Le Venezuela aurait-il raison de s’inquiéter d’une baisse éventuelle de ses revenus procurés par la manne pétrolière ? Qui sait ….
Les prix du pétrole ont clôturé vendredi sur une chute de près de 7 dollars.
Raison à tout ceci : le renforcement de la monnaie américaine face à l’euro et de la remise en service d’un oléoduc acheminant le brut de la mer Caspienne à la Méditerranée.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en octobre, nouveau contrat de référence, a clôturé à 114,59 dollars, en net retrait de 6,59 dollars par rapport à son cours de clôture jeudi.
Si l’on observe l’évolution du cours durant la semaine écoulée, on se doit de noter que le baril de brut s’est toutefois apprécié de 82 cents.
En prix tout de même nettement en deça de son record établi le 11 juillet, à une valeur de 147,27 dollars. Une différence de taille : 33 dollars entre les deux cotations.
Les prix du pétrole, qui avaient bondi de plus de 5 dollars jeudi ont nettement chuté vendredi, le dollar inversant sa tendance face à l’euro sur le marché des changes. Alors que l’euro était repassé au dessus de 1,49 dollar jeudi, il ne s’échangeait plus qu’à 1,47 dollar vendredi. En conséquence, les investisseurs ont procédé à des prises de bénéfices dans la perspective du week-end.
Autre élément de taille : la Turquie a annoncé le rétablissement de l’oléoduc BTC (Bakou-Tbilissi-Ceyhan), qui avait été fermé le 5 août après une explosion au niveau d’une pompe dans l’est du pays.
Inauguré en 2006, le pipeline transporte le pétrole de la mer Caspienne jusqu’au terminal pétrolier turc de Ceyhan, sur la Méditerranée, avant d’être acheminé vers les marchés occidentaux. Sa capacité est de 1,2 million de barils par jour.
Les marchés anticipent également une baisse sensible de la demande pétrolière dans les pays industrialisés – Etats-Unis, Japon et Europe