Le secrétaire d’Etat chargé des Entreprises et du Commerce extérieur Hervé Novelli a affirmé lundi que le président du groupe sidérurgiste Arcelor-Mittal serait « très certainement » reçu d’ici quelques jours par le président de la République ou le Premier ministre.
Objet de la discussion : la suppression de 590 emplois sur le site de Gandrange en Moselle, et les possibilités de reclassement des salariés.
Fait nouveau : François Fillon serait-il enfin mis en avant par la Présidence, compte-tenu de son bon score dans les sondages ?
« M. Mittal rencontrera très certainement au plus haut niveau de l’Etat dans les jours qui viennent, soit le Premier ministre, soit le président de la République qui, je vous le rappelle, se rend dans quelques jours en Inde », a-t-il déclaré sur RTL, confirmant ce qu’avait laissé entendre le chef de l’Etat vendredi, et faisant également allusion aux origines du patron de Mittal.
Pour rappel, Arcelor-Mittal a annoncé mercredi lors d’un comité extraordinaire d’entreprise que près de 600 emplois sur un millier seraient supprimés en Moselle d’ici à 2009. Deux jours plus tard, le chef de l’Etat indiquait qu’il avait demandé à être informé de ce dossier et qu’il prendrait « un certain nombre de décisions ».
« Pour l’instant, nous avons une assurance très forte du groupe: ‘pas un seul licenciement' », a rappelé M. Novelli. « Mon rôle à moi est de veiller à ce que cet engagement, au minimum, soit tenu », a-t-il dit, assurant que le gouvernement allait « suivre cela de très près, parce que cette région a déjà beaucoup souffert de la sidérurgie ».
« Le devoir de l’Etat, c’est de s’assurer que pas un des salariés ne restera sur le carreau ».
Alors que mercredi dernier, environ 70 salariés d’ArcelorMittal retenaient toujours en début de soirée le directeur du site sidérurgique de Gandrange (Moselle), sa secrétaire et un cadre dirigeant d’une autre entreprise, les promesses de reclassement des 595 postes supprimés, sur 1.108, se sont multipliées.
Le secrétaire d’Etat aux Entreprises, Hervé Novelli, a annoncé à l’Assemblée nationale mercredi qu’il allait demander à ArcelorMittal, numéro un de l’acier dans le monde, « un plan de revitalisation local à la hauteur des enjeux ». De son côté, le directeur de Gandrange, Bernard Lauprêtre, a promis « un job pour chacun, avec une mobilité en France et au Luxembourg ».
La ministre de l’Economie et de l’Emploi, Christine Lagarde, a pour sa part affirmé sur France Inter que les reclassements promis par ArcelorMittal « seront disponibles ». « Le groupe s’est engagé, il me l’a indiqué, à effectuer le reclassement de tout le personnel concerné (…) Il n’y a aucun doute que les reclassements seront disponibles », a-t-elle déclaré.
« C’est un groupe avec lequel on est en relation très étroite parce qu’ils ont pris des engagements de revitalisation d’un certain nombre de bassins d’emploi par la création de 2.000 postes », a-t-elle poursuivi. « Ils sont aujourd’hui à 45% de leurs engagements. Ils ont encore toute l’année 2008. On est évidemment très vigilant et nous serons extrêmement vigilants sur ce site en particulier », a-t-elle ajouté.
Le site de Florange (filière liquide chaude) qui emploie 3.000 salariés et a bénéficié en décembre dernier de 20 millions d’euros d’investissements, à une quinzaine de kilomètres de Gandrange, et l’usine luxembourgeoise de Belval-Esch, à une quarantaine de kilomètres, pourront accueillir les reclassés, selon le groupe.
Le directeur d’ArcelorMittal-France Daniel Soury-Lavergne a reconnu sur FR3 Lorraine le « savoir-faire réel » du personnel de Gandrange, mais déploré « un rendement assez pénalisant ». Les syndicats CFDT, CGT et CGE-CGC ne croient pas à ce reclassement.
La pérennité du site de Florange, doté de hauts-fourneaux, est acquise jusqu’en 2012. Ensuite, son existence dépendra du marché et des quotas d’émission en CO2, fixés par la commission européenne. Pour ce qui est du site luxembourgeois, les syndicats de ce pays exigent que leurs collègues français soient rémunérés à la même hauteur que les salariés du groupe dans le Grand-Duché.
L’aciérie de Gandrange avait été achetée à Unimétal (Usinor) en 1999 pour une somme symbolique par ISPAT, filiale de Mittal. Depuis, très peu d’investissements avaient été réalisés. Les salaires des employés avaient été relevés de façon significative et quelque 300 embauches de jeunes effectuées ces dernières années, sans qu’aucune formation réelle n’ait eu lieu. Si bien que la pérennité du site semblait acquise.
En avril 2006, Lakshmi Mittal, avait convié les journalistes à une visite de l’ex-Unimétal, installée près de Metz sur 300 ha. Le groupe Mittal cherchait ainsi à démontrer les bienfaits de sa stratégie économique et financière
moi je travaille a gandrange je suis francais et je veux pas travailler au luxembourg
que notre president prend c est responsabilite pour une fois
on veut pas etre reclacer on veut que le site vive on n est capable de produire s il changer de directeur l ancien directeur m.grenaut savait de il parlait pas m.lauprete
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