Décidément les relations sont au beau fixe entre la Russie et l’Italie.
L’assistant du président russe Sergueï Iastrjembski a annoncé mercredi que les deux pays créeront avant fin 2008 une banque d’investissement sur une base paritaire.
Encore une histoire de gaz sur le feu ? Les choses semblent coïncider en effet : l’italien Enel projette d’investir en cinq ans dans l’économie russe près de 9 milliards d’euros, a-t-il également été annoncé également à l’issue de la rencontre mercredi entre le chef de l’Etat Vladimir Poutine et des hommes d’affaires italiens.
« La proposition de créer une nouvelle banque d’investissement russo-italienne où entreront, du côté italien, Intesa Sanpaolo et plusieurs grands groupes industriels et énergétiques a été entièrement appuyée », a indiqué l’assistant présidentiel à l’issue de la rencontre mercredi entre le président Vladimir Poutine et les dirigeants de grands groupes italiens.
Selon lui, du côté russe, y entreront Gazprombank et la banque de développement VEB. De grosses compagnies russes qui coopèrent avec l’Italie seront également invitées à entrer dans le capital de la future banque.
Le nom de Gazprombank est loin d’être anecdotique et semble chargé de « promesses » de part et d’autres. L’Italie semble peu encline à vouloir renouveler l’expérience de l’hiver 2005/2006 durant lequel le géant gazier russe Gazprom l’a fait grelotter de froid, tandis que la Russie voit en Rome un allié bien accueillant pour établir sa tête de pont du marché énergétique européen.
Rappelons en fin que le pétrolier italien Eni et Gazprom ont conclu en novembre 2006 un accord historique à ce sujet.
Sources : Ria Novosti, AFP
Entre mafieux ils se comprennent !
Humour bien sur 🙂