Le prix du baril de brut a terminé jeudi à New York à 10 dollars de son pic historique du début de la semaine.
Si le dollar a quelque peu rebondi ces jours derniers, les investisseurs s’inquiètent désormais du niveau de la demande, dans un contexte de ralentissement économique.
La tendance n’a pas même été infléchie par l’annonce faite mercredi de la reconstitution bien moins forte que prévu des stocks américains de brut, qui auraient pu provoquer quelques inquiétudes quant au niveau de l’offre.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en mai, nouveau contrat de référence, a fini en baisse de 70 cents à 101,84 dollars.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a également accru son repli, après avoir déjà lâché près de 5 dollars mercredi. Il a clôturé en baisse de 34 cents à 100,38 dollars, soit près de huit dollars de moins que son record de 108,02 dollars, inscrit vendredi dernier.
Après un pic historique lundi à 111,80 dollars le baril, les cours du brut ont reperdu environ dix dollars en l’espace de quatre jours.
Selon les analystes, le regain du dollar a nourri une vague de liquidations de positions sur les marchés de matières premières. Depuis le début de l’année, la dépréciation du billet vert, avait été une des causes de la flambée des cours du brut. Compte-tenu de sa cotation en monnaie américaine, le prix du pétrole était alors devenu particulièrement attractif pour les investisseurs situés hors zone dollar. Dans un contexte d’inflation et de turbulences boursières, les marchés s’étaient également tournés jusqu’à présent vers les matières premières.
Certes, si après être tombé jusqu’à 98,65 dollars le baril, le pétrole a restreint son repli en fin de séance, les analystes estiment être en présence de prises de position techniques avant un week-end prolongé. Les marchés américains seront en effet fermés pour le vendredi de Pâques.
Mais les signes de plus en plus tenaces d’une possible récession aux Etats-Unis et les craintes croissantes d’un impact de ces difficultés économiques sur l’économie mondiale incitent désormais le marché à se concentrer de nouveau sur le risque de baisse de la demande énergétique mondiale.
Certains experts estiment quant à eux, qu’alors que le cours du pétrole semblait jusqu’à maintenant suivre une évolution indépendante de l’offre et de la demande, phénomène de nature à créer une bulle spéculative, la dite bulle pourrait désormais éclater ou au minimum fortement se dégonfler.
Le marché pourrait donc rester vulnérable à des liquidations de positions spéculatives sur le court-terme.
Source : AFP
Il y a un article de Pierre Terzian, de Pétrostratégies, où il explique que la hausse récente du pétrole était purement spéculative, due à un mécanisme à la Enron, apparu suite à une loi US récente.
A mon avis on peut voir dans le rebond du dollar (sans doute orchestré) et des prises de bénéfice à court terme les causes principales de ce repli des cours du pétrole.
Cela dit, les fondamentaux restent les mêmes : capacités de production insuffisantes, rapport entre l’offre et la demande de plus en plus défavorable, politique restrictive de l’OPEP (par nécessité ?)… sans parler de la spéculation, naturellement.
Quant au « dollar fort », il n’est pas pour demain, de même que la fin du cycle haussier des matières premières. A moins d’un cataclysme économique mondial…
Connaissez-vous ces gens ?
Lettre confidentielle ‘GlobalEurope Anticipation Bulletin’ N°23
je vous conseille également Cahier Spécial « La Recherche »
« le pétrole en 2030 »
J’espère qu’ils ne sont pas fiables !
Pour l’instant OUI, même si le timing n’est pas toujours parfait, ils étaient très brear dés 2006, les fondamentaux semblent bien être conformes à leurs prévisions.
Ma seule intêrrogation est encore une hésitation entre inflation ou déflation.
Je vous recommande le blog de loïc abadie, sa lecture m’a encouragé à sortir du CA et évité de perdre beaucoup d’argent depuis juin 2007.
http://tropicalbear.over-blog.com/
@Dadounet
Ils ont pourtant un track record impressionnant puisqu’il avait prevu le deroulement de la crise au mois pres …
Je pense que je vais m’abonner a leurs publications
très intéressant merci. ai relevé ceci: La petite poussée inflationniste observée depuis 2006-2007 (qui commence à devenir sérieuse aux USA avec une inflation de plus de 4%) n
Les études GEAB ne sont pas très crédibles, à force de prédire tout et son contraire, et de ne retenir que les actions réalisées par la suite. Par exemple dans la dernière étude, sur une page on lit « cash is king », sur l’autre on lit « achetez vite de l’immobilier, ne restez pas locataires ». Il faudrait aussi qu’ils passent le document au correcteur grammatical.
Comme mon confrère l’écrivain Loïc Abadie l’avait écrit, il faut sortir au plus vite des marchés si ce n’est pas déjà fait depuis bien longtemps. Aujourd’hui la crise s’intensifie et la « déflation » suivra donc sans aucun doute. Au début, j’étais peu enclin à croire en ses écrits, mais aujourd’hui je ne peux que constater les faits de sa grande connaissance et compétence sur les questions « pointues » d’économies appliquées. Une autre personne avait lui aussi annoncé la crise des financières avant tout le monde : Le professeur
« Steve Hanke » dans le prestigieux magazine « Forbes » en… 2002 ! Il conseillait déjà de vendre toutes les obligations, de fuir l’immobilier et de se positionner sur les Tip’s et les mp.
Luc VM
Espace perso: http://osezserfix.spaces.live.com
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