Le blé et le maïs se sont échangés en hausse jeudi sur le marché à terme de Chicago.
Raisons à ceci : l’annonce d’importantes transactions à l’international. Leurs montants dépassant largement les prévisions, ces ventes ont soutenu les prix, alors que la demande reste forte.
Les Etats-Unis ont vendu plus de maïs que prévu la semaine dernière comparé à sept jours auparavant, a annoncé jeudi le département américain à l’Agriculture (USDA) dans son décompte hebdomadaire.
Les ventes de blé sont ressorties conformes aux attentes. Mais ce n’est peut-être que partie remise : la Corée du sud, qui souhaitait acquérir 220.000 tonnes de blé américain, s’est ravisée au dernier moment en raison de prix élevés.
Le sultanat d’Oman a pour sa part lancé un appel d’offres pour l’achat de 100.000 tonnes de blé.
A l’inverse, les cours du soja ont subi le contrecoup de faibles ventes internationales dues à des annulations et à des reports de contrats.
Les ventes de graines de soja sont négatives, a parallèlement annoncé l’USDA.
Les investisseurs restent par ailleurs vigilants compte-tenu des prix du pétrole, repartis à la baisse jeudi. La chute du cours du pétrole rend moins attractifs les bio-carburants – ou agro-carburants – (bioéthanol et biodiesel) produits à partir de soja et maïs.
Le contrat de blé pour livraison en septembre a pris 14,25 cents à 8,6450 dollars le boisseau (25 kilogrammes). Le contrat de maïs à échéance septembre a gagné 18,75 cents à 5,5775 dollars le boisseau. Le contrat de graines de soja à échéance en novembre a lâché 10 cents à 12,74 dollars le boisseau.
Selon l’ONIGC (Office national interprofessionnel des grandes cultures), les capacités d’exportation de blé devraient suivre la production en 2008, pour s’élever probablement autour de 5 millions de tonnes, soit deux fois plus qu’en 2007