Le London Metal Exchange lancera lundi ses premiers contrats à terme sur l’acier. Ces derniers ont notamment pour objectif de faire face à la volalité des prix qui, en pleine flambée du minerai de fer, pourraient séduire nombre d’acteurs du marché.
ArcelorMittal, géant du secteur a toutefois refusé d’y participer.
Producteurs et consommateurs d’acier pourront échanger des « billettes » d’acier destinées à fabriquer des barres renforcées, sur la Bourse des métaux de Londres. Un secteur qui représente, assure le LME, 160 millions de tonnes échangées chaque année, et croît au rythme de 40% par an depuis 2000, sous l’effet de l’industrialisation et l’urbanisation des pays émergents.
Ces produits semi-finis, membres de la famille des « aciers longs », seront livrés en Extrême-Orient, en Malaisie et en Corée du Sud, à Istanbul (Turquie) et à Dubai (Emirats Arabes Unis), des points de livraison qui « reflètent le flux des échanges » mondiaux, selon la place financière.
Certains analystes estiment toutefois que le décollage de ce nouveau marché peut prendre du temps.
Mais le contexte joue en faveur du LME. La production d’acier s’établit actuellement à des niveaux records et les prix sont très volatils, notamment en raison de la hausse des prix du minerai de fer, due en partie à l’appétit croissant de la Chine pour ce secteur.
Le groupe chinois Baosteel a ainsi annoncé vendredi avoir accepté pour 2008 une augmentation de 65% des prix du minerai de fer que lui fournit le Brésilien Companhia Vale do Rio Doce, ou Vale.
D’autres producteurs d’acier au Japon, en Corée du Sud et en Europe ont déjà conclu lundi dernier un accord avec Vale, fixant à 65% également l’augmentation des prix du minerai de fer. Baosteel Group, premier producteur d’acier de Chine, représente les principaux aciéristes chinois lors des négociations annuelles avec Vale, BHP et Rio Tinto.
Or les contrats à terme apportent une protection face aux fluctuations des prix.
Néanmoins, la cotation de l’acier devrait se heurter à plusieurs obstacles. La profession n’a pas l’habitude de ces produits financiers complexes. Le LMX devra également compter avec les réticences des grands noms de l’acier. Lakshmi Mittal, PDG du numéro un mondial du secteur, a ainsi fait savoir la semaine dernière qu’il comptait rester hors du jeu. « Les contrats à terme ne sont pas la solution », a-t-il estimé, soulignant qu’ils n’ont pas empêché la volatilité des autres métaux traités sur le LME.
Mais avant tout, certains industriels redoutent de perdre le contrôle des prix …. Certains estiment en effet que la cotation de l’acier va attirer les spéculateurs et que les cours pourraient s’écarter des fondamentaux du marché, comme ce fut le cas pour le nickel en 2006.
Certains experts n’hésitent pas à déclarer que le marché devrait apporter
Howdy! This post couldn’t be written any better!
Reading this post reminds me of my old room mate! He
always kept talking about this. I will forward this post to him.
Fairly certain he will have a good read. Thank you for sharing!
That is true for funding recommendation as nicely.
Financial advisors business is people enterprise.
This is true for funding recommendation as well.
All kinds of investments include sure dangers.
Monetary advisors enterprise is people business.
Think about investments that supply quick annuities.
And that is an investment danger price taking.