La bataille entre acheteurs et vendeurs évoquée dans mon analyse de vendredi se poursuit, avec une belle tentative baissière dès l’ouverture, et un repli qui atteignait rapidement 0.8%, avant que le CAC ne se reprenne doucement et repasse même légèrement positif. Mais la séance est encore longue, et dans l’attente de l’ouverture US, le CAC revient en territoire négatif avec un repli de l’ordre de 0.3%. Il faut dire que bancaires (suite aux résultats d’UBS) et pétrolières sont sous pression, et pèsent sur le niveau global du CAC.
A contrario, Air France se distingue à la hausse après une note positive d’un cabinet d’analystes. Les valeurs automobiles se portent également bien après les chiffres de Septembre.
L’euro se replie un peu ce matin, mais reste au dessus des 1.42 dollars. Idem pour le pétrole, qui reste lui au dessus des 81 dollars le baril.
Rendez-vous ce soir pour un nouveau point sur la bataille en cours, dont le premier enjeu est la zone des 5750/5770. Aurons-nous un vainqueur dès ce soir ?
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Je ne comprends rien à rien : profits warnings d’UBS, Crédit Suisse et citigroup, hier Mickael BLOOMBERG qui confiait son pessimisme à l’égard de l’économie mondiale, tous les indicateurs sont dans le rouge, la Northern Rock qui n’en fini plus de dégringoler, etc, etc …
et … depuis 10 jours … des marchés « indécis », « dans le doute » …
Comment se fait-il que le système se maintienne, complètement indifférent à toutes les annonces négatives ?
La correction de la mi-aout correspond-t-elle à l’anticipation des annonces d’aujourd’hui ? Alors le plus gros des « turbulences » serait passé ?
Très bonne question : il y a sûrement une part anticipée, mais aussi toujours autant de liquidités à investir. Le marché continue de réagir à CT sur spéculations ou anticipations. Sur les bancaires, le marché craignait sans doute pire. Quant aux déclarations de BBG… elles font partie du « grand jeu » boursier, comme les recommandations des cabinets d’analytes et tout le reste. D’où l’intérêt de l’analyse technique, qui ne se préoccupe pas de considérations fondamentales forcément subjectives.