Déjà en forte hausse depuis le début de l’année, le cours du maïs a encore pulvérisé son record cette semaine sur le marché à terme de Chicago, propulsé par l’euphorie ambiante qui règne actuellement sur le marché des matières premières.
Comme la plupart de ses confrères, le marché des graines a bénéficié de l’arrivée des fonds spéculatifs, qui désertent la volatilité des marchés actions, et de l’envolée du prix du pétrole, estiment les analystes.
Le contrat de maïs pour livraison en mars a enchaîné des records de clôture, notamment 5,2450 dollars jeudi. Il a terminé à 5,2225 dollars vendredi, contre 5,1475 dollars sept jours plus tôt, en hausse de 1,45%.
Pour rappel, le baril de pétrole brut a dépassé pour la première fois de son histoire le seuil des 101 dollars (101,32 dollars) mercredi à New York, terminant même lors de deux séances consécutives au-dessus des 100 dollars. Or, les prix élevés du pétrole cher oriente les investisseurs vers les biocarburants (notamment l’éthanol de maïs), considérés comme des alternatives aux énergies fossiles.
En outre, la compétition que se livrent blé, maïs et soja sur la surface disponible pour chacun lors de la campagne prochaine s’est renforcée cette semaine avec les premières estimations livrées par le département américain à l’Agriculture (USDA). Lequel prévoit 90 millions de hectares pour le maïs, donc un peu plus que l’année dernière, 71 millions pour le soja, ce qui est aussi supérieur à il y a un an, de même que pour le blé.
Mais une question fondamentale taraude l’esprit des investisseurs: la production sera-t-elle suffisante pour répondre à une forte demande internationale, alors que l’offre est loin d’être pléthorique.
Pour la semaine prochaine, le marché des graines devrait faire l’objet de prises de bénéfices, selon les analystes.
Un grand à Bush et à tous ces imbéciles « pseudo-environnementalistes » qui ne connaissent rien à l’écologie, à l’énergie et encore moins à l’agriculture.
Grand merci à tous les automobilistes qui refusent de comprendre qu’ils sont le problème. Il est inadmissible d’avoir sur les routes encore des SUV, des Hummers et toutes ces nuisances de véhicules supposément « utilitaires ».
Bush et tous les promoteurs de l’éthanol mais devraient être accusés de criminels écologiques mais aussi criminels contre l’humanité.
Vous êtes déplorablement conformiste, Marc Authier, car ignorant – et abruti par ce qui sert de formation économique en France.
Plus on consommera de biocarburants (et le maîs est probablement la moins efficace façon d’en produire), plus l’agriculture sera productive, donc mieux cela ira.
Ce qui est déplorable, c’est la subvention à l’agriculture exportatrice, et l’Europe est pire que les USA sur ce sujet. C’est ce qui ruine les petits paysans des pays pauvres, lesquels viennent chez nous baisser nos salaires, après que nous ayions payé les subventions et nourris les ponctionnaires.
Vous – comme tant d’autres – êtes obnubilés par cette stupidité de la part d’une tarte constante à se répartir, alors que la production est essentiellement variable; en l’occurence, il y a beaucoup plus de terrain non cultivé que de terrain qui l’est déjà, et l’agriculture peut augmenter de beaucoup sa productivité moyenne (comme l’a fait l’Inde ces 40 dernières années, passant de ramassis de crève-la-faim à exportateur, avec des centaines de millions de gens à nourrir de plus, et merde à Malthus).
Pour rappel, en septembre 2007 :
La Commission européenne a proposé jeudi de supprimer les jachères obligatoires pour les semis de céréales de l’automne 2007 et du printemps 2008, afin de répondre à la hausse « historique » des prix, liée à une mauvaise récolte et au boom des agro-carburants.
Selon les estimations de la Commission, l’abandon des jachères obligatoires, imposées depuis 1992 pour juguler les excédents, permettrait de produire au moins 10 millions de tonnes supplémentaires l’an prochain.
La proposition de la Commission va être soumise aux ministres de l’Agriculture des 27 réunis à la fin du mois de septembre.