Citroën vise en 2008 des ventes mondiales de véhicules comprises « entre 1,525 million et 1,575 million » d’unités, a déclaré mardi Gilles Michel, le directeur général de la marque, lors d’une conférence de presse.
En 2007, la marque a vendu 1,461 million d’unités (véhicules et ensemble d’éléments détachés), en hausse de 3,9% par rapport à 2006, soit la plus forte progression depuis quatre ans.
Citroën table sur « une croissance solide permettant d’envisager une année de progression plus forte en 2008 qu’en 2007« , a ajouté Gilles Michel. « Nous sommes sur la base des bons résultats commerciaux de cette année », a-t-il estimé, en affirmant sa « confiance » dans la capacité de Citroën à croître et « pas uniquement dans les pays émergents« .
PSA Peugeot Citroën anticipe quant à lui pour l’année qui vient de commencer, une progression de ses ventes autour de 5% après une progression de 3,8% en 2007, à 3.233.000 unités.
Pour atteindre ses objectifs de 2008, Gilles Michel a indiqué que la marque misait sur un renouvellement de la gamme avec la nouvelle familiale C5, en version berline et break, qui sera commercialisée dans l’ensemble de l’Europe à partir du printemps. Il a rappelé l’objectif d’en vendre 150.000 exemplaires en année pleine.
Citroën compte aussi sur un développement de la gamme des véhicules utilitaires, avec notamment le Nemo, nouveau petit utilitaire d’entrée de gamme qui sera aussi produit en version voiture particulière, et le nouveau Berlingo, qui coexistera avec l’ancien.
La marque table également sur le plein effet de ses nouveaux véhicules lancés en 2007: le monospace C4 Picasso, le tout-terrain C-Crosser et, au Mercosur, la berline C4 tricorps.
D’autre part, M. Michel a mis l’accent sur « le caractère attractif de l’offre environnementale » de Citroën, notamment en France où a été mis en place un système de bonus-malus pour les voitures neuves en fonction des émissions de CO2. Il a notamment précisé que 22 modèles de la marque étaient éligibles au bonus, cela correspondant à 40% des ventes.
En 2007, Citroën a bénéficié d’une activité soutenue en Europe de l’Ouest, en hausse de 2,6% à 1,107 million d’unités, pour une part de marché de 6,6% (+0,2 point).
En France, les ventes ont progressé de 5% pour une part de marché de 13,8% (+0,2 pt). Sur le seul marché des voitures particulières, Citroën enregistre la plus forte progression avec près de 20.000 véhicules supplémentaires vendus, pour une part de marché atteignant 13,4% (+0,5 pt). La hausse est notamment à mettre à l’actif de la famille C4 Picasso avec 72.700 voitures vendues en 2007.
La marque aux chevrons a d’autre part conservé sa place de numéro un des voitures particulières en Espagne, et est devenu le numéro un français en Italie.
Citroën a d’autre part connu une forte croissance en 2007 en Europe centrale et orientale (+10,9%) et surtout au Mercosur (+46% en Argentine et +43% au Brésil).
Le Brésil a immatriculé 2.003.090 d’automobiles bi-carburant en 2007, soit 85,6% des voitures vendues sur le marché brésilien, a indiqué mardi l’Association des fabricants automobiles (Anfavea). Le Brésil dispose dorénavant d’un parc de 4,6 millions de voitures bi-carburant (ou flex-fuel), fonctionnant à l’essence comme à l’alcool à base de canne à sucre. Au total, 63 modèles de voitures bi-carburant y sont proposés, parmi les constructeurs les plus courus, on note Citroën, Fiat, Ford, General Motors, Honda, Mitsubishi, Peugeot, Toyota et Volkswagen.
La marque a en revanche connu des difficultés en Chine, avec un repli de 1,6% dans un marché en hausse de plus de 25%. Pour y remédier, Gilles Michel a rappelé que la réorganisation du réseau de distribution et du dispositif commercial était lancée.
Sources : AFP, Reuters
NEW DELHI (Reuters) – Le premier constructeur automobile indien Tata Motors a présenté officiellement jeudi sa nouvelle voiture à bas coût, le modèle le moins cher du monde baptisé « Nano », qui vise les habitants des marchés émergents appelés à acquérir leur première voiture au cours des prochaines années.
Le président de Tata, Ratan Tata, a présenté ce modèle surnommé « voiture du peuple » lors du salon automobile de New Delhi. Il a précisé qu’il serait commercialisée d’ici la fin de l’année en Inde au prix de 100.000 roupies (1.700 euros), soit 50% en dessous du tarif de la voiture la moins chère actuellement sur le marché, un modèle de Maruti Suzuki vieux de 25 ans.
La Nano est une cinq portes aux lignes courbes propulsée par un moteur de 624 cm3.
« Laissez-moi vous dire, à vous et aux critiques, que la voiture que nous avons conçue respectera toutes les normes de sécurité et toutes les règles internationales en matière environnementale », a déclaré Ratan Tata.
Ce nouveau modèle sera très loin des gammes de Jaguar et de Land Rover, deux marques dont Tata négocie actuellement le rachat à Ford.
En Inde, à peine huit personnes sur mille possèdent une voiture. Les constructeurs comme Tata cherchent donc à séduire les utilisateurs de deux roues, qui représente un vaste marché potentiel. Sept millions de scooters et de vélos ont été vendus dans le pays sur l’année 2006-2007.
Une motocyclette d’entrée de gamme coûte entre 35.000 et 40.000 roupies.
« C’est un rêve devenu réalité », a déclaré Ashok Singh, un fonctionnaire de la police de Delhi présent au salon. « J’ai hâte d’acheter cette voiture. Ma femme sera très heureuse. »
Les défenseurs de l’environnement se montrent nettement moins enthousiastes face à la perspective de millions de voitures déferlant au cours des prochaines années sur le réseau routier indien, dont une bonne partie est déjà congestionnée. La démocratisation de l’automobile dans la troisième économie d’Asie devrait en effet se traduire par une envolée de la pollution.
LES PROJETS SE MULTIPLIENT
La Nano, qui devrait consommer cinq litres aux 100 kilomètres, sera proposée dans une version de base et deux variantes dotées de diverses options, notamment la climatisation.
« Le véritable test, ce sera de la conduire, mais à l’oeil elle semble très bien », a estimé Ashvin Chotai, un analyste spécialisé basé à Londres venu à New Delhi pour assister à la présentation. « Le prix est un peu surprenant: je pensais qu’il serait un peu supérieur. »
Tout en estimant que les versions dotées de la climatisation devraient représenter la majeure partie des ventes, il a souligné que « les marges seront très, très faibles ».
A la Bourse de Mumbai, l’action Tata Motors a cédé 2,8% jeudi alors que le marché indien dans son ensemble abandonnait 1,4%. Le groupe est valorisé environ 5,1 milliards d’euros.
Tata prévoit une production initiale d’environ 250.000 exemplaires mais s’attend à ce que la demande atteigne à terme un million d’unités par an.
Le groupe indien est loin d’être le seul à s’intéresser au marché des voitures « low cost »: les constructeurs étrangers Volkswagen, Toyota, Honda Motor et Fiat ont chacun annoncé leur intention de développer eux aussi un tel modèle.
Renault et Nissan, forts de leur expérience avec la Logan, projettent quant à eux de lancer une voiture à 3.000 dollars (2.050 euros environ) en partenariat avec l’indien Bajaj Auto.
Un dirigeant de la filiale indienne de Renault a déclaré jeudi qu’une décision définitive sur ce projet devrait intervenir d’ici un mois et demi.
Quant à Ford, il a annoncé cette semaine qu’il produirait un petit modèle en Inde d’ici deux ans.
Tata prévoit de se concentrer sur le marché indien pendant deux ou trois ans avant d’envisager d’exporter la Nano vers l’Afrique, l’Amérique latine et le sud-est asiatique.
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