusqu’à redouter que les dettes allemandes, américaines ou des autres Etats ne trouvent plus d’acheteurs. Mais le prix que ces Etats vont devoir payer pour s’endetter. Vu l’importance de l’offre, les investisseurs vont en effet être plus exigeants. Et » les rendements actuels ne sont pas très sexy », indique Jean-Louis Mourier, chez Aurel. A l’avenir, pour séduire les investisseurs, les rendements offerts vont sans doute augmenter. Personne ne sait de combien mais une chose est sûre. Les pays comme la Grèce ou l’Italie, jugés plus à risque et qui s’endettent déjà aujourd’hui à des taux de l’ordre de 4,5 %, contre 2,5 % en Allemagne, seront parmi les plus pénalisés.
http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2008/12/13/les-emprunts-d-etat-pourraient-ne-plus-faire-recette_1130719_1101386.html
On est mal barré ….
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