Enfin, cà y est, c’est décidé ! Alors que trois jours après la catastrophe dite AZF, le procureur de la République, M. Bréard déclarait qu’il s’agissait « à 99% » d’un accident, il aura tout de même fallu plus de six ans pour fixer la date du procès en correctionnelle de l’explosion de l’usine chimique Grande-Paroisse (Total) à Toulouse le 21 septembre 2001.
Le procès en correctionnelle s’ouvrira le 23 février 2009 « pour une durée approximative de quatre mois », vient en effet d’annoncer le procureur adjoint Richard Bometon.
La date du 22 septembre 2008 avait été donnée initialement, les deux juges d’instruction et le parquet ayant « au final retenu l’hypothèse judiciaire, « la plus probable« selon eux, d’un accident lié à des négligences industrielles ». Pourtant, au cours de l’instruction, plusieurs rumeurs faisaient état de possibles attentats tandis que d’autres scenarii avaient été écartés par la justice au regard d’expertises controversées.
Pour rappel, l’explosion de l’usine AZote Fertilisant (AZF) avait provoqué une secousse équivalente à un séisme de 3,4 degrés sur l’échelle de Richter. L’onde de choc avait soufflé ou endommagé de nombreux bâtiments à des kilomètres à la ronde, faisant selon les sources 29, 30 ou 31 morts (si l’on en croit des versions officielles mais néanmoins distinctes ! )et des milliers de blessés.
L’ancien directeur Serge Biechlin et Grande Paroisse (groupe Total), en qualité de personne morale, respectivement mis en examen en mai 2006 et juin 2002, avaient été renvoyés en juillet dernier devant le tribunal correctionnel de Toulouse pour « homicides et blessures involontaires ».
Douze personnes poursuivies pour les mêmes raisons, dont un manutentionnaire soupçonné d’être à l’origine du mélange chimique, ont pour leur part bénéficié d’un non-lieu durant l’instruction.
En mai 2007, le rejet de dernières demandes de nouvelles investigations sur l’explosion avait conduit à la fin de l’instruction et ouvert la voie au procès.
Les experts ont retenu l’hypothèse d’un mélange malencontreux de quelques kilos de DCCNa (un produit chloré) avec 500 kilos de nitrate d’ammonium déversés sur le tas principal de nitrate, vingt minutes avant l’explosion, une thèse accidentelle réfutée par Total. Ils ont en revanche rejeté celles d’une explosion due à un météorite, au gaz ou à un arc électrique.
Le procès se tiendra dans la salle municipale Jean Mermoz, sur l’île du Ramier proche du Stadium de Toulouse, mise à disposition par la mairie de Toulouse.
Si la catastrophe n’avait pas engendré de graves séquelles physiques et psychiques, il serait presque risible de signaler que le report du procès fixé initialement en septembre 2008 à février 2009 se trouverait justifié (si l’on en croit la Dépêche du Midi) par le fait que la salle prêtée par la mairie n’aurait pas été disponible durant les fêtes de fin d’année, priorité étant faite au bon déroulement des soirées organisées pour le 3ème âge (lotos municipaux).
En effet, la salle des assises, un temps choisie, a été jugée par la suite trop exiguë par les associations de victimes. Impossible de dénicher une salle suffisamment grande au palais de justice pourtant tout neuf. Voilà plusieurs mois, président et procureur se sont rapprochés de la municipalité toulousaine. Seulement avec un début fin septembre, et une durée « prévisible » de trois mois, le procès attendu depuis maintenant six ans aurait semble-t-il remis en cause les festivités de fin d’année. Il fallait donc trouver un autre créneau …
Ceci, alors même que des négligences non négligeables ont été commises sur le dossier ….
Sources : AFP, DDM
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Un petit rappel sur cette affaire : tous les toulousains savaient depuis des lustres que l’usine était à risque. J’ai fait mes études (de chimie) à l’UPS, de l’autre côté de la rocade, et il était courant de voir des fumées jaunes suspectes sortir de la grande cheminée d’AZF. Toute la population se méfiait de l’installation, et ça n’a étonné personne le jour où elle a explosé. Mon père, qui travaillait à quelques distances au moment des faits, n’a pas pu s’empêcher de s’écrier « tiens, l’ONIA a sauté » quand il a entendu le bruit.
Je ne comprends pas bien votre intérêt à inventer des attentats là où il n’y en a pas. Et accessoirement, je ne vois pas pour quelle raison Total insisterait pour accréditer la thèse de l’accident, alors qu’au contraire, un attentat l’arrangerait bien.
Ca fait boum dans une usine chimique et voilà tout est règlé… le propriétaire étant solvable, on se moque complètement de connaître l’origine de l’explosion.
Avec ce type de raisonnement, vous pouvez faire arrêter toutes les usines chimiques de France et d’Europe… tant qu’à faire…! Croyez-vous qu’un tel accident est normal ? C’est tout le contraire et toutes les données relatives à cet événement montrent que l’usine n’est pas la seule à avoir eu des problèmes dans les secondes qui ont précédé l’explosion. L’avis de ceux qui ne veulent rien essayer de comprendre a si peu d’intérêt… fier d’être ignard et imbécile… quelle élégance !
Il est tout à fait envisageable en regardant de plus près tous les documents de sécurité que possédaient les pompiers et autres autorités que l’on a échappé à bien pire… et pas seulement à cause des installations de phosgène de la SNPE mais bien parce que ce qui a touché le tas d’ammonitrate du hangar 221 aurait pu déclencher 100 fois pire à quelques centaines de mètres plus au Sud.
Et trois extraits vidéo sur youtube (mot clé AZF 10h18)… pour compenser l’impossibilité actuelle des média de sortir leurs documents.
Si le volet sismique et l’attitude des autorités 17 minutes après l’explosion qui ne semblaient nullement inquiètes par le moindre attentat terroriste en laissant décoller un avion de Blagnac, il faut enfin remarquer qu’un élément impressionnant au Nord-Ouest du cratère montre un phénomène de souffle apparu au sol dans un axe et dans une configuration incompatible avec la thèse officielle et avec la seule explosion du tas d’ammonitrate.
le chapitre CRATERE du site de l’URL liée à ce commentaire détaille cet aspect et le chapitre VIDEO de ce même site permet même une vision image par image avec un curseur.
tous les toulousains savent qu’effectivement il y a eu 2 explosions. des bandes sonores peuvent en témoigner
Et oui et pourtant cela n’empêche pas toute la hiérarchie judiciaire d’affirmer le contraire et les parties civiles les plus concernées par la vérité de laisser faire cet état de choses sans broncher, sans utiliser le moindre contre-pouvoir médiatique et surtout sans empêcher l’arrivée au Procès avec autant de mensonges…!
L’invention scientifique ultra-mensongère des responsables de l’Observatoire Midi-Pyrénées et du Commissariat à l’Energie Atomique Militaire sur le « bang sismique » est là pour conforter l’attitude coupable et complice des différents Procureurs, experts nommés et juges successifs. Mais la direction de Total et l’ancienne direction d’Atochem, avec tous les moyens financiers et techniques qu’ils ont, n’ont rien fait pour arrêter cette infâmie sur le volet sismique et pour réorienter l’enquête. Et apparemment le procureur adjoint Richard Bometon, en refusant de réouvrir le dossier avant le procès malgré de récents courriers poursuit cette stratégie scandaleuse ! Le report très tardif de la date du début du procès n’est pas dû à des problèmes matériels mais bien à la période de la Présidence européenne de la France qui sera terminée en Décembre 2008 deux mois avant le procès. Avant le procès, l’omerta médiatique est toujours en place… la preuve en est que la direction nationale de M6 n’a jamais été capable de diffuser ses propres documents stratégiques sur la journée du 21-9-2001. Seule France 3 en 2004 a diffusé les trois secondes de l’hélicoptère inconnu dans l’émission Piéces à Conviction, images qui étaient une copie sauvage de la vidéo de M6 et seul le site internet http://www.azf-10h18.com permet de voir de gros extraits de la vidéo fournie par la gendarmerie à M6 au-dessus du cratère, de la SNPE et de la ville. L’image déplorable donnée par la justice et les média français sur cette affaire AZF risque de coûter très cher à la France dans l’avenir. J’espère que les Toulousains sont conscients aussi de cela et comprennent un peu mieux les croupières qu’est en train de tailler l’Allemagne à la France du côté du Sud-Ouest !
Mais oui, mais oui… Encore trois posts dans le genre et on en arrivera à la conclusion logique : c’est encore la faute des juifs ! Ou des américains ! Ou des arabes ! Ou des atlantes de Mû ! Y’a le choix…
D’après le seul témoignage que j’ai, mais qui est de première main (c’est celui de mon père, un être que je crois raisonnable et qui n’a pas l’habitude de prendre ses désirs pour la réalité), la catastrophe est parvenue à lui en deux temps. Dans un premier temps, une secousse assez violente qui a fait tressauter les faux-plafonds. Dans un deuxième temps, quelques secondes plus tard, le bruit de l’explosion.
En dépit des théories farfelues disséminées ici et là par des experts autoproclamés qui sont de véritables ignares sans aucun bagage scientifique, ceci est parfaitement consistant avec l’hypothèse d’une unique explosion de forte amplitude, qui génère effectivement une onde sismique qui se transmet dans le sol plus vite que le son dans l’air.
Au passage, il est déjà arrivé à plusieurs reprises que des usines d’engrais azotés explosent. Ce n’est pas pour rien qu’en temps ordinaire, on les construit à l’écart des zones habitées. Ces matières sont bien connues pour leurs propriétés explosives. Il n’y a donc aucun élément mystérieux dans cette affaire, si l’on excepte l’étrange propension de certains individus à se monter le bourrichon.
Et alors… le témoignage de votre père est cohérent avec beaucoup d’autres témoignages de Toulousains et correspond bien, comme vous le pensez, à l’effet des ondes sismiques de surface de l’explosion d’AZF sur le bâti… et ce n’est pas pour autant que votre père résume à lui tout seul tous les témoignages possibles. La première explosion n’a pas été entendue par tout le monde et ce n’est pas parce qu’un séisme a beaucoup d’ondes de surface (dans un terrain sédimentaire il n’y rien d’étonnant) que son intensité est nécessairement très forte et que la magnitude 3.4 correspond à cette explosion d’AZF. Les experts nommés ont beaucoup joué sur cet aspect dans leur rapport… ils ont surtout éviter de faire la différence entre les types de bruits, les environnements urbains des témoins (bâti, extérieur, véhicule etc…) et ont en plus inventer avec l’aide d’Annie Souriau, sismologue de l’OMP, et jamais nommé experte dans cette enquête, la thèse du bruit sismique. De nombreux Toulousains à l’extérieur, dans un périmètre inférieur à 2 km du cratère, loin de tout bâti, ont bien perçu un bang plusieurs secondes avant l’explosion d’AZF… ce bruit n’était pas aussi délirant et ce n’est pas parce que votre père ne l’a pas entendu que tous les Toulousains ne l’ont pas entendu. L’analyse des témoignages déposés de témoins dehors est pour cela primordiale. Les cas d’explosions de composé azotés avaient toujours eu une explication très facile (incendie, dynamitage imprudent, autre accident colatéral etc…). Dans le cas d’AZF, on est loin de pouvoir comprendre le mécanisme et l’étude du rapport de Didier Bergues montre bien qu’en plusieurs années, il a été incapable de reconstituer une explication consistante valable avec les conditions de confinement du tas d’AZF.
Je n’ai nullement l’intention de m’orienter vers ce que vous appelez comme beaucoup d’autres personnes qui soutiennent le version officielle la thèse du complot. Quel raisonnement simplificateur, voire débile, de vouloir immédiatement qualifier toute hypothèse technique qui essaient de comprendre un ensemble de faits relatés sur l’affaire AZF comme « théorie du complot ». Ce genre de réflexe de langage ressemble beaucoup à ce que pratique les sectes sur des esprits très peu critiques. Je ne bosse pour personne dans cette affaire… et surtout pas pour la direction de Total, que je pense complice de la stratégie actuelle des autorités, mais je suis scandalisé par toutes les inepties scientifiques qui sont dites depuis des années et par le niveau déplorable des investigations officielles. Des témoignages j’en ai lu des centaines, des témoins, j’en ai vu des dizaines… Vous pouvez faire confiance aux experts nommés dans cette affaire et vous reposez sur eux, fautes de vouloir ou de pouvoir analyser les informations. C’est votre droit. Mais ne réduisez pas tous ceux qui essaient de décortiquez les méthodes employées par les « officiels » pour escamoter, dissimuler des données techniques majeures à de simple complice d’une « théorie du complot ».
Un peu facile comme méthode de dénigrement… où sont vos arguments ?
Vu que c’est vous qui proférez des propositions a priori surprenantes, je crois que c’est à vous qu’incombe la charge de la preuve. Preuve que je ne lis nulle part dans votre prose. Par ailleurs, il faudra m’expliquer comment des témoins peuvent dire avoir « perçu un bang plusieurs secondes avant l’explosion ». Comment ont-ils pu savoir que c’était avant l’explosion ? Ont-ils été témoins visuels de l’explosion, ou bien se basent-ils sur l’onde sonore qu’ils ont perçue pour dire « ah, ça a sauté ». Auquel cas ces témoignages ne font que confirmer ce que vous appelez « la thèse officielle », et qui est en fait la seule thèse, puisque vous vous gardez bien d’en fournir une autre.
Quelles questions ?! ces témoins situés dehors, souvent très près du pôle chimique, ont entendu un bruit important ressemblant à un bang pour nombre d’entre eux et ont reçu l’énorme souffle de l’explosion qu’après 5 à 10 sec. Placés à moins de 1 km de l’usine, il n’avait aucune chance de confondre ce bruit avec le moindre événement sismique issu de l’explosion d’AZF. Ils étaient trop proches pour dissocier l’événement sismique de l’événement sonore de l’explosion d’AZF. Une partie de ces témoignages sont sur le site lié à mon nom dans le chapitre TEMOINS (utilisez les cartographies avec les localisations des témoins). Ces témoins ont déposé sous serment devant la justice et viennent de plein d’horizon différents (automobilistes, clients sur un marché, employés d’entreprises voisines etc…). L’analyse officielle des témoignages que vous pouvez retrouvez sur mon site (dans le rapport de M. Didier Bergues toujours dans le chapitre TEMOINS) a été limitée à quelques employés d’AZF interrogé dans le premier mois et en dehors de tout cadre d’étude de témoignage. Si l’analyse de ce Didier Bergues vous suffit pour vous rassurer, et si vous vous désintéressez de tous les autres témoignages… je ne peux plus rien pour vous. Allez interroger le personnel du magasin Brossette qui a repris place depuis. Une bonne partie d’entre eux étaient là le 21-9 et beaucoup ont bien perçu une première explosion plusieurs secondes avant la seconde associé à l’énorme souffle. Les experts n’ont même pas voulu les interroger alors qu’ils étaient, avec les gens de la SEMVAT, à moins de 400 m du cratère, les personnes indépendantes d’AZF, les plus proches de l’usine. Quand on ne veut pas chercher de preuve, c’est sûr qu’on a aucune chance d’en trouver et c’est bien ce que les experts ont fait pour ne surtout pas remettre en cause la théorie imbécile du bruit sismique. Le bruit de bâtiments secoués par le passage des ondes sismiques, n’est pas le « bruit sismique » auquel se rattache les experts officiels pour justifier le « bang » sismique. Les Français sont d’une naiveté affligeante sur le plan scientifique… cette affaire AZF m’a permis de découvrir à quel point on peut leur raconter des ballivernes. La lecture du dossier judiciaire permet de comprendre toute la mascarade mise en place et surtout imposée par le CEA Militaire et les quelques réseaux d’influence professionels et politiques.
Quelques témoins sur la rocade roulant fenêtres ouvertes ont même eu l’impression que le premier bruit a été plus violent que celui de l’explosion d’AZF… c’est normal ils étaient à côté de l’origine de cette première explosion sonore : le poste électrique 20 kV, nommé Lilas, chemin des étroits à côté de l’ancienne usine de traitement des eaux, poste de secours secret du poste Ramier de la SNPE et poste relié au gros poste EDF de Lafourguette. Mais tout cela vous pouvez le lire sur ce même site en cliquant mon nom (chapitre TUNNEL et ELECTRICITE).
Prenez bien conscience que tout le dossier judiciaire a été extériorisé depuis fin 2004 et ce avec l’accord du juge Thierry Perriquet qui a été muté à Monaco en quittant Toulouse. Je rigole d’avance quand l’événement du procès obligera les média de parler du fond de l’affaire… on peut espérer qu’à force de balancer des infos importantes, ces média en parleront avant et empêcheront un procès d’opérette !
En ce qui concerne cette double explosion : http://www.nss-journal.org/index.php?option=article&access=standard&Itemid=129&url=/articles/nss/pdf/2005/04/nss5408.pdf
Cette ancienne publication a le double mérite de mettre en évidence la présence de phénomènes antérieurs à l’explosion et de remettre largement en cause toutes les âneries balancées sur le volet sismique. Toutes les démarches des plus argumentées pouvant relancer l’enquête et surtout interrompre le processus d’imposition de la thèse chimique officielle ont été cependant systématiquement rejetées depuis fin 2005 sans le moindre motif scientifique. Tous ceux qui se sont confrontés à ce mur juridique (experts+procureur+juges) doivent profiter de l’occasion d’un nouveau procureur (Michel Valet) pour lui remettre à nouveau sous les yeux tout ce que ces prédécesseurs ont avalés sans sourciller et pour l’enjoindre de réouvrir le dossier à la lumière de tout ce qu’il va recevoir comme courrier et informations diverses concernant directement l’enquête. Contrairement à tout le staff judiciaire toulousain ancien noyauté par des réseaux locaux très efficaces qui ont suivi la démarche politique du staff national de 2001, ce dernier procureur pourrait être moins flexible et comprendre qu’avec le dévoilement de tout le dossier judiciaire au niveau mondial, une nouvelle soumission de la part d’un procureur Toulousain avant même le procès d’opérette qui est en train de se mettre en place, ne serait pas bienvenu et pourrait lui coûter à terme un Outreau bis.
Ce message s’adresse aussi aux avocats des parties civiles qui ont laissé des tonnes d’erreurs et de malversations judiciaires s’accumuler dans ce dossier. Leur aveuglement volontairement ou non face à toutes les inepties scientifiques accumulées dans cette affaire ne sauraient perdurer surtout lorsqu’on va s’apercevoir que nombre d’entre eux ont fait un peu trop facilement confiance à des « grands frères » comme le Batonnier Jean-Louis Matheu en 2001.
Voici un message que M. Rolet, ancien cadre dirigeant de Cdf Chimie m’a permis de retransmettre à propos de la dernière Assemblée Générale de Total :
Cette AG s’est tenue le 16 mai 2008 dans le grand auditorium du Palais des Congrès à Paris qui était totalement rempli.
Ma femme était présente. Lorsqu’est arrivé le moment rituel des questions-réponses, elle a demandé la parole et s’est adressée à Thierry Desmarest:
Monsieur le Président,
Lors d’une réunion d’actionnaires qui s’est tenue en novembre 2005, répondant à une question posée sur l’instruction pénale alors en cours, relative à la catastrophe de Toulouse, vous avez déclaré: « Nous ne connaissons toujours pas la cause de la catastrophe mais nous sommes certains qu’il n’y a rien à reprocher aux exploitants de l’usine AZF.
Maintenez-vous aujourd’hui cette déclaration, alors que l’instruction est maintenant close depuis des mois en concluant formellement à l’inverse?
Si tel est bien le cas, le groupe Total a-t-il entrepris quelque chose pour faire éclater la vérité, rétablir l’honneur professionnel des équipes d’exploitation concernées et obtenir la réouverture de l’instruction alors que le report du procès jusqu’en février 2009 lui en laisse largement le temps?
Réponse instantanée de TD, sans la moindre hésitation de sa part.
Madame,
Je maitiens l’intégaité de ma déclaration de novembre 2005 : « Nous ne connaissons toujours pas la cause de la catastrophe mais nous sommes certains qu’il n’y a rien à reprocher aux exploitants de l’usine AZF ».
Nous aimerions tout savoir sur cette catastrophe mais tel n’est pas le cas. Je suis très mécontent du suivi de cette affaire et, notamment, du comportement détestable (sic) des experts judiciaires. L’instruction aboutit ainsi à des conclusions inacceptables (sic).
Nous sommes en train de désigner de nouveaux contre-experts dans l’espoir qu’ils réussiront à approcher la vérité et nous feront procéder à leur audition par la Justice.
La salle, qui ne s’attendait pas à cela, a été médusée. C’est, en effet, une rupture délibérée par Total, devant près de 2000 personnes, de l’omerta observée depuis plus de six ans. C’est également un désaveu implicite de la CEI et des juristes de Total puisque leur position officielle, depuis le premier trimestre 2007, est qu’ils ne peuvent rien faire de plus que ce qu’ils ont fait et que tout repose dorénavant sur Soulez-Larivière. De nombreuses personnes dispersées dans cette immense salle (l’ancien président-fondateur de CdF Chimie, plusieurs de mes anciens collègues au sein de cette société, des membres de l’association de clubs d’investissement animée par ma femme au niveau de ses relations avec les entreprises) ont convergé vers elle à la fin de la séance pour la féliciter et lui dire qu’ils se rejouissaient de la réponse de TD.
Ce changement d’attitude spectaculaire au sommet de Total devrait remobiliser les Amis de la Vérité et les inciter à taper vigoureusement sur le clou avant le procès. Il est notamment possible que nous puissions intéresser certains médias qui n’auraient plus envie, eux non plus, de respecter l’omerta.
Bien à vous.
Bernard ROLET
PS,- Le texte de la question posée, qui avait été rédigée à l’avance, est rigoureusement conforme à ce qui a été dit. Comme ma femme ne pouvait prendre de notes, il est possible que, dans la réponse, d’autres détails lui aient échappé et que les mots employés (sauf ceux que j’ai écrits en gras) ne soient pas rigoureusement les mêmes. Serge Biechlin, qui n’était pas présent mais a été immédiatement informé, va demander communication d’un extrait de l’enregistrement officiel.
Mille fois merci de votre information
Bien cordialement
Elisabeth STUDER
Je discutais au sujet d’AZF et des essais électromagnétique du 21 septembre 2001 à Toulouse avec un monsieur qui s’appelle Phillipe Dominati, ce dernier s’est caché de me dire qu’il était Sénateur. J’ai eu la chance de discuter aussi avec monsieur J-L Debré à ce sujet, il sait que l’état s’est permis se faire ses essais, mais il ne peut rien faire, J’ai eu aussi l’opportunité de discuter avec monsieur NoëlMamère, il ne veut plus parler d’AZF. L’ancien candidat à la présidence, M.Bovet ne peut pas aider l’équipe de personnes qui ont travaillaient toute ses années et qui dément la thèse officiel. Il ne veut pas se mouiller non plus.
Depuis 3 ans, je mène des manifestations devant les sièges de grands médias à Paris, ceci avec une grande banderole marqué : Toulouse AZF, des essais électromagnétiques militaires que l’état couvre depuis le 21 septembre 2001. Devant France télévision, j