On ne vantera jamais assez les talents poétiques des gouvernements et des majors internationales, et qui plus est ceux des grands groupes énergétiques mondiaux.
Jugez plutot : « une petite quantité d’eau radioactive » s’est échappée d’un centre de stockage d’un site nucléaire samedi après un violent séisme dans le nord du Japon, mais sans danger pour la population, a annoncé l’entreprise gérant la centrale.
Pour un peu, on embaucherait Guy Béart pour nous parler de l’eau vive et du côté bucolique des torrents …
La compagnie d’électricité japonaise Tokyo Electric Power (Tepco) a déclaré que 14,8 litres d’eau avait fui d’un réservoir dans lequel du matériel radioactif était entreposé, à proximité du reacteur deux de la centrale nucléaire de Fukushima, dans la préfecture du même nom, au nord du Japon.
« Mais le niveau de radition de l’eau est bien loin du niveau pouvant potentiellement endommager l’environnement« , a assuré un porte-parole de l’entreprise, ajoutant que le réacteur continuait de fonctionner.
Un violent séisme de 7,2 sur l’échelle de Richter a frappé samedi le nord du Japon. Son épicentre a été situé au sud de la préfecture d’Iwate, proche de celle de Fukushima.
La plus puissante centrale nucléaire du monde, située à Kashiwazaki-Kariwa (centre du Japon), est arrêtée depuis juillet 2007 à cause d’un violent séisme de magnitude 6,8.
La fuite de substances radioactives et l’incendie provoqués par le séisme avaient alors relancé le débat autour de la sécurité de la technologie nucléaire dont l’archipel tire un tiers de son électricité … et ce, d’autant plus que TEPCO a reconnu que la centrale, dont le premier réacteur est entré en service il y a vingt ans, n’était pas conçue pour résister à un séisme d’une telle puissance.
En juillet 2007, le quotidien japonais Nikkei affirmait que le séisme observé dans le centre de l’archipel nippon pourrait couter plus d’un milliard d’euros à Tokyo Electric Power (Tepco), première compagnie privée d’électricité du monde. Pour rappel, le séisme du 16 juillet 2007 avait fait dix morts, plus de mille blessés et détruit ou endommagé plus de 2.000 bâtiments.
Selon le Nikkei, la compagnie Tepco se voyait alors dans l’obligation de compenser la perte en électricité de la centrale de Kashiwazaki-Kariwa, qui représentait 47% de sa production nucléaire totale et alimentait la mégalopole de Tokyo (20 millions d’habitants).
Sources : AFP, Reuters, Usine Nouvelle
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Article intéressant sur la relativité du danger des radiations : http://physique.usherb.ca/attracte/10-2000/regle.htm
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Ce n’est pas binaire donc impopulaire.
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Extrait:
Avec toute la radiation naturelle qui nous vient de l’espace et de la Terre, la dose que reçoit un individu est d’environ 2,2 mSv par an. Cependant, à quelques endroits sur la Terre, comme certaines régions de l’Inde, du Brésil ou de l’Iran, ce taux peut devenir jusqu’à cent fois plus élevé.
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Par contre, des études ont montré que les humains, animaux et plantes de ces contrées n’éprouvent pas un plus grand danger cancérigène ou d’ordre génétique que ceux d’ailleurs. Pourtant, ces êtres vivants sont cent fois plus irradiés que certains autres…
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De plus, il y a 3,5 milliards d’années, le taux de radiation naturelle était de 3 à 5 fois plus élevé que maintenant.
En apparence, il n’y a donc pas de quoi s’inquiéter de ce 2,2 mSv annuel.
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Aujourd’hui, la dose maximale de radiation artificielle permise par individu est de 1 mSv par an, soit moins de 1% de la quantité de radiation naturelle de certaines régions de la Terre.
Tout à fait, Francis !
Là, comme ailleurs, les écolos ne sont que des fouteurs de m…, des cocos mal recyclés.
Tchernobyl a correspondu à quelques voyages en avion (la radioactivité est supérieure en altitude).
Sans ces cons d’écolos, l’état ne se serait peut-être) pas senti tenu de mentir (quoique…).
D’ailleurs, en Bretagne, à cause du granit (avec lequel on peut faire des réacteurs avec un thorium quasi inépuisable), il y a une bien plus grande radioactivité qu’ailleurs.
De là à dire que c’est ce qui explique le comportement « particulier » des Bretons plutôt que l’alcoolisme…
La vie sur Terre est apparue il y a 3.8 milliards d’année et de cette époque jusqu’à – 2 milliards d’années il n’y a pas de trace d’évolution. Puis apparaît la cellule eucaryote avec un noyau vers 500 millions d’années et la vie n’est sortie de l’eau qu’il n’y a que 350 millions d’années.
Donc si on suit votre raisonnement, ce serait la radioactivité qui serait responsable de la très lente évolution de la vie et de sa non apparition sur terre pendant plus de 3 milliards d’années ?
D’ailleurs pour preuve, l’eau est encore utilisée dans les centrales nucléaires pour limiter les radiations.
Les effets déterministes des fortes doses de rayonnements ionisants sur l’organisme humain sont parfaitement connus. Ils se manifestent lorsqu’un nombre important de cellules a été détruit et que l’organe touché ne peut plus accomplir sa fonction. Ces effets apparaissent dès que l’irradiation dépasse le seuil de 200 millisieverts, et sont mortels au-delà de 5 sieverts.
Les effets stochastiques des faibles doses de rayonnements ionisants sont plus difficiles à saisir. Tout d’abord, parce qu’ils se manifestent sous des formes retardées : cancers, le plus souvent, ou troubles génétiques chez les descendants de la personne irradiée. Ensuite, et surtout, parce que ces effets ne sont pas obligatoires. Ils n’ont pas de seuil d’apparition certain, mais une probabilité d’apparition qui augmente avec la dose reçue. En revanche, leur gravité est indépendante de celle-ci: un cancer reste un cancer.
De ce fait, seule une approche épidémiologique portant sur un large échantillon d’individus serait de nature à établir scientifiquement une relation de causalité entre les très faibles doses de radioactivité et les maladies pouvant en résulter.
Il est difficile de répondre à cette question par des études épidémiologiques car le taux de mortalité moyen dû au cancer dans les pays développés est de l’ordre de 20 à 30 % et nous comptons en France environ 130 000 décès pour lesquels le cancer est la cause identifiée, avec des fluctuations qui peuvent atteindre 3 % d’une année sur l’autre, sans que les raisons en soient facilement identifiables. Or, pour observer l’effet d’une dose de 10 millisieverts, qui reste supérieure à l’irradiation naturelle moyenne, il faudrait deux cohortes équivalentes de dix millions de personnes, ce qui n’est pas réaliste.
Faute de données épidémiologiques concluantes, la polémique scientifique porte sur le point de savoir s’il existe un seuil en deçà duquel les faibles doses sont totalement inoffensives, ou si la courbe de risque tend vers zéro de manière continue.
Concernant les « faibles » doses de radiaoactivité, savez-vous pourquoi toutes les mines d’uranium ont été fermées en France à la fin des années 90 et pourquoi les mineurs ont perçu près d’un million de francs de licenciement par personne à l’époque ?
Intéressez-vous aussi à la région de Bar-sur-Aude près de l’usine de déchets radioactifs de Soulaines qui a le triste record du nombre de cancers de la thyroide en France (550 cancers / 50000 habitants) soit presque 100 fois plus que la moyenne nationale (11,1 pour 100 000 habitants)?
Les rejets radiactifs de l’usine de Soulaines sont toujours restés en dessous des normes authorisées sauf lors de 2 incidents mineurs.
http://www.villesurterre.com/
on en reparle …..
Explosion
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